Les cercueils sont alignés sous le hall des pompes funèbres de Treichville, dans la commune d'Abidjan. Les familles, venues de tout le pays, attendent depuis deux ans de pouvoir inhumer dignement leurs proches.
Le fils de Gisèle Detalbi a été exécuté par des miliciens à Abidjan : « J'ai fait deux ans avec le corps de mon fils derrière ma maison. Aujourd'hui, j'ai eu un soulagement mais je suis peinée, vraiment peinée. Pour un rien, l'enfant meurt, pour un rien ! Il n'est pas politicien, il n'est pas milicien, il n'est rien, mais aujourd'hui il a perdu sa vie ».
Tous réclament aujourd'hui justice. La lenteur des enquêtes est vivement critiquée par les défenseurs des droits de l'homme, mais Gnénéma Mamadou Coulibaly, le Garde des Sceaux, promet des avancées : « Le gouvernement vous donne l'assurance que tout sera mis en œuvre pour que la vérité se manifeste et que justice soit rendue à ceux qui ont été si brutalement arrachés à votre affection ».
500 exhumations prévues
Les drapeaux qui ornent les cercueils sont remis aux familles. Il n'y en a que cinq sur les 22 corps identifiés : il s'agit d'une cérémonie symbolique et les parents n'ont pas les moyens de payer des funérailles.
« Depuis la crise il n'y a pas eu d'action d'envergure du gouvernement en leur faveur, regrette Issiaka Diaby, le président du Collectif des victimes de Côte d'Ivoire. Il faut absolument des mesures d'accompagnement qui leur permettront de faire les funérailles dignement de leurs proches disparus ».
Le gouvernement a prévu 500 exhumations d'ici la fin de l'année. D'après l'ONU, 3 000 personnes sont mortes pendant la crise post-électorale.
Le fils de Gisèle Detalbi a été exécuté par des miliciens à Abidjan : « J'ai fait deux ans avec le corps de mon fils derrière ma maison. Aujourd'hui, j'ai eu un soulagement mais je suis peinée, vraiment peinée. Pour un rien, l'enfant meurt, pour un rien ! Il n'est pas politicien, il n'est pas milicien, il n'est rien, mais aujourd'hui il a perdu sa vie ».
Tous réclament aujourd'hui justice. La lenteur des enquêtes est vivement critiquée par les défenseurs des droits de l'homme, mais Gnénéma Mamadou Coulibaly, le Garde des Sceaux, promet des avancées : « Le gouvernement vous donne l'assurance que tout sera mis en œuvre pour que la vérité se manifeste et que justice soit rendue à ceux qui ont été si brutalement arrachés à votre affection ».
500 exhumations prévues
Les drapeaux qui ornent les cercueils sont remis aux familles. Il n'y en a que cinq sur les 22 corps identifiés : il s'agit d'une cérémonie symbolique et les parents n'ont pas les moyens de payer des funérailles.
« Depuis la crise il n'y a pas eu d'action d'envergure du gouvernement en leur faveur, regrette Issiaka Diaby, le président du Collectif des victimes de Côte d'Ivoire. Il faut absolument des mesures d'accompagnement qui leur permettront de faire les funérailles dignement de leurs proches disparus ».
Le gouvernement a prévu 500 exhumations d'ici la fin de l'année. D'après l'ONU, 3 000 personnes sont mortes pendant la crise post-électorale.
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