Vingt cinq ans après le Sommet de Dakar de 1989, le Sénégal se réjouit d’accueillir à nouveau la Communauté francophone. En mon nom, au nom de mes compatriotes, je vous souhaite une chaleureuse bienvenue et un agréable séjour au pays de la Téranga.
Au cœur de la ville de Diamniadio en gestation ici, nous sommes presque à mi- chemin entre le Royaume d’enfance et la dernière demeure d’un des illustres pères fondateurs de la Francophonie, le Président-Poète Léopod Sedar Senghor.
Dans « Le souffle des ancêtres », un classique de la poésie africaine, mon compatriote, l’écrivain-conteur Birago Diop, renseigne que «Ceux qui sont morts ne sont jamais partis … Ils sont dans l'arbre qui frémit… Ils sont dans le bois qui gémit… Ils sont dans la case, ils sont dans la foule... Les morts ne sont pas morts ».
Oui, par leur œuvre pionnière, Senghor et ses compagnons sont vivants pour la Francophonie. Qu’ils reçoivent, par ma voix, notre message de gratitude pour leur rôle historique dans le rassemblement de la famille francophone. Nous tenons ce Sommet au moment où des pays de la sous-région ouest africaine, dont certains membres de l’espace francophone, font face à l’épidémie d’Ebola. Je leur exprime notre solidarité agissante. J’appelle tous les membres de notre Organisation à se joindre aux efforts en cours en soutien à ces pays amis et frères…
A l’origine, était la Francophonie comme convergence autour d’une langue que nous avons en partage, dans le respect de nos diversités linguistiques et culturelles. Senghor aimait la définir comme «Cet humanisme intégral, qui se tisse autour de la terre, cette symbiose des énergies dormantes de tous les continents, de toutes les races, qui se réveillent à leur chaleur complémentaire ». Sur ce legs, nous avons édifié la Francophonie des valeurs universelles, expression de notre attachement commun à la liberté, à la démocratie et au respect des droits de l’homme.
Puis a pris forme la Francophonie institutionnelle, une Organisation structurée, assumant des missions sans cesse croissantes, dans un monde en mutations rapides et complexes. Que de chemin parcouru entre ce qui était alors l’Agence de Coopération Culturelle et Technique et l’OIF de nos jours ! Aujourd’hui, nous avons franchi l’étape, encore plus exigeante, de la Francophonie des peuples. Plus exigeante parce que la langue, la culture, les valeurs universelles et l’édifice institutionnel qui les porte ne peuvent vivre et s’épanouir que par et pour les peuples qui les incarnent.
Au cœur de la ville de Diamniadio en gestation ici, nous sommes presque à mi- chemin entre le Royaume d’enfance et la dernière demeure d’un des illustres pères fondateurs de la Francophonie, le Président-Poète Léopod Sedar Senghor.
Dans « Le souffle des ancêtres », un classique de la poésie africaine, mon compatriote, l’écrivain-conteur Birago Diop, renseigne que «Ceux qui sont morts ne sont jamais partis … Ils sont dans l'arbre qui frémit… Ils sont dans le bois qui gémit… Ils sont dans la case, ils sont dans la foule... Les morts ne sont pas morts ».
Oui, par leur œuvre pionnière, Senghor et ses compagnons sont vivants pour la Francophonie. Qu’ils reçoivent, par ma voix, notre message de gratitude pour leur rôle historique dans le rassemblement de la famille francophone. Nous tenons ce Sommet au moment où des pays de la sous-région ouest africaine, dont certains membres de l’espace francophone, font face à l’épidémie d’Ebola. Je leur exprime notre solidarité agissante. J’appelle tous les membres de notre Organisation à se joindre aux efforts en cours en soutien à ces pays amis et frères…
A l’origine, était la Francophonie comme convergence autour d’une langue que nous avons en partage, dans le respect de nos diversités linguistiques et culturelles. Senghor aimait la définir comme «Cet humanisme intégral, qui se tisse autour de la terre, cette symbiose des énergies dormantes de tous les continents, de toutes les races, qui se réveillent à leur chaleur complémentaire ». Sur ce legs, nous avons édifié la Francophonie des valeurs universelles, expression de notre attachement commun à la liberté, à la démocratie et au respect des droits de l’homme.
Puis a pris forme la Francophonie institutionnelle, une Organisation structurée, assumant des missions sans cesse croissantes, dans un monde en mutations rapides et complexes. Que de chemin parcouru entre ce qui était alors l’Agence de Coopération Culturelle et Technique et l’OIF de nos jours ! Aujourd’hui, nous avons franchi l’étape, encore plus exigeante, de la Francophonie des peuples. Plus exigeante parce que la langue, la culture, les valeurs universelles et l’édifice institutionnel qui les porte ne peuvent vivre et s’épanouir que par et pour les peuples qui les incarnent.
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