
Je suis déjà très content d’avoir joué parce qu'il y a à peine dix jours, je n’étais même pas sûr d’être sur le terrain. Grâce à Dieu et grâce au travail fourni par tous les médecins, et grâce aussi aux prières de tout un peuple et de tout un continent aujourd’hui, je suis apte.
C’était un risque ou bien vous aviez des assurances que votre avant-bras allait tenir ?
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A chaque fois que l’on est sur un terrain de foot, même sans avoir une fracture du bras, il y a des risques. Maintenant, il faut bien que tout le monde soit conscient que je ne serais jamais venu sur un terrain dix jours après une fracture si j’avais pensé ne pas pouvoir jouer. L’important c’était de rejouer, de retrouver quelques sensations, de faire des efforts, d’être un peu fatigué. Cela faisait dix jours que je n’avais pas joué. Voilà, c’est le principal.
Et ce 0-0 ?
Sachant que nos deux premiers matchs en 2006 se sont terminés par des défaites, prendre un point aujourd’hui, c’est positif. A la fin, il y avait moyen de faire mieux mais bon, on ne vas pas cracher dans la soupe. On va prendre ce qu’on nous a donné, c'est-à-dire le point du match nul.
Votre entrée en jeu a fait du bien ?
Je ne sais pas si ma rentrée a fait du bien à mes coéquipiers, c’est à eux de le dire mais moi, en tout cas, j’étais fier de renter dans cette équipe.