« Personne n’a jamais entendu le Président dire qu’il veut se faire succéder par son fils ». C’est une phrase entendue souvent de la bouche des partisans et autres souteneurs de Me Wade, même de certains observateurs de la scène politique au Sénégal qui assimilent la puissance de Karim Wade à une simple médiatisation orchestrée par la presse. Le Président dit qu’il peut le faire s’il le voulait, il est entrain de le faire. Ce n’est là qu’un simple et énième constat ou rappel. Le Président ne parle pas, il fait.
En l’espace de deux semaines, il vient de nous montrer davantage sa volonté de se faire succéder par son fils. Il s’agit d’une part du fait d’ajouter au super ministère de Karim Wade, le département de l’énergie et d’autre part ce que notre confrère l’As appelle le rétablissement de l’équilibre entre Karim Wade et Abdoulaye Diop. M. Wade « peut maintenant légalement signer au nom du Président de la République, les accords de prêts et de crédit ou, selon les circonstances, subdéléguer sa signature aux autres membres du gouvernement, ainsi qu’aux ambassadeurs de la République du Sénégal ».
Le risque est grand pour le chef de l’Etat de nous imposer cette volonté supposée ou réelle. Il peut en mesurer les conséquences, lui qui disait un 1er avril 2000, « la démocratie est donc accessible : il suffit d’en payer patiemment le prix en termes de privations, souvent arbitraires, de libertés, parfois de brutalités et de vies humaines… ».
Le peuple qui porte toujours ce combat pourra certainement encore comme en 2000 compter sur un leader. Le temps semble jouer en défaveur de l’opposition mais tout n’est pas encore perdu. Seulement, c’est vraiment malsain et désespérant de penser à un retour de Diouf ou à une coalition autour de Lamine Diack. Ils sont nombreux les moins jeunes et valables leaders qui peuvent demander le suffrage des sénégalais. Mais il leur appartient de prendre les risques politiques et rompre les amarres à temps. Cheikh Tidiane Gadio disait la semaine passée que « le Sénégal comme les Etats-Unis ou l’Angleterre doit être dirigé par cette génération en citant Macky Sall, Idrissa Seck, Bamba Dièye, Mamadou Lamine Diallo, lui-même et il n’exclut pas Karim Wade qui « est un compatriote comme les autres ». Il est temps !
Pour le Président, se faire succéder par son fils ne vaut pas les quelques kilomètres de route, un monument de la renaissance africaine ou encore réussir le transfert de quelques étudiants haïtiens au Sénégal. Nous tenons à notre démocratie et cela à valeur de vie et de mort ! Vous l’avez dit !
En l’espace de deux semaines, il vient de nous montrer davantage sa volonté de se faire succéder par son fils. Il s’agit d’une part du fait d’ajouter au super ministère de Karim Wade, le département de l’énergie et d’autre part ce que notre confrère l’As appelle le rétablissement de l’équilibre entre Karim Wade et Abdoulaye Diop. M. Wade « peut maintenant légalement signer au nom du Président de la République, les accords de prêts et de crédit ou, selon les circonstances, subdéléguer sa signature aux autres membres du gouvernement, ainsi qu’aux ambassadeurs de la République du Sénégal ».
Le risque est grand pour le chef de l’Etat de nous imposer cette volonté supposée ou réelle. Il peut en mesurer les conséquences, lui qui disait un 1er avril 2000, « la démocratie est donc accessible : il suffit d’en payer patiemment le prix en termes de privations, souvent arbitraires, de libertés, parfois de brutalités et de vies humaines… ».
Le peuple qui porte toujours ce combat pourra certainement encore comme en 2000 compter sur un leader. Le temps semble jouer en défaveur de l’opposition mais tout n’est pas encore perdu. Seulement, c’est vraiment malsain et désespérant de penser à un retour de Diouf ou à une coalition autour de Lamine Diack. Ils sont nombreux les moins jeunes et valables leaders qui peuvent demander le suffrage des sénégalais. Mais il leur appartient de prendre les risques politiques et rompre les amarres à temps. Cheikh Tidiane Gadio disait la semaine passée que « le Sénégal comme les Etats-Unis ou l’Angleterre doit être dirigé par cette génération en citant Macky Sall, Idrissa Seck, Bamba Dièye, Mamadou Lamine Diallo, lui-même et il n’exclut pas Karim Wade qui « est un compatriote comme les autres ». Il est temps !
Pour le Président, se faire succéder par son fils ne vaut pas les quelques kilomètres de route, un monument de la renaissance africaine ou encore réussir le transfert de quelques étudiants haïtiens au Sénégal. Nous tenons à notre démocratie et cela à valeur de vie et de mort ! Vous l’avez dit !
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