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Célébration des 20 ans de l'ANRS: Awa Marie Coll Seck et Mary Teuw Niane réfléchissent sur les défis et orientations



L’Agence Nationale de Recherches sur le Sida (ANRS) célèbre les 20 ans de son existence sous la Présidence d’Honneur du Professeur Awa Marie Coll Seck, ministre de la Santé et de l’Action sociale et du Professeur Mary Teuw Niane, ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche. L’objectif de cette rencontre est de dresser un bilan des activités réalisées mais également de définir les défis et orientations de recherches pour les années à venir. 
 
 
Créée il y a 20 ans, l'ANRS a eu, dès l’origine, comme mission de fédérer, coordonner, animer et financer toute la recherche publique sur le sida, qu’il s’agisse de recherches : fondamentale, clinique, vaccinale ou en sciences sociales. Le site ANRS du Sénégal fait partie des 4 sites (France Recherche Nord&sud Sida-HIV, Hépatites) situés en Afrique. Il repose sur un partenariat étroit entre l’ANRS, le Conseil National de Lutte contre le Sida (CNLS) et le Ministère de la Santé. Il associe au Sénégal le Centre Hospitalier National Universitaire de Fann, les hôpitaux Le Dantec, Principal ainsi que l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar.

 
Le Sénégal fut l’un des premiers pays d’Afrique à mettre en place un accès des personnes infectées par le VIH aux traitements antirétroviraux. Avec l’Initiative Sénégalaise d’accès aux antirétroviraux (ISAARV) lancée en 1998, notre pays devient le premier pays africain à proposer une prise en charge thérapeutique via un programme public.
 
 
 
Cette mobilisation a eu pour conséquence le maintien d’une très faible prévalence de l’infection (ou séroprévalence) dans la population générale (en 2012, 0.7%). Néanmoins au sein des populations les plus vulnérables la séroprévalence est beaucoup plus importante : 21.5% chez les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes (HSH), 9.4% chez les usagers de drogues injectables (UDI) et 2% chez les usagers de drogues non injectables (UD) sont infectés par le VIH. On retrouve les mêmes données en ce qui concerne l’épidémie de l’hépatite C avec une séroprévalence faible en population générale (1%) et beaucoup plus importante chez les UD (20%) et UDI (40%).
 
 
 


Mardi 3 Juin 2014 - 12:30


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