Et Adama Paris traita les journalistes sénégalais de menteurs. Je ne m’abaisserai pas à vous rendre vos insultes. Mais je vous dirai que vous avez raté une belle occasion de vous taire. Adama Paris, que dis-je, Paris fait penser à l’élégance et à la beauté. Et vous, vous n’avez ni l’une ni l’autre. Il vous fallait peut-être vous rattraper avec l’éloquence et là, non plus, vous n’assurez pas. Adama, une femme, sous nos tropiques et ailleurs aussi je crois, c’est d’abord la décence dans le verbe, surtout en public.
Aussi remontée que vous pouvez être contre une certaine catégorie de journalistes, rien ne vous donnait le droit de mettre tous les journalistes dans le même sac. C’est quand même abusé, irresponsable et inintelligent de traiter tous les professionnels sénégalais de l’information de menteurs. Et avec quel mot ! Mon éducation ne me permet pas de reprendre ce terme cru et blessant de notre langue nationale. Moi, je refuse de vous rendre vos insultes au risque de me mettre à votre niveau. Donc, je me permettrai juste de vous rappeler que le plateau qui vous a servi de tribune pour nous insulter est à côté d’une salle de rédaction où évoluent bon nombre de journalistes.
Madame, si aujourd’hui on vous a invitée sur le plateau de ‘’Yeewuleen’’, c’est parce que depuis plus d’une dizaine d’années, la presse locale parle de votre évènement. Parlons d’ailleurs des hôtes de Adama. Car, aussi désobligeant qu’a pu être le propos de l’invitée, le commentaire du présentateur de l’émission, Pape Cheikh, l’a été tout autant. ‘’C’est ce qui fait le charme du Sénégal’’, dit-il. Que nenni ! M. Diallo, Adama insultait vos supérieurs et certains de vos collègues que vous affectionnez. Vous ne vous en êtes peut-être pas rendu compte sur le coup. Parce que vous passez plus de temps à bavarder sur le plateau que de vous concentrer sur ce que disent vos invités. Aussi, on sent toujours un certain empressement chez vous à dénigrer les journalistes ou à encourager ceux qui le font sur vos plateaux. Vous également ne nous aimez pas mais le cachez bien quand même. Je ne m’attarderai pas sur vous.
‘’Miss Paris’’, quel crédit peut avoir un Dakar fashion week organisé ici si la presse sénégalaise n’en parle pas ? Quel intérêt aura cette rencontre pour les Sénégalais si les médias ne l’évoquent pas dans leurs pages, antennes ou écrans ? Posez-vous ces questions et vous verrez l’apport que la presse locale a eu sur votre organisation. A nous journalistes aussi de nous poser ces questions et comprendre que nous ne sommes pas des bêtes de somme.
Sur les ondes de la Radio futurs médias, le secrétaire général du Syndicat national des professionnels de l’information et de la communication du Sénégal (Synpics), Ibrahima Khaliloulah Ndiaye, a annoncé l’éventualité d’une plainte contre la pseudo styliste. Ce serait lui donner une importance qu’elle ne mérite pas. La meilleure solution, à mon avis, est le blackout de son évènement. Ce serait un signal fort. Non pas seulement pour elle mais pour tous ceux qui, aujourd’hui, supplient les journalistes pour qu’ils couvrent leurs évènements et les insultent demain car, croyant que leur réputation de super star est déjà faite.
Un partenariat, c’est d’abord un respect mutuel. Quand on ne nous considère pas, je ne vois pas pourquoi on doit essayer de s’imposer alors que ce n’est pas vital et que le combat est sans enjeu. Boycottons Adama Paris ! C’est la meilleure réponse.
BIGUE BOB
Journaliste
Aussi remontée que vous pouvez être contre une certaine catégorie de journalistes, rien ne vous donnait le droit de mettre tous les journalistes dans le même sac. C’est quand même abusé, irresponsable et inintelligent de traiter tous les professionnels sénégalais de l’information de menteurs. Et avec quel mot ! Mon éducation ne me permet pas de reprendre ce terme cru et blessant de notre langue nationale. Moi, je refuse de vous rendre vos insultes au risque de me mettre à votre niveau. Donc, je me permettrai juste de vous rappeler que le plateau qui vous a servi de tribune pour nous insulter est à côté d’une salle de rédaction où évoluent bon nombre de journalistes.
Madame, si aujourd’hui on vous a invitée sur le plateau de ‘’Yeewuleen’’, c’est parce que depuis plus d’une dizaine d’années, la presse locale parle de votre évènement. Parlons d’ailleurs des hôtes de Adama. Car, aussi désobligeant qu’a pu être le propos de l’invitée, le commentaire du présentateur de l’émission, Pape Cheikh, l’a été tout autant. ‘’C’est ce qui fait le charme du Sénégal’’, dit-il. Que nenni ! M. Diallo, Adama insultait vos supérieurs et certains de vos collègues que vous affectionnez. Vous ne vous en êtes peut-être pas rendu compte sur le coup. Parce que vous passez plus de temps à bavarder sur le plateau que de vous concentrer sur ce que disent vos invités. Aussi, on sent toujours un certain empressement chez vous à dénigrer les journalistes ou à encourager ceux qui le font sur vos plateaux. Vous également ne nous aimez pas mais le cachez bien quand même. Je ne m’attarderai pas sur vous.
‘’Miss Paris’’, quel crédit peut avoir un Dakar fashion week organisé ici si la presse sénégalaise n’en parle pas ? Quel intérêt aura cette rencontre pour les Sénégalais si les médias ne l’évoquent pas dans leurs pages, antennes ou écrans ? Posez-vous ces questions et vous verrez l’apport que la presse locale a eu sur votre organisation. A nous journalistes aussi de nous poser ces questions et comprendre que nous ne sommes pas des bêtes de somme.
Sur les ondes de la Radio futurs médias, le secrétaire général du Syndicat national des professionnels de l’information et de la communication du Sénégal (Synpics), Ibrahima Khaliloulah Ndiaye, a annoncé l’éventualité d’une plainte contre la pseudo styliste. Ce serait lui donner une importance qu’elle ne mérite pas. La meilleure solution, à mon avis, est le blackout de son évènement. Ce serait un signal fort. Non pas seulement pour elle mais pour tous ceux qui, aujourd’hui, supplient les journalistes pour qu’ils couvrent leurs évènements et les insultent demain car, croyant que leur réputation de super star est déjà faite.
Un partenariat, c’est d’abord un respect mutuel. Quand on ne nous considère pas, je ne vois pas pourquoi on doit essayer de s’imposer alors que ce n’est pas vital et que le combat est sans enjeu. Boycottons Adama Paris ! C’est la meilleure réponse.
BIGUE BOB
Journaliste
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