Les tensions entre le gouvernement et les syndicats de l’éducation nationale atteignent un nouveau seuil. Le G7 (Les sept syndicats représentatifs du secteur de l'éducation et de la formation) a tenu une conférence de presse hier vendredi pour exprimer « son mécontentement face à l'immobilisme, au mépris et au dilatoire des autorités. »
Alors que le gouvernement souhaite la signature d’un pacte de stabilité sociale, le G7 refuse de s’engager tant que ses revendications ne sont pas prises en compte. En guise de protestation, les syndicats ont boycotté une rencontre avec les autorités, préférant s’adresser directement à la presse, rapporte Le Quotidien.
Les syndicalistes dénoncent « le gel du dialogue social, pourtant institutionnalisé par l’arrêté 17094 sur la représentativité syndicale dans l’éducation et la formation ». Ils rappellent que leur demande de rencontre avec le président de la République est restée « sans suite », tout comme la rencontre promise avec le Premier ministre, annoncée par le Ministère de la Fonction publique.
Au-delà du dialogue bloqué, le G7 fustige également le retard dans la mise en œuvre des réformes structurellespromises dans le cadre de la grande rencontre tripartite du 27 février 2025. « Ce regrettable immobilisme plombe d’importantes réformes qui pourraient améliorer notre système éducatif », regrettent les syndicats.
Selon toujours le journal, ils pointent également du doigt les lenteurs dans l’application des accords. Ce, en soulignant que « seule la revalorisation des rémunérations a commencé à être appliquée, sans pour autant corriger l’iniquité salariale. »
Les autres engagements restent en suspens, notamment « la gestion des carrières et des formations, l’octroi du prêt au logement (DMC), la mise en place des passerelles professionnelles, l’institutionnalisation du corps des administrateurs, la régularité du concours des Inspecteurs de l'Éducation et de la Formation (IEMs). »
Un sentiment d’exclusion et de mépris
Pour le G7, le gouvernement adopte « une démarche d’exclusion à l’encontre des syndicats. » Ils dénoncent l’agenda du ministère du Travail, qui « écarte les syndicats représentatifs des rencontres sectorielles et exclut même les ministères de l'Éducation nationale et de la Formation professionnelle. Ce mépris ne peut qu’être inefficace et compromet la pacification de l’espace scolaire. »
Face à cette situation, les syndicats du G7 exigent « le respect de l’arrêté sur la représentativité syndicale, une révision de l’agenda des rencontres pour intégrer toutes les préoccupations du secteur, la participation des ministères de l’Éducation et de la Formation professionnelle aux discussions, le respect du format de la grande rencontre tripartite, l’implication des OSC dans le processus de dialogue. »
Le G7 rappelle enfin que « le respect des accords signés et l’ouverture de nouvelles négociations restent les seuls moyens d’assurer la stabilité du secteur de l’éducation et de la formation. »
Alors que le gouvernement souhaite la signature d’un pacte de stabilité sociale, le G7 refuse de s’engager tant que ses revendications ne sont pas prises en compte. En guise de protestation, les syndicats ont boycotté une rencontre avec les autorités, préférant s’adresser directement à la presse, rapporte Le Quotidien.
Les syndicalistes dénoncent « le gel du dialogue social, pourtant institutionnalisé par l’arrêté 17094 sur la représentativité syndicale dans l’éducation et la formation ». Ils rappellent que leur demande de rencontre avec le président de la République est restée « sans suite », tout comme la rencontre promise avec le Premier ministre, annoncée par le Ministère de la Fonction publique.
Au-delà du dialogue bloqué, le G7 fustige également le retard dans la mise en œuvre des réformes structurellespromises dans le cadre de la grande rencontre tripartite du 27 février 2025. « Ce regrettable immobilisme plombe d’importantes réformes qui pourraient améliorer notre système éducatif », regrettent les syndicats.
Selon toujours le journal, ils pointent également du doigt les lenteurs dans l’application des accords. Ce, en soulignant que « seule la revalorisation des rémunérations a commencé à être appliquée, sans pour autant corriger l’iniquité salariale. »
Les autres engagements restent en suspens, notamment « la gestion des carrières et des formations, l’octroi du prêt au logement (DMC), la mise en place des passerelles professionnelles, l’institutionnalisation du corps des administrateurs, la régularité du concours des Inspecteurs de l'Éducation et de la Formation (IEMs). »
Un sentiment d’exclusion et de mépris
Pour le G7, le gouvernement adopte « une démarche d’exclusion à l’encontre des syndicats. » Ils dénoncent l’agenda du ministère du Travail, qui « écarte les syndicats représentatifs des rencontres sectorielles et exclut même les ministères de l'Éducation nationale et de la Formation professionnelle. Ce mépris ne peut qu’être inefficace et compromet la pacification de l’espace scolaire. »
Face à cette situation, les syndicats du G7 exigent « le respect de l’arrêté sur la représentativité syndicale, une révision de l’agenda des rencontres pour intégrer toutes les préoccupations du secteur, la participation des ministères de l’Éducation et de la Formation professionnelle aux discussions, le respect du format de la grande rencontre tripartite, l’implication des OSC dans le processus de dialogue. »
Le G7 rappelle enfin que « le respect des accords signés et l’ouverture de nouvelles négociations restent les seuls moyens d’assurer la stabilité du secteur de l’éducation et de la formation. »
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