« Aujourd'hui, je me suis rendu au domicile du professeur Albert Ondo Ossa, avec lequel j'ai pu échanger en toute convivialité et dans un esprit de franchise et de constructivité », est-il écrit sur le compte X (ex-Twitter) de Brice Oligui Nguema. Post accompagné d'une photo des deux hommes sur un canapé, le chef de la transition est habillé en civil.
Sur les comptes officiels d'Alternance 2023 et d'Albert Ondo Ossa, autre cliché : les deux hommes se donnent la main dans ce qui semble une démonstration d'unité. « Osons croire à un avenir meilleur et resplendissant pour notre cher pays, le Gabon », écrit le candidat à la dernière présidentielle.
Quelle direction prend la transition ?
S'agit-il d'une inflexion après des sorties critiquant la sincérité des putschistes et demandant que le verdict des urnes soit reconnu ? Joint par nos soins, l'intéressé s'est refusé à tout commentaire. Il n'avait pas fait le déplacement lundi au palais présidentiel pour la prestation de serment, au contraire de ses alliés qui avaient rencontré le chef de la transition dès dimanche.
Les opposants veulent obtenir un maximum d'avancées sur la composition du gouvernement, sur les principes de la prochaine Constitution et sur la future loi électorale dont ils espèrent qu'elle mènera le Gabon vers ses toutes premières élections transparentes.
Quels sont les contours de cette transition ? Main tendue du général Oligui Nguema aux opposants, présence de nombreux anciens dignitaires à la prestation de serment ou encore une durée de la transition qui n'a pas encore été annoncée… RFI a pu s'entretenir avec Télesphore Obame Ngomo, « conseiller spécial » du président de transition. « Il faut aller tout doucement pour mieux faire ou pour bien faire, plutôt que de se précipiter et ensuite se casser la figure », répond-il par exemple à propos de l'interrogation sur la durée de la transition. Et de développer : « Lorsqu'on dit qu'on va voter une Constitution par référendum, à partir de cet instant-là, il faut faire un recensement de la population. Cela prend énormément de temps parce que tout est flou dans notre pays. Il faut mettre de la clarté là-dessus, cela prend du temps parce qu'il faut faire les choses proprement. Il faut repenser les institutions, le Code électoral, le Code pénal... »
Sur les comptes officiels d'Alternance 2023 et d'Albert Ondo Ossa, autre cliché : les deux hommes se donnent la main dans ce qui semble une démonstration d'unité. « Osons croire à un avenir meilleur et resplendissant pour notre cher pays, le Gabon », écrit le candidat à la dernière présidentielle.
Quelle direction prend la transition ?
S'agit-il d'une inflexion après des sorties critiquant la sincérité des putschistes et demandant que le verdict des urnes soit reconnu ? Joint par nos soins, l'intéressé s'est refusé à tout commentaire. Il n'avait pas fait le déplacement lundi au palais présidentiel pour la prestation de serment, au contraire de ses alliés qui avaient rencontré le chef de la transition dès dimanche.
Les opposants veulent obtenir un maximum d'avancées sur la composition du gouvernement, sur les principes de la prochaine Constitution et sur la future loi électorale dont ils espèrent qu'elle mènera le Gabon vers ses toutes premières élections transparentes.
Quels sont les contours de cette transition ? Main tendue du général Oligui Nguema aux opposants, présence de nombreux anciens dignitaires à la prestation de serment ou encore une durée de la transition qui n'a pas encore été annoncée… RFI a pu s'entretenir avec Télesphore Obame Ngomo, « conseiller spécial » du président de transition. « Il faut aller tout doucement pour mieux faire ou pour bien faire, plutôt que de se précipiter et ensuite se casser la figure », répond-il par exemple à propos de l'interrogation sur la durée de la transition. Et de développer : « Lorsqu'on dit qu'on va voter une Constitution par référendum, à partir de cet instant-là, il faut faire un recensement de la population. Cela prend énormément de temps parce que tout est flou dans notre pays. Il faut mettre de la clarté là-dessus, cela prend du temps parce qu'il faut faire les choses proprement. Il faut repenser les institutions, le Code électoral, le Code pénal... »
Autres articles
-
Mpox: l'OMS maintient son plus haut niveau d'alerte
-
Les Soudanaises, violées et violentées, sont les premières victimes de la guerre
-
Guerre au Soudan: les cimetières de Khartoum débordent face aux innombrables morts
-
Cameroun: les camionneurs en grève après la mort de l'un d'eux
-
Au Nigeria, le manque de contribution des États nourrit la déscolarisation