Depuis plus d’un mois, on note le retour des cas importés de Covid-19 au Sénégal signalés au niveau de l’Aéroport international blaise Diagne de Diass (Aibd). Dans la période du 19 septembre au 15 octobre, on a pu dénombrer près de 70 cas importés. Ce qui ne surprend guère le médecin généraliste, Dr Ismaïla Ndour, qui soutient que cette forte présence des cas importés s’explique par le fait que la maladie a commencé à se réinstaller dans certains pays occidentaux comme la France. Où il y a une grande communauté sénégalaise ! « C’est donc à surveiller. Car venant d’Europe, ces nouveaux cas peuvent déclencher une nouvelle vague de contamination. D’ailleurs beaucoup de pays ont vécu cette situation. L’Iran est l’exemple type », a alerté Dr Elhadj Ndiaye Diop de l’hôpital Ndamatou de Touba qui rappelle qu’il n’y a toujours pas d’immunité collective au Sénégal.
Le virus, dit-il, peut muter pour une forme moins agressive ou avoir tendance à disparaitre. Mais attention ! « De nouveaux types peuvent apparaitre. Si les mesures barrières sont respectées, il n’y aura pas de gros soucis. Mais avec la levée des restrictions, ces porteurs peuvent se retrouver dans ces espaces clos comme les dancing… », a-t-il prévenu. Cette alerte semble d’ailleurs amener le chef de l’Etat à évoquer la question en Conseil des ministres en demandant aux ministères en charge de la Santé, de l’Intérieur, des Forces armées et des Transports aériens de veiller particulièrement sur les frontières pour pouvoir maitriser ces cas importés qui se sont multipliés au cours de ces dernières semaines.
Dans le communiqué du Conseil des ministres de mercredi dernier, le Président Sall, a en effet demandé au gouvernement d’accentuer surtout la sensibilisation des populations, et surtout renforcer la veille au niveau des frontières pour éviter une nouvelle vague de contamination. En conformité avec cette instruction du chef, le ministère du Tourisme a sorti une note qui exige aux voyageurs un test obligatoire et négatif à partir des pays de départ. Donc avant leur arrivée au Sénégal, les passagers à bord ne devront amener aucune souche dans leur… organisme. « Il est porté à l’attention des compagnies aériennes desservant les aéroports du Sénégal que, conformément aux amendements apportés aux circulaires indiquées en référence, un test Rt-Pcr Covid-19 négatif datant de moins de sept jours, à compter de la date de rendu des résultats délivrés par un laboratoire situé dans l’état où le passager a commencé le voyage et figurant sur la liste des laboratoire agréés par cet Etat ou par un organisme sanitaire international reconnu par les autorités sanitaires compétentes du pays d’origine ou de départ, est requis pour tout passager embarquant pour un aéroport du Sénégal », a-t-on noté dans la circulaire des services du ministre Alioune Sarr qui souligne que la mesure entre en vigueur le 01er novembre prochain.
Pourtant, au Sénégal, on oblige ces voyageurs à faire le test à l’aéroport à hauteur de 40 000 francs par test. Et pourquoi donc, ils n’avaient toujours pas exigé la réciprocité afin que les tests se fassent aussi à partir des pays de départ ? Interpellé sur la question, des médecins notent un manque de pragmatisme dans la réaction gouvernementale. « C’est bizarre. Nos autorités sont toujours en retard », a martelé Dr Diop de l’hôpital de Touba non sans souligner que pour combattre un virus, « il faut toujours être en avance, sinon vous serez en retard. Tu gagnes, ou il gagne. Il n’y a pas un statut quo »
Le Témoin
Le virus, dit-il, peut muter pour une forme moins agressive ou avoir tendance à disparaitre. Mais attention ! « De nouveaux types peuvent apparaitre. Si les mesures barrières sont respectées, il n’y aura pas de gros soucis. Mais avec la levée des restrictions, ces porteurs peuvent se retrouver dans ces espaces clos comme les dancing… », a-t-il prévenu. Cette alerte semble d’ailleurs amener le chef de l’Etat à évoquer la question en Conseil des ministres en demandant aux ministères en charge de la Santé, de l’Intérieur, des Forces armées et des Transports aériens de veiller particulièrement sur les frontières pour pouvoir maitriser ces cas importés qui se sont multipliés au cours de ces dernières semaines.
Dans le communiqué du Conseil des ministres de mercredi dernier, le Président Sall, a en effet demandé au gouvernement d’accentuer surtout la sensibilisation des populations, et surtout renforcer la veille au niveau des frontières pour éviter une nouvelle vague de contamination. En conformité avec cette instruction du chef, le ministère du Tourisme a sorti une note qui exige aux voyageurs un test obligatoire et négatif à partir des pays de départ. Donc avant leur arrivée au Sénégal, les passagers à bord ne devront amener aucune souche dans leur… organisme. « Il est porté à l’attention des compagnies aériennes desservant les aéroports du Sénégal que, conformément aux amendements apportés aux circulaires indiquées en référence, un test Rt-Pcr Covid-19 négatif datant de moins de sept jours, à compter de la date de rendu des résultats délivrés par un laboratoire situé dans l’état où le passager a commencé le voyage et figurant sur la liste des laboratoire agréés par cet Etat ou par un organisme sanitaire international reconnu par les autorités sanitaires compétentes du pays d’origine ou de départ, est requis pour tout passager embarquant pour un aéroport du Sénégal », a-t-on noté dans la circulaire des services du ministre Alioune Sarr qui souligne que la mesure entre en vigueur le 01er novembre prochain.
Pourtant, au Sénégal, on oblige ces voyageurs à faire le test à l’aéroport à hauteur de 40 000 francs par test. Et pourquoi donc, ils n’avaient toujours pas exigé la réciprocité afin que les tests se fassent aussi à partir des pays de départ ? Interpellé sur la question, des médecins notent un manque de pragmatisme dans la réaction gouvernementale. « C’est bizarre. Nos autorités sont toujours en retard », a martelé Dr Diop de l’hôpital de Touba non sans souligner que pour combattre un virus, « il faut toujours être en avance, sinon vous serez en retard. Tu gagnes, ou il gagne. Il n’y a pas un statut quo »
Le Témoin
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