C’est sous les applaudissements que le convoi est arrivé à Bangui ce mardi 16 février. Hier, Abakar, un des chauffeurs de cette première rotation, était déjà prêt à repartir vers le Cameroun. « Lorsque nous sommes arrivés, nous avons appelé nos amis qui sont restés là-bas pour les rassurer, raconte-t-il. Ils sont aussitôt partis et sont actuellement à Bouar. Le niveau d'escorte que j'ai vu me rassure. Il n'y a rien à craindre, je vais charger et reprendre la route. »
Abakar a passé deux mois à Garoua Boulaï. C’est finalement escorté par les forces armées centrafricaines et les forces russes qu’il a pris la route. « J'apprécie la qualité de l'escorte que j'ai vu. Il y a même un hélicoptère en support aérien et même des escortes à moto. C'est rassurant », explique-t-il.
Un trajet de près de 600 kilomètres réalisé en un temps record cette fois-ci. Deux jours seulement pour rejoindre Bangui, explique cet autre chauffeur, qui déclare : « Avant, on mettait trois ou quatre jours pour arriver à Bangui. Grâce à l'escorte, on met deux jours. Nous sommes avec les alliés russes qui nous ont escorté depuis Garoua Boulaï. »
Un nouveau convoi est déjà parti du Cameroun. Environ un millier de camions attendent à la frontière. Hier, un porte-parole de la CPC [Coalition des patriotes pour le changement] a menacé de fermer le corridor. Un incident sécuritaire a eu lieu près de Baboua, dans une localité située entre la frontière camerounaise et la ville de Bouar sur le corridor de ravitaillement.
Abakar a passé deux mois à Garoua Boulaï. C’est finalement escorté par les forces armées centrafricaines et les forces russes qu’il a pris la route. « J'apprécie la qualité de l'escorte que j'ai vu. Il y a même un hélicoptère en support aérien et même des escortes à moto. C'est rassurant », explique-t-il.
Un trajet de près de 600 kilomètres réalisé en un temps record cette fois-ci. Deux jours seulement pour rejoindre Bangui, explique cet autre chauffeur, qui déclare : « Avant, on mettait trois ou quatre jours pour arriver à Bangui. Grâce à l'escorte, on met deux jours. Nous sommes avec les alliés russes qui nous ont escorté depuis Garoua Boulaï. »
Un nouveau convoi est déjà parti du Cameroun. Environ un millier de camions attendent à la frontière. Hier, un porte-parole de la CPC [Coalition des patriotes pour le changement] a menacé de fermer le corridor. Un incident sécuritaire a eu lieu près de Baboua, dans une localité située entre la frontière camerounaise et la ville de Bouar sur le corridor de ravitaillement.
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