Selon la police et des témoins de la scène, un homme a ouvert le feu sur un groupe de parents et d’enfants devant le collège-lycée Ozar Hatorah de Toulouse, à l’ouverture des grilles, provoquant la mort d'un professeur et de trois enfants de 3, 6 et 10 ans. L’auteur des coups de feu a pris ensuite la fuite en scooter. Outre les morts, la fusillade a fait un blessé grave, a déclaré le procureur de la République de Toulouse.
Cette tuerie, qui a suscité l'effroi dans le pays, est la première de ce genre visant des juifs en France depuis l'attentat de la rue des Rosiers à Paris qui avait fait 6 morts en 1982 dans un restaurant bien connu du quartier juif de la capitale.
Les enfants et adolescents du collège-lycée ont été mis rapidement en sécurité à l'intérieur de l'établissement, par les policiers. Le mode opératoire de la fusillade de l'école Ozar Hatorah rappelle celui utilisé par un tueur de militaires, qui est devenu l'homme le plus recherché de France.
En déplacement à Mulhouse, le ministre de l’Intérieur Claude Guéant a ordonné le renforcement de la surveillance autour des établissements scolaires juifs. Accompagné de Nicolas Sarkozy, il doit se rendre dans la ville rose en fin de matinée. De son côté, François Hollande a annoncé son départ immédiat sur les lieux du drame.
Des similarités avec des fusillades de la semaine dernière à Toulouse et à Montauban
Les rapprochements effectués par les enquêteurs laisse suggérer un rapport avec la double fusillade de jeudi dernier, devant une caserne militaire de Montauban, ainsi qu’à Toulouse, et qui avait fait trois morts. L'arme utilisée devant le collège serait du même calibre que celle utilisée lors des meurtres des parachutistes.
Le tueur a utilisé une arme, sans doute du 9 mm, à l'extérieur du collège. Il a tiré sur un homme, puis son arme s'est enrayée. Il est alors entré dans l'établissement, où il a eu recours à une autre arme, de calibre 11,43 cette fois, et a tiré sur des enfants, ont affirmé des sources policières.
« un crime odieux »
La communauté juive de France, la première en Europe avec 500 000 à 700 000 membres selon les estimations, a exprimé son horreur. Le président du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) Richard Prasquier a fait savoir qu'il se rendait sur place en compagnie du président de la République. L'ambassadeur d'Israël était aussi attendu sur place.
Les autorités israéliennes ont très rapidement réagi. « Nous sommes horrifiés par cette attaque et nous faisons confiance aux autorités françaises pour faire toute la lumière dans ce drame et traduire les responsables de ces meurtres en justice », a affirmé le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Yigal Palmor. « Nous suivons ce qui se passe avec émotion », a-t-il ajouté. Les radios et télévisions israéliennes ont interrompu momentanément leurs programmes habituels pour donner des détails sur cette attaque.
Le président de la Commission européenne, a condamné la fusillade qui a fait quatre morts devant un collège juif à Toulouse (France), dénonçant « un crime odieux », dans un communiqué lu par sa porte-parole. José Manuel Barroso, a présenté ses « plus sincères condoléances » aux victimes.
A son tour la ministre belge de l'Intérieur, Joëlle Milquet a demandé aux services de police d'exercer une « vigilance particulière » des intérêts juifs en Belgique, « en particulier des lieux d'enseignement juifs », après la fusillade près d'un collège juif de la ville française de Toulouse. Adressant ses condoléances, le Premier ministre belge, Elio Di Rupo « condamne avec la plus grande fermeté cet acte qui est d'autant plus ignoble qu'il frappe de plein fouet une école et une communauté ».
Dans les heures qui ont suivi le drame le parquet antiterroriste de Paris s'est saisi des enquêtes. Le procureur François Molins a annoncé dans un communiqué que
« le parquet de Paris s'est saisi au titre de sa compétence antiterroriste des trois enquêtes diligentées pour des faits qualifiés d'assassinat et tentatives d'assassinat en lien avec une entreprise terroriste ouvertes après les fusillades contre une école juive et contre des militaires à Toulouse et Montauban, dans le sud-ouest de la France ».
RFI
Cette tuerie, qui a suscité l'effroi dans le pays, est la première de ce genre visant des juifs en France depuis l'attentat de la rue des Rosiers à Paris qui avait fait 6 morts en 1982 dans un restaurant bien connu du quartier juif de la capitale.
Les enfants et adolescents du collège-lycée ont été mis rapidement en sécurité à l'intérieur de l'établissement, par les policiers. Le mode opératoire de la fusillade de l'école Ozar Hatorah rappelle celui utilisé par un tueur de militaires, qui est devenu l'homme le plus recherché de France.
En déplacement à Mulhouse, le ministre de l’Intérieur Claude Guéant a ordonné le renforcement de la surveillance autour des établissements scolaires juifs. Accompagné de Nicolas Sarkozy, il doit se rendre dans la ville rose en fin de matinée. De son côté, François Hollande a annoncé son départ immédiat sur les lieux du drame.
Des similarités avec des fusillades de la semaine dernière à Toulouse et à Montauban
Les rapprochements effectués par les enquêteurs laisse suggérer un rapport avec la double fusillade de jeudi dernier, devant une caserne militaire de Montauban, ainsi qu’à Toulouse, et qui avait fait trois morts. L'arme utilisée devant le collège serait du même calibre que celle utilisée lors des meurtres des parachutistes.
Le tueur a utilisé une arme, sans doute du 9 mm, à l'extérieur du collège. Il a tiré sur un homme, puis son arme s'est enrayée. Il est alors entré dans l'établissement, où il a eu recours à une autre arme, de calibre 11,43 cette fois, et a tiré sur des enfants, ont affirmé des sources policières.
« un crime odieux »
La communauté juive de France, la première en Europe avec 500 000 à 700 000 membres selon les estimations, a exprimé son horreur. Le président du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) Richard Prasquier a fait savoir qu'il se rendait sur place en compagnie du président de la République. L'ambassadeur d'Israël était aussi attendu sur place.
Les autorités israéliennes ont très rapidement réagi. « Nous sommes horrifiés par cette attaque et nous faisons confiance aux autorités françaises pour faire toute la lumière dans ce drame et traduire les responsables de ces meurtres en justice », a affirmé le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Yigal Palmor. « Nous suivons ce qui se passe avec émotion », a-t-il ajouté. Les radios et télévisions israéliennes ont interrompu momentanément leurs programmes habituels pour donner des détails sur cette attaque.
Le président de la Commission européenne, a condamné la fusillade qui a fait quatre morts devant un collège juif à Toulouse (France), dénonçant « un crime odieux », dans un communiqué lu par sa porte-parole. José Manuel Barroso, a présenté ses « plus sincères condoléances » aux victimes.
A son tour la ministre belge de l'Intérieur, Joëlle Milquet a demandé aux services de police d'exercer une « vigilance particulière » des intérêts juifs en Belgique, « en particulier des lieux d'enseignement juifs », après la fusillade près d'un collège juif de la ville française de Toulouse. Adressant ses condoléances, le Premier ministre belge, Elio Di Rupo « condamne avec la plus grande fermeté cet acte qui est d'autant plus ignoble qu'il frappe de plein fouet une école et une communauté ».
Dans les heures qui ont suivi le drame le parquet antiterroriste de Paris s'est saisi des enquêtes. Le procureur François Molins a annoncé dans un communiqué que
« le parquet de Paris s'est saisi au titre de sa compétence antiterroriste des trois enquêtes diligentées pour des faits qualifiés d'assassinat et tentatives d'assassinat en lien avec une entreprise terroriste ouvertes après les fusillades contre une école juive et contre des militaires à Toulouse et Montauban, dans le sud-ouest de la France ».
RFI
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