procès de Titus Edzoa et Michel-Thierry Atangana
Seule certitude : les accusés devraient découvrir la nouvelle composition du tribunal ce lundi. Pour le reste, on ignore si le verdict sera prononcé, si la procédure va reprendre, ou encore, si le nouveau juge prendra simplement le train en marche.
Tous les scénarii sont possibles depuis le coup de théâtre du 18 juillet dernier. On avait alors appris qu’une des trois juges avait été muté à la veille du verdict, et que le procès risquait de repartir de zéro, du jamais vu.
Titus Edzoa, ancien puissant ministre, qui avait démissionné pour se présenter à la présidentielle, et son ex-bras droit, Michel-Thierry Atangana, sont incarcérés depuis quinze ans. Ils ont déjà purgé leur première peine pour malversations, mais restent en prison dans le cadre de ces nouvelles poursuites.
Pour leurs avocats et l’opinion publique, il ne fait pas de doute que ce procès est politique. Un procès qui embarrasserait au plus haut point Yaoundé, selon plusieurs sources, et qui aurait poussé les autorités à retarder le verdict à tout prix.
Notamment au regard du cas Atangana, Français d’origine camerounaise, dont la situation est suivie « avec la plus grande attention par le ministère français des Affaires étrangères », pour reprendre les termes de Bernard Valéro, porte-parole du Quai d’Orsay.
Source: RFI
Autres articles
-
Mpox: l'OMS maintient son plus haut niveau d'alerte
-
Les Soudanaises, violées et violentées, sont les premières victimes de la guerre
-
Guerre au Soudan: les cimetières de Khartoum débordent face aux innombrables morts
-
Cameroun: les camionneurs en grève après la mort de l'un d'eux
-
Au Nigeria, le manque de contribution des États nourrit la déscolarisation