« Le coup d’Etat a eu lieu mais n'a pas encore réussi », résumait hier un observateur de Bamako. Trois jours après le putsch, selon plusieurs sources, les mutins peinent à rallier l'armée dans son ensemble. A Kati dans leur QG, ils sont entourés de soldats, gendarmes, policiers y compris de certains paras, mais les hauts gradés n'ont, semble-t-il, pas suivi du moins officiellement.
Conscient de l'inexpérience des mutins, le capitaine Sanogo, le chef du CNRDRE, le Comité national pour le redressement de la démocratie et la restauration de l'Etat, a très vite consulté plusieurs leaders de la société civile et politique malienne afin d'obtenir rapidement la confiance d'une majorité. Mais dans la classe politique, la démarche est restée vaine : la plupart des grands partis ont condamné fermement le coup d'Etat, demandant le retour immédiat de l'ordre constitutionnel.
A l'étranger, là encore la condamnation est unanime, assortie comme pour les Etats-Unis ou d'autres partenaires, de menaces de suspension de l'aide économique au Mali. Une mission conjointe UA-Cedeao est attendue ce samedi 24 mars à Bamako pour rencontrer les mutins et leur demander de rétablir l'Etat de droit.
Reste le cas du président Amadou ToumaniTouré. Il serait réfugié depuis le début du coup d'Etat dans un camp militaire de la ville, entouré de ses soutiens, les bérets rouges, son corps d'origine. Des négociations seraient en cours entre le chef d'Etat renversé et les mutins. Difficile encore de savoir qui aujourd'hui tient effectivement l'Etat du Mali.
Réactions de la classe politique
A cinq semaines du premier tour de la présidentielle, l'organsiation politique est totalement chamboulée. Les principaux partis politiques maliens condamnent le coup d'Etat. Vendredi, dans une déclaration commune, dix partis dont l'ADEMA, l’Alliance pour la démocratie au Mali, l'URD, Union pour la république et la démocratie, ou le PDS, « ont demandé que le rétablissement de la paix dans le nord du pays et l'organisation d'élections libres et transparentes soient les deux priorités du moment », comme le confirme Maître Kassoum Tapo, porte-parole de l' ADEMA.
RFI
Conscient de l'inexpérience des mutins, le capitaine Sanogo, le chef du CNRDRE, le Comité national pour le redressement de la démocratie et la restauration de l'Etat, a très vite consulté plusieurs leaders de la société civile et politique malienne afin d'obtenir rapidement la confiance d'une majorité. Mais dans la classe politique, la démarche est restée vaine : la plupart des grands partis ont condamné fermement le coup d'Etat, demandant le retour immédiat de l'ordre constitutionnel.
A l'étranger, là encore la condamnation est unanime, assortie comme pour les Etats-Unis ou d'autres partenaires, de menaces de suspension de l'aide économique au Mali. Une mission conjointe UA-Cedeao est attendue ce samedi 24 mars à Bamako pour rencontrer les mutins et leur demander de rétablir l'Etat de droit.
Reste le cas du président Amadou ToumaniTouré. Il serait réfugié depuis le début du coup d'Etat dans un camp militaire de la ville, entouré de ses soutiens, les bérets rouges, son corps d'origine. Des négociations seraient en cours entre le chef d'Etat renversé et les mutins. Difficile encore de savoir qui aujourd'hui tient effectivement l'Etat du Mali.
Réactions de la classe politique
A cinq semaines du premier tour de la présidentielle, l'organsiation politique est totalement chamboulée. Les principaux partis politiques maliens condamnent le coup d'Etat. Vendredi, dans une déclaration commune, dix partis dont l'ADEMA, l’Alliance pour la démocratie au Mali, l'URD, Union pour la république et la démocratie, ou le PDS, « ont demandé que le rétablissement de la paix dans le nord du pays et l'organisation d'élections libres et transparentes soient les deux priorités du moment », comme le confirme Maître Kassoum Tapo, porte-parole de l' ADEMA.
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