« Déclaration politique sur la fraude », c'est le titre du communiqué diffusé par Moïse Katumbi et ses alliés politiques qui estiment que le processus électoral est « bâclé et frauduleux ». Un communiqué repris ce dimanche lors d'une conférence de presse. Au micro, le porte-parole du candidat, Hervé Diakiese a notamment appelé à « l'annulation immédiate des élections [...]. La fraude ayant tout corrompu, nous ne pouvions penser qu'à une simple logique : l'annulation pure et simple de cette mascarade, cette farce indigne du peuple congolais. »
Avant Moïse Katumbi, ce sont Martin Fayulu et Denis Mukwege qui ont dénoncé un « simulacre d'élections » et appelé notamment à une manifestation mercredi prochain. À Faden House, l'Hôtel de Martin Fayulu, l'atmosphère est électrique. Les militants de Lamuka expriment leur colère dans l'une des dernières réunions avant la manifestation prévue mercredi. Martin Fayulu, lui, se dit déterminé à obtenir l’organisation de nouvelles élections, explique-t-il au micro de notre correspondant à Kinshasa, Patient Ligodi. « Nous n’attendons pas les résultats. La fraude corrompt tout. Il y a des bureaux de vote, surtout, on sait que je suis le plus fort, qui n’ont pas ouvert. À Masimanimba, dans les provinces de Kwilu, ils n’ont pas organisé les élections ».
Le camp de Tshisekedi compile les résultats de son côté aussi
Autant de critiques balayées par le camp du pouvoir qui rappelle que c'est une fois les résultats des élections annoncés que des recours seront possibles. « Nous nous le disions depuis plus de deux mois, les opposants préparaient la contestation et pas les élections, déclare Patrick Muyaya, porte-parole du gouvernement. Nous restons sereins, même s'il y a eu effectivement des difficultés d'ordres logistiques. Maintenant, je pense que tout le monde devrait garder son sang-froid et être serein, parce qu'au bout du compte, il y aura un vainqueur qui sera la République démocratique du Congo. »
Dans le quartier GB, QG de campagne de Félix Tshisekedi, l'ambiance est sereine. Ici, l’ambition est de rassembler le maximum de preuve de suffrages exprimés en faveur du président sortant. Avec son fichier Excel ouvert, casque collé aux oreilles, Mireille est concentrée : « Nous avons reçu des PV. Et là, nous sommes en train de remplir et de mettre des résultats dans l’application ».
Mireille fait partie des agents qui se relaient matin et soir dans ce centre, tous placés sous la supervision de Jacquemain Shabani, co-directeur de campagne de Félix Tshisekedi. Lui, ses yeux sont fixés sur un grand écran, qui occupe le fond de cet open space. Il explique : « Nos PV proviennent de ces provinces. Là où vous voyez les pointillés. Là où vous voyez le vide, c’est là où nos coordinations de surveillance n’ont pas encore transmis les informations ». Jacquemain Shabani affirme avoir déployé près de 200 000 témoins dont la mission est d’envoyer les PV et toutes les autres informations sur le déroulement des opérations de vote.
Lors de son point presse, le porte-parole du gouvernement a aussi indiqué qu'aucun trouble à l'ordre public ne serait toléré.
Avant Moïse Katumbi, ce sont Martin Fayulu et Denis Mukwege qui ont dénoncé un « simulacre d'élections » et appelé notamment à une manifestation mercredi prochain. À Faden House, l'Hôtel de Martin Fayulu, l'atmosphère est électrique. Les militants de Lamuka expriment leur colère dans l'une des dernières réunions avant la manifestation prévue mercredi. Martin Fayulu, lui, se dit déterminé à obtenir l’organisation de nouvelles élections, explique-t-il au micro de notre correspondant à Kinshasa, Patient Ligodi. « Nous n’attendons pas les résultats. La fraude corrompt tout. Il y a des bureaux de vote, surtout, on sait que je suis le plus fort, qui n’ont pas ouvert. À Masimanimba, dans les provinces de Kwilu, ils n’ont pas organisé les élections ».
Le camp de Tshisekedi compile les résultats de son côté aussi
Autant de critiques balayées par le camp du pouvoir qui rappelle que c'est une fois les résultats des élections annoncés que des recours seront possibles. « Nous nous le disions depuis plus de deux mois, les opposants préparaient la contestation et pas les élections, déclare Patrick Muyaya, porte-parole du gouvernement. Nous restons sereins, même s'il y a eu effectivement des difficultés d'ordres logistiques. Maintenant, je pense que tout le monde devrait garder son sang-froid et être serein, parce qu'au bout du compte, il y aura un vainqueur qui sera la République démocratique du Congo. »
Dans le quartier GB, QG de campagne de Félix Tshisekedi, l'ambiance est sereine. Ici, l’ambition est de rassembler le maximum de preuve de suffrages exprimés en faveur du président sortant. Avec son fichier Excel ouvert, casque collé aux oreilles, Mireille est concentrée : « Nous avons reçu des PV. Et là, nous sommes en train de remplir et de mettre des résultats dans l’application ».
Mireille fait partie des agents qui se relaient matin et soir dans ce centre, tous placés sous la supervision de Jacquemain Shabani, co-directeur de campagne de Félix Tshisekedi. Lui, ses yeux sont fixés sur un grand écran, qui occupe le fond de cet open space. Il explique : « Nos PV proviennent de ces provinces. Là où vous voyez les pointillés. Là où vous voyez le vide, c’est là où nos coordinations de surveillance n’ont pas encore transmis les informations ». Jacquemain Shabani affirme avoir déployé près de 200 000 témoins dont la mission est d’envoyer les PV et toutes les autres informations sur le déroulement des opérations de vote.
Lors de son point presse, le porte-parole du gouvernement a aussi indiqué qu'aucun trouble à l'ordre public ne serait toléré.
Autres articles
-
Cameroun: le ministère de l'Administration territoriale interdit tout débat sur la santé de Paul Biya
-
Niger: des proches de l'ex-président Mohamed Bazoum déchus de leur nationalité
-
L'Égypte dément avoir mené des frappes aériennes au Soudan, pays voisin en guerre
-
Crises de 2002 et 2010 en Côte d’Ivoire: «Le résultat des enquêtes de la CPI est vraiment fondamental»
-
Soudan: un chef paramilitaire sanctionné par les États-Unis pour trafic d'armes