«Les ruses et les machinations ténébreuses ont été imaginées par les hommes pour venir en aide à leur lâcheté», soutient Euripide. Ma grand-mère, Adja Fatoumata Touré, m’a toujours confessé ceci : «se croire plus intelligent que les autres mène souvent à la dérive et au déchéance».
Je disais dans une de mes contributions qu’aujourd’hui, nombreux sont nos compatriotes qui soutiennent que la société sénégalaise est malade. Certains pensent que les calamités naturelles et les difficultés conjoncturelles auxquelles nous sommes souvent confrontés, émanent de nos comportements peu enviables. L’homme est-il un loup pour l’homme ? Difficile à admettre mais, c’est la triste réalité. L’homme loup croit, par la méchanceté gratuite, pouvoir «détruire» son prochain. Oubliant que seul Dieu, le Tout Puissant, le Très Miséricordieux, est maître de notre destin. Le Juge Kéba Mbaye disait que l’éthique devrait être adoptée par notre pays comme la mesure de toute chose car, accompagnant le travail, elle est la condition sine qua non de la paix sociale, de l’harmonie nationale, de la solidarité et du développement.
A l’échelle inférieure, je disait que l’éthique devrait être adoptée par chaque entreprise pour l’éclosion des talents, l’apaisement du climat social et l’accroissement de la productivité, c'est-à-dire, la création de richesses. Aujourd’hui, plus que jamais, beaucoup d’entreprises font faillite à cause du manque d’éthique dans la gestion des ressources humaines et financières. Le clientélisme et le clanisme sont souvent érigés en mode de gestion.
D’ailleurs, je voudrais rappeler encore cette confidence d’un planton à la retraite qui m’a confié : «j’étais planton dans une entreprise de la place où j’ai travaillé avec 7 directeurs généraux pendant une trentaine d’années. Parmi eux, seul un directeur est sorti par la grande porte. La raison est simple : l’éthique gouvernait tous ses actes. Sa devise se résumait au triptyque : justice, équité et objectivité».
A son avis, le déficit d’éthique a fait qu’aujourd’hui, les valeurs positives sont laissées en rade au profit de la mesquinerie, la tromperie, la bassesse, l’hypocrisie, le trafic d’influence, le mensonge, la tortuosité…
Il poursuit qu’aussi nombreuses soient nos prières ou dévotions, si nos rapports avec nos semblables ne sont pas sains, le Seigneur nous accueillera avec Sa main gauche le jour de la résurrection. Que Dieu nous en préserve !
Je me rappelle avoir frémi avant de lui poser la question suivante : «que dois je faire pour avoir des rapports sains avec mes semblables». Il sourit et lance : «met en bandoulière l’éthique dans tout ce que tu entreprends dans la vie. Pour commencer, il ne faut jamais mentir et tâches d’être sincère avec toi même pour l’être avec les autres». Quelle belle leçon de morale ?
Il soutient que l’éthique est la mère de toutes les vertus : honnêteté, sincérité, tolérance, chasteté, générosité, tempérance, humilité, courage, justice…
Car, l’éthique se donne pour but d'indiquer comment les êtres humains doivent se comporter, agir et être, entre eux et envers ceux qui les entourent. La finalité de l´éthique fait donc d’elle-même une activité pratique. Il ne s’agit pas d’acquérir un savoir pour lui-même, mais d'agir avec la conscience d’une action sociétale responsable.
Hélas ! De nos jours, l’appât du gain facile et la recherche de prestige voire de «poste» ont déréglé tous les paramètres d’éthique. Et si l’éthique gouvernait nos actes ? A suivre…
Maké DANGNOKHO
Journaliste
Je disais dans une de mes contributions qu’aujourd’hui, nombreux sont nos compatriotes qui soutiennent que la société sénégalaise est malade. Certains pensent que les calamités naturelles et les difficultés conjoncturelles auxquelles nous sommes souvent confrontés, émanent de nos comportements peu enviables. L’homme est-il un loup pour l’homme ? Difficile à admettre mais, c’est la triste réalité. L’homme loup croit, par la méchanceté gratuite, pouvoir «détruire» son prochain. Oubliant que seul Dieu, le Tout Puissant, le Très Miséricordieux, est maître de notre destin. Le Juge Kéba Mbaye disait que l’éthique devrait être adoptée par notre pays comme la mesure de toute chose car, accompagnant le travail, elle est la condition sine qua non de la paix sociale, de l’harmonie nationale, de la solidarité et du développement.
A l’échelle inférieure, je disait que l’éthique devrait être adoptée par chaque entreprise pour l’éclosion des talents, l’apaisement du climat social et l’accroissement de la productivité, c'est-à-dire, la création de richesses. Aujourd’hui, plus que jamais, beaucoup d’entreprises font faillite à cause du manque d’éthique dans la gestion des ressources humaines et financières. Le clientélisme et le clanisme sont souvent érigés en mode de gestion.
D’ailleurs, je voudrais rappeler encore cette confidence d’un planton à la retraite qui m’a confié : «j’étais planton dans une entreprise de la place où j’ai travaillé avec 7 directeurs généraux pendant une trentaine d’années. Parmi eux, seul un directeur est sorti par la grande porte. La raison est simple : l’éthique gouvernait tous ses actes. Sa devise se résumait au triptyque : justice, équité et objectivité».
A son avis, le déficit d’éthique a fait qu’aujourd’hui, les valeurs positives sont laissées en rade au profit de la mesquinerie, la tromperie, la bassesse, l’hypocrisie, le trafic d’influence, le mensonge, la tortuosité…
Il poursuit qu’aussi nombreuses soient nos prières ou dévotions, si nos rapports avec nos semblables ne sont pas sains, le Seigneur nous accueillera avec Sa main gauche le jour de la résurrection. Que Dieu nous en préserve !
Je me rappelle avoir frémi avant de lui poser la question suivante : «que dois je faire pour avoir des rapports sains avec mes semblables». Il sourit et lance : «met en bandoulière l’éthique dans tout ce que tu entreprends dans la vie. Pour commencer, il ne faut jamais mentir et tâches d’être sincère avec toi même pour l’être avec les autres». Quelle belle leçon de morale ?
Il soutient que l’éthique est la mère de toutes les vertus : honnêteté, sincérité, tolérance, chasteté, générosité, tempérance, humilité, courage, justice…
Car, l’éthique se donne pour but d'indiquer comment les êtres humains doivent se comporter, agir et être, entre eux et envers ceux qui les entourent. La finalité de l´éthique fait donc d’elle-même une activité pratique. Il ne s’agit pas d’acquérir un savoir pour lui-même, mais d'agir avec la conscience d’une action sociétale responsable.
Hélas ! De nos jours, l’appât du gain facile et la recherche de prestige voire de «poste» ont déréglé tous les paramètres d’éthique. Et si l’éthique gouvernait nos actes ? A suivre…
Maké DANGNOKHO
Journaliste
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