Il sera la mascotte de la prochaine Coupe d'Afrique des nations, il a donné son nom à l’équipe nationale football et il est l’emblème de la Côte d’Ivoire. L’éléphant, l’un des plus gros mammifères terrestres, a vu sa population divisée par cinq en moins de 50 ans en terre d’Éburnie, principalement en raison de la déforestation massive qui a touché le pays. De 3 000 spécimens dans les années 1970-1980, le pays n’en compte plus qu’environ 500.
Le gouvernement annonce désormais son intention d’assurer sa protection. Selon le ministère des Eaux et Forêts, qui pilote le projet, deux sites pourraient être préconisés pour la création de sanctuaires d’éléphants. Une idée inspirée par une visite d’une délégation du ministère en Afrique du Sud, où de tels sanctuaires existent depuis de nombreuses années. L’un devrait se situer en zone de savane, dans le nord du pays, et l’autre en zone forestière, au centre ou à l’est du territoire.
Mais deux représentants d’ONG spécialisées dans la protection des espèces animales craignent un effet d’annonce, alors qu’aucun élément concret n’a été annoncé : ni le lieu, ni la date d’ouverture, ni les modalités de fonctionnement, ni les fonds qui serviront à développer cette initiative.
D’autre part, ces ONG n’ont pas été associées au projet de sanctuaire faunique. À ce jour, seul un parc privé situé non loin de Bouaké propose de recueillir les éléphants afin de les protéger. Les éléphants provoquent régulièrement des dégâts dans les cultures ou dans les villages. À la mi-novembre, un homme a été tué par un pachyderme dans les environs de Daloa, ce qui a précipité l’organisation d’une capture pour transférer l’éléphant dans la réserve privée du N’Zi Lodge. Le projet de loi prévoit d’ailleurs de dédommager les habitants victimes des dégâts causés par les éléphants.
Le gouvernement annonce désormais son intention d’assurer sa protection. Selon le ministère des Eaux et Forêts, qui pilote le projet, deux sites pourraient être préconisés pour la création de sanctuaires d’éléphants. Une idée inspirée par une visite d’une délégation du ministère en Afrique du Sud, où de tels sanctuaires existent depuis de nombreuses années. L’un devrait se situer en zone de savane, dans le nord du pays, et l’autre en zone forestière, au centre ou à l’est du territoire.
Mais deux représentants d’ONG spécialisées dans la protection des espèces animales craignent un effet d’annonce, alors qu’aucun élément concret n’a été annoncé : ni le lieu, ni la date d’ouverture, ni les modalités de fonctionnement, ni les fonds qui serviront à développer cette initiative.
D’autre part, ces ONG n’ont pas été associées au projet de sanctuaire faunique. À ce jour, seul un parc privé situé non loin de Bouaké propose de recueillir les éléphants afin de les protéger. Les éléphants provoquent régulièrement des dégâts dans les cultures ou dans les villages. À la mi-novembre, un homme a été tué par un pachyderme dans les environs de Daloa, ce qui a précipité l’organisation d’une capture pour transférer l’éléphant dans la réserve privée du N’Zi Lodge. Le projet de loi prévoit d’ailleurs de dédommager les habitants victimes des dégâts causés par les éléphants.
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