Cette huitième série de mesures, soutenue par la Chine et la Russie, les plus proches soutiens de la Corée du Nord, vise à punir ce pays pour son essai nucléaire du 3 septembre. Par ses sanctions, chaque fois plus sévères, l'ONU veut pousser Pyongyang à négocier ses programmes d'armement nucléaire et conventionnel, jugés menaçants pour la stabilité mondiale.
Pour les Etats-Unis, le Royaume-Uni, la France ou l'Italie, la résolution adoptée lundi est « très solide » et « équilibrée ». L'ambassadrice américaine à l'ONU, Nikki Haley, s'est félicité du soutien des Chinois et des Russes, qui envoie un message d’unité. « Aujourd’hui, nous disons que le monde n’acceptera jamais une Corée du Nord dotée de l’arme nucléaire. Et aujourd’hui le Conseil de sécurité dit que si le régime nord-coréen ne met pas un terme à son programme nucléaire, on agira pour le faire nous-même… »
Nikki Haley a pourtant cherché à apaiser les tensions en estimant, contrairement à la semaine passée, qu’il restait une marge de négociation. « On ne recherche pas la guerre. Le régime nord-coréen n’a pas encore dépassé le point de non-retour. S’il accepte de mettre un terme à son programme nucléaire, il a son avenir devant lui. »
De quoi satisfaire les Chinois et les Russes, qui étaient très sceptiques à l’opportunité de nouvelles sanctions et qui ont appelé une nouvelle fois à la retenue et à la reprise des pourparlers à six le plus vite possible, explique notre correspondante à New York, Marie Bourreau.
Un premier texte revu à la baisse
Pour s'assurer du soutien de la Russie et de la Chine lors du vote, Washington a dû revoir à la baisse ses prétentions et renforcer les paragraphes liés à la recherche d'une solution « pacifique » à la crise. Les Etats-Unis voulaient un embargo total sur le pétrole. Il ne sera que partiel et progressif. Et le leader nord-coréen Kim Jong-un, lui, échappe à un gel de ses avoirs.
Mais les Américains ont tout de même obtenu l’interdiction des exportations de textile par Pyongyang, un embargo sur le gaz naturel, une inspection renforcée des navires nord-coréens et une réduction des travailleurs expatriés.
Pour les Etats-Unis, le Royaume-Uni, la France ou l'Italie, la résolution adoptée lundi est « très solide » et « équilibrée ». L'ambassadrice américaine à l'ONU, Nikki Haley, s'est félicité du soutien des Chinois et des Russes, qui envoie un message d’unité. « Aujourd’hui, nous disons que le monde n’acceptera jamais une Corée du Nord dotée de l’arme nucléaire. Et aujourd’hui le Conseil de sécurité dit que si le régime nord-coréen ne met pas un terme à son programme nucléaire, on agira pour le faire nous-même… »
Nikki Haley a pourtant cherché à apaiser les tensions en estimant, contrairement à la semaine passée, qu’il restait une marge de négociation. « On ne recherche pas la guerre. Le régime nord-coréen n’a pas encore dépassé le point de non-retour. S’il accepte de mettre un terme à son programme nucléaire, il a son avenir devant lui. »
De quoi satisfaire les Chinois et les Russes, qui étaient très sceptiques à l’opportunité de nouvelles sanctions et qui ont appelé une nouvelle fois à la retenue et à la reprise des pourparlers à six le plus vite possible, explique notre correspondante à New York, Marie Bourreau.
Un premier texte revu à la baisse
Pour s'assurer du soutien de la Russie et de la Chine lors du vote, Washington a dû revoir à la baisse ses prétentions et renforcer les paragraphes liés à la recherche d'une solution « pacifique » à la crise. Les Etats-Unis voulaient un embargo total sur le pétrole. Il ne sera que partiel et progressif. Et le leader nord-coréen Kim Jong-un, lui, échappe à un gel de ses avoirs.
Mais les Américains ont tout de même obtenu l’interdiction des exportations de textile par Pyongyang, un embargo sur le gaz naturel, une inspection renforcée des navires nord-coréens et une réduction des travailleurs expatriés.
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