Au Sénégal, après le phénomène des « bride to be », (enterrement de vie de jeune fille) la tendance du hénné time a suivi. Durant la cérémonie, la future mariée est entourée de ses « dames d’honneur » vêtues de vêtements traditionnels, épouvantails à la main se mettent en deux colonnes face à face et à côté, la future mariée assise comme une reine. « Bogomans » (batteurs de tam-tam) assurent le spectacle. L’exhibitionnisme sexuel, la vulgarité et le laissé aller sont les maîtres de cérémonie. Aux rythmes du tam-tam, elles se libèrent complètement exhibant leurs sous-vêtements, lingeries et leurs perles de rein. Comme envoûtées par le rythme effréné des tam-tams, elles entament des pas de denses très révélateurs et indécents.
« Si je me marie et que ma femme fait cela c’est la fin on va arrêter le mariage. Je n’aime pas les foutaises », fulmine Ibrahima. Marié depuis bientôt 10 ans et père de trois enfants, il indexe les « bongomans », comme étant les principaux fautifs de ce qui s’y passe. « Tout ce qui se passe dans les hénnés time est de la faute de ces soi-disant bongomans. Ils sont les principaux incitateurs de cette débauche. Pendant la cérémonie elles disent des choses tellement vulgaires et ce devant la présence de personne âge. Leur n’est que vulgarité et évocation de sexe. Comment peut ton demander à une fille qui se trouve devant ses parents à qui appartient ton sexe et sans pudeur elle répond en désignant son mari. On n’est dans quelle société finalement toutes les bonnes pratiques ont disparu avec la pudeur qui n’est plus présente ; malheureuses dans la société sénégalaise. En plus de cela c’est un gaspillage d’argent les invitées ont tendance à chercher à se démarquer des autres et feront du « battré » (jeter des billets d'argent sur les griots) inutilement. Vraiment c’est un phénomène inquiétant que je déplore heureusement que je me suis marié avant que ça arrive », charge M. Keita.
« Si je me marie et que ma femme fait cela c’est la fin on va arrêter le mariage. Je n’aime pas les foutaises », fulmine Ibrahima. Marié depuis bientôt 10 ans et père de trois enfants, il indexe les « bongomans », comme étant les principaux fautifs de ce qui s’y passe. « Tout ce qui se passe dans les hénnés time est de la faute de ces soi-disant bongomans. Ils sont les principaux incitateurs de cette débauche. Pendant la cérémonie elles disent des choses tellement vulgaires et ce devant la présence de personne âge. Leur n’est que vulgarité et évocation de sexe. Comment peut ton demander à une fille qui se trouve devant ses parents à qui appartient ton sexe et sans pudeur elle répond en désignant son mari. On n’est dans quelle société finalement toutes les bonnes pratiques ont disparu avec la pudeur qui n’est plus présente ; malheureuses dans la société sénégalaise. En plus de cela c’est un gaspillage d’argent les invitées ont tendance à chercher à se démarquer des autres et feront du « battré » (jeter des billets d'argent sur les griots) inutilement. Vraiment c’est un phénomène inquiétant que je déplore heureusement que je me suis marié avant que ça arrive », charge M. Keita.
La cérémonie du henné (de l'hébreu « hen », qui signifie « trouver grâce ») est un événement très spécial dans certaines cultures. Autrefois, ladite cérémonie se tenait quelques jours avant le mariage religieux. Elle se pratique entre femmes, souvent au domicile des parents de la mariée. Et avait pour but d'embellir la mariée pour son futur mariage, d'apporter paix et prospérité au couple, mais aussi de protéger la mariée contre le mauvais œil. Ce qui de nos jours, est totalement perdu de vue par la nouvelle génération qui est en train de profaner, de changer et de rendre vulgaire cette noble pratique d’antan. Pour Mariéme Samb et Awa Dieng, les Sénégalaises ont la mauvaise habitude de suivre la tendance au point de devenir hors tendance.
« Les jeunes filles Sénégalaises suivent tellement ce qui est à la mode qu’elles en oublient le plus important qui est le mariage, un engagement très important. Tout ce qui devrait être vu en privé est étalé sur la place publique, chose qui n’est pas normal faut vraiment qu’on revoit nos priorités vis à vis du mariage. Nous sommes un peuple qui évolue en fonction de la mode venue d’ailleurs. Le henné time n’est pas contraire à nos pratiques. Cependant, le concept serait plus intéressant si les coutumes y étaient vraiment valorisées. Il est difficile de distinguer les ethnies tellement c’est quasiment pareil partout. En célébrant par ignorance, le débordement est inévitable. Si nous célébrions nos « hénné time » ou mariages traditionnels dans d’autres cultures conformément à nos ethnies, il n’y aurait eu point de vulgarité. L’excès est partie intégrante de l’ignorance », expliquent-elles.
Jouant un rôle esthétique important, le henné embellit mais il sert aussi à apporter la Baraka, la chance et la protection divine, aux futurs époux. Cette pratique n’est nullement nécessaire vu que ce n’est pas inscrit dans la religion. Par contre elle existe bien dans certaines ethnies comme les halpulaars. Khardiata Ka, peulh d’origine, mariée et mère de 3 enfants soutien qu’elle ne connait pas la vulgarité dans laquelle le hénné time est célébré maintenant. À l'en croire dans la culture pulaar, la cérémonie de hénné se passait seulement en présence des proches ou des chanteurs traditionnels chanter en peulh.
« Les jeunes filles Sénégalaises suivent tellement ce qui est à la mode qu’elles en oublient le plus important qui est le mariage, un engagement très important. Tout ce qui devrait être vu en privé est étalé sur la place publique, chose qui n’est pas normal faut vraiment qu’on revoit nos priorités vis à vis du mariage. Nous sommes un peuple qui évolue en fonction de la mode venue d’ailleurs. Le henné time n’est pas contraire à nos pratiques. Cependant, le concept serait plus intéressant si les coutumes y étaient vraiment valorisées. Il est difficile de distinguer les ethnies tellement c’est quasiment pareil partout. En célébrant par ignorance, le débordement est inévitable. Si nous célébrions nos « hénné time » ou mariages traditionnels dans d’autres cultures conformément à nos ethnies, il n’y aurait eu point de vulgarité. L’excès est partie intégrante de l’ignorance », expliquent-elles.
Jouant un rôle esthétique important, le henné embellit mais il sert aussi à apporter la Baraka, la chance et la protection divine, aux futurs époux. Cette pratique n’est nullement nécessaire vu que ce n’est pas inscrit dans la religion. Par contre elle existe bien dans certaines ethnies comme les halpulaars. Khardiata Ka, peulh d’origine, mariée et mère de 3 enfants soutien qu’elle ne connait pas la vulgarité dans laquelle le hénné time est célébré maintenant. À l'en croire dans la culture pulaar, la cérémonie de hénné se passait seulement en présence des proches ou des chanteurs traditionnels chanter en peulh.
Photographe de profession, Saliou Ndoye, affirme que même si la célébration à beaucoup changer cela n’impacte pas son travail. « Des fois on rencontre toutes sortes de mariés. Certaines ne sont pas trop dans ces choses de hénné time là. Mais comme c’est devenu une case ou toutes les filles veulent passes et elles font n’importe quoi pour se démarquer en se retrouvant poster sur Tik Tok, Facebook, etc. Tu vois toutes sortes d’organisations, d’habillements, au début j’étais surpris et gêné mais au fil des jours je me suis habitué à les voir en « béthio » (petit pagne troué pour séduire son mari) en train de se déhancher sans retenu. Ce qui m’intéresse dans ces évènements, c’est de faire mon travail de photographe et d’être payé », témoigne M. Ndoye. Toutefois, il invite les jeunes sénégalaises à se ressaisir car aucun homme voir la future mère de ses enfants avoir de tels comportements.
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