Salimatou, âgée de 19 ans, fait partie des nouveaux majeurs ciblés par cette campagne. À quelques minutes de la fermeture de ce centre d’enrôlement, elle arrive précipitamment, bien décidée à s’inscrire pour voter pour la toute première fois de sa vie. Une expérience qu’elle raconte avec émotion.
« J’avais peur qu’ils ferment. Je courais même pour venir, jusqu’à je transpirais. Je voulais venir plus tôt, mais comme je n’avais pas le temps... Je partais à l’école. C’est pour cela que je suis venu aujourd’hui. En tout cas, c'est une fierté. Au moins, je pourrais dire à mes amies que je peux voter celui que je veux », raconte la jeune fille.
Durant les 30 jours qu’a duré l’opération, ce centre d’Adjamé Williamsville n’a accueilli en moyenne qu’une dizaine de personnes par jour, selon Flora, la cheffe du bureau. Une affluence faible, mais en hausse progressive, portée par la mobilisation des partis politiques.
« Les premiers jours, il n’y avait pas beaucoup de personnes, mais après ça les gens ont commencé à venir un peu et ici peut-être notre chance, c'est qu'il y a les représentants des parties politiques qui sensibilisent eux-mêmes leurs différents partisans qui les envoient pour se faire enrôler », explique-t-elle.
À la date du 9 novembre, soit la veille de la prolongation de l’opération, environ 500 000 nouvelles demandes d’inscription avaient été enregistrées par la Commission électorale indépendante. Les prochaines étapes : l’analyse des données, la publication des listes provisoires, puis la période de contentieux avant les listes définitives, attendues à la mi-2025.
« J’avais peur qu’ils ferment. Je courais même pour venir, jusqu’à je transpirais. Je voulais venir plus tôt, mais comme je n’avais pas le temps... Je partais à l’école. C’est pour cela que je suis venu aujourd’hui. En tout cas, c'est une fierté. Au moins, je pourrais dire à mes amies que je peux voter celui que je veux », raconte la jeune fille.
Durant les 30 jours qu’a duré l’opération, ce centre d’Adjamé Williamsville n’a accueilli en moyenne qu’une dizaine de personnes par jour, selon Flora, la cheffe du bureau. Une affluence faible, mais en hausse progressive, portée par la mobilisation des partis politiques.
« Les premiers jours, il n’y avait pas beaucoup de personnes, mais après ça les gens ont commencé à venir un peu et ici peut-être notre chance, c'est qu'il y a les représentants des parties politiques qui sensibilisent eux-mêmes leurs différents partisans qui les envoient pour se faire enrôler », explique-t-elle.
À la date du 9 novembre, soit la veille de la prolongation de l’opération, environ 500 000 nouvelles demandes d’inscription avaient été enregistrées par la Commission électorale indépendante. Les prochaines étapes : l’analyse des données, la publication des listes provisoires, puis la période de contentieux avant les listes définitives, attendues à la mi-2025.
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