« Ce jour-là c’était vraiment la catastrophe : il y avait des morts, des personnes avec des jambes et des bras coupés, et des maisons par terre bousillées... »
Assis dans sa parcelle située sur une rue perpendiculaire à l’avenue de l’Intendance qui divise le quartier Mpila en deux, Théodore Moubalé se souvient des explosions du 4 mars 2012 comme si ce triste évènement s’était produit hier.
Sa maison a été fortement endommagée par les explosions et en garde encore les stigmates. « Depuis les explosions du 4 mars, on est sans abri... Nos maisons suintent. Quand il pleut, on n’arrive pas à dormir avec les enfants. Il faut attendre que la pluie cesse pour trouver le sommeil. Je veux que l’Etat congolais arrange nos maisons », se plaint M. Moubalé.
Ses voisins vivent des conditions aussi pénibles. « Il y a des fois, quand il pleut la maison suinte de partout. Nous avons mis des bâches, mais elles ne résistent pas au soleil. On n’y peut rien... », témoigne une sinistrée.
A Mpila, certaines des maisons qui doivent être réhabilitées se trouvent entre des logements construits par le gouvernement qui attendent leurs occupants depuis un bon moment et deux tours jumelles en verre, également en voie d’achèvement.
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