« On est trop fatigué, on a soif aussi », lancent en cœur et avec le sourire des jeunes femmes qui suivent le processus électoral au centre de vote École Sainte-Anne / Gare centrale, situé dans le quartier de la Gombe. Un des responsables du site confirme : le vote, qui a commencé avec du retard, a duré jusqu’à 22 heures dans certains bureaux et le dépouillement manuel a commencé dans la foulée.
Il a duré toute la nuit et s’est achevé vers 8h, ce jeudi 21 décembre 2023, dans le bureau 1A. À l’intérieur de cette petite salle de classe, un immense tableau noir et des pupitres disposés çà et là : assis, six agents de la Commission nationale électorale indépendante (Céni), chasuble bleue sur le dos, vérifient les résultats et expliquent la suite des événements à une dizaine de témoins éreintés après une nuit blanche.
Une voix d’écart entre dépouillement manuel et résultats numériques : on revérifie
La cheffe du centre vient à plusieurs reprises s’assurer que tout fonctionne. Un conseiller de la Céni, la Commission électorale, spécialisé en audit interne, effectue lui une visite des lieux. On lui a rapporté un incident qui y aurait entravé le bon déroulement du scrutin, la veille : fausse alerte, conclut-il.
Un des agents extrait de la machine à voter de longs procès-verbaux, sous le regard concentré de ses collègues : scores de la présidentielle, puis des législatives, ceux des provinciales en enfin communales partielles. Tout est repassé au crible. « Comme vous le voyez, ça marche. Le système fonctionne. Il n’y a pas de soucis », assure le plus âgé d’entre eux.
Il a duré toute la nuit et s’est achevé vers 8h, ce jeudi 21 décembre 2023, dans le bureau 1A. À l’intérieur de cette petite salle de classe, un immense tableau noir et des pupitres disposés çà et là : assis, six agents de la Commission nationale électorale indépendante (Céni), chasuble bleue sur le dos, vérifient les résultats et expliquent la suite des événements à une dizaine de témoins éreintés après une nuit blanche.
Une voix d’écart entre dépouillement manuel et résultats numériques : on revérifie
La cheffe du centre vient à plusieurs reprises s’assurer que tout fonctionne. Un conseiller de la Céni, la Commission électorale, spécialisé en audit interne, effectue lui une visite des lieux. On lui a rapporté un incident qui y aurait entravé le bon déroulement du scrutin, la veille : fausse alerte, conclut-il.
Un des agents extrait de la machine à voter de longs procès-verbaux, sous le regard concentré de ses collègues : scores de la présidentielle, puis des législatives, ceux des provinciales en enfin communales partielles. Tout est repassé au crible. « Comme vous le voyez, ça marche. Le système fonctionne. Il n’y a pas de soucis », assure le plus âgé d’entre eux.
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