Il y a des rebondissements dans l’affaire des biens mal acquis opposant l’Etat gabonais à Transparence- international (France). Gregory Ngbwa Mintsa, un gabonais qui s’était porté partie civile aux côtés de Transparence-International (France) dans une plainte déposée le 02 décembre 2008 a été arrêté le 31 décembre. Transparence-International et Sherpa ont exprimé "leurs plus vives inquiétudes suite à l'arrestation à Libreville de Gregory Ngbwa Mintsa" à travers un communiqué reçu à Pressafrik.
Dans le souci de faire toute la lumière sur les conditions dans lesquelles un très important patrimoine immobilier et mobilier a été acquis en France par trois chefs d’Etat, dont Omar BONGO ONDIMBA (Gabon), ainsi que des membres de leur entourage, Mintsa avait décidé de se porter partie civile.
Le communiqué renseigne entre autre : «Gregory Ngbwa Mintsa a été arrêté à son domicile le 31 décembre au matin. Voilà donc deux jours qu’il est détenu sans possibilité de s’entretenir ni avec ses proches ni avec son avocat. On ne connaît par ailleurs toujours pas le motif de sa détention. »
Selon le communiqué, cette opération semble s'inscrire dans une stratégie plus globale de mise à l'écart des acteurs de la société civile gabonaise puisque trois responsables d’ONG indépendantes - Marc Ona, coordinateur de « Publiez ce que vous payez » (PCQVP) Gabon, Georges Mpaga, président du Réseau des organisations libres de la société civile pour la bonne gouvernance au Gabon (ROLBG) et Alain Moupopa, Président d’Afrique Horizon -ont également été arrêtés.
Sherpa et Transparence International (France) appellent à la libération immédiate de Monsieur Gregory Ngbwa Mintsa et des autres personnes arrêtées. Dans ce dessein, elle « pressent les autorités françaises à intervenir dans les meilleurs délais auprès de leurs homologues gabonaises pour que la justice puisse suivre son cours en toute sérénité et dans le respect des droits de l’homme ».
Dans le souci de faire toute la lumière sur les conditions dans lesquelles un très important patrimoine immobilier et mobilier a été acquis en France par trois chefs d’Etat, dont Omar BONGO ONDIMBA (Gabon), ainsi que des membres de leur entourage, Mintsa avait décidé de se porter partie civile.
Le communiqué renseigne entre autre : «Gregory Ngbwa Mintsa a été arrêté à son domicile le 31 décembre au matin. Voilà donc deux jours qu’il est détenu sans possibilité de s’entretenir ni avec ses proches ni avec son avocat. On ne connaît par ailleurs toujours pas le motif de sa détention. »
Selon le communiqué, cette opération semble s'inscrire dans une stratégie plus globale de mise à l'écart des acteurs de la société civile gabonaise puisque trois responsables d’ONG indépendantes - Marc Ona, coordinateur de « Publiez ce que vous payez » (PCQVP) Gabon, Georges Mpaga, président du Réseau des organisations libres de la société civile pour la bonne gouvernance au Gabon (ROLBG) et Alain Moupopa, Président d’Afrique Horizon -ont également été arrêtés.
Sherpa et Transparence International (France) appellent à la libération immédiate de Monsieur Gregory Ngbwa Mintsa et des autres personnes arrêtées. Dans ce dessein, elle « pressent les autorités françaises à intervenir dans les meilleurs délais auprès de leurs homologues gabonaises pour que la justice puisse suivre son cours en toute sérénité et dans le respect des droits de l’homme ».
Autres articles
-
Mpox: l'OMS maintient son plus haut niveau d'alerte
-
Les Soudanaises, violées et violentées, sont les premières victimes de la guerre
-
Guerre au Soudan: les cimetières de Khartoum débordent face aux innombrables morts
-
Cameroun: les camionneurs en grève après la mort de l'un d'eux
-
Au Nigeria, le manque de contribution des États nourrit la déscolarisation