Depuis octobre 2023, plusieurs radios et télés comme Espace, Évasion, Djoma et FIM ont vu leur diffusion restreinte, voire tout simplement suspendue. Fin décembre, le Haut-Commissaire aux droits de l'homme de l'ONU, Volker Türk, dénonçait « une répression accrue » dans le pays contre des « journalistes harcelés, intimidés, agressés ».
Un « ennemi de la presse » ?
Le SPPG vise particulièrement l'Autorité de régulation des Postes et Télécommunications, et son ministre de tutelle Ousmane Gaoual Diallo, déclaré « ennemi de la presse ». Le ministre, qui est aussi porte-parole du gouvernement répond à ces attaques : « Il y a des débats politiques en Guinée, mais peut-on tout dire ? Peut-on tout faire ? Y compris lorsque cela conduit à des violences, à des catastrophes. »
« En ma qualité de porte-parole, continue-t-il, j'ai dit clairement que tout propos qui soit de nature à exacerber les tensions communautaires, à renforcer la division de la société, ce média sera purement et simplement sanctionné et cela ne fait l'objet d'aucun doute. »
« S'ils veulent manifester, qu'ils manifestent »
« Peu importe le pays dans lequel vous vivez, il y a des limites qu'il ne faut pas accepter, déclare encore Ousmane Gaoual Diallo. Cela ne sert à rien de mettre le pays à feu et à sang, parce que ce n'est pas à ce moment-là que la liberté de la presse peut s'exercer. Il faut aussi que les uns et les autres considèrent que la liberté de la presse va avec la responsabilité. Pour le reste, ce sont les accusations qui n'ont aucun fondement, et moi je ne je ne prête pas attention à ça. S'ils veulent manifester, qu'ils manifestent. Moi, cela ne me dérange absolument pas. »
Un « ennemi de la presse » ?
Le SPPG vise particulièrement l'Autorité de régulation des Postes et Télécommunications, et son ministre de tutelle Ousmane Gaoual Diallo, déclaré « ennemi de la presse ». Le ministre, qui est aussi porte-parole du gouvernement répond à ces attaques : « Il y a des débats politiques en Guinée, mais peut-on tout dire ? Peut-on tout faire ? Y compris lorsque cela conduit à des violences, à des catastrophes. »
« En ma qualité de porte-parole, continue-t-il, j'ai dit clairement que tout propos qui soit de nature à exacerber les tensions communautaires, à renforcer la division de la société, ce média sera purement et simplement sanctionné et cela ne fait l'objet d'aucun doute. »
« S'ils veulent manifester, qu'ils manifestent »
« Peu importe le pays dans lequel vous vivez, il y a des limites qu'il ne faut pas accepter, déclare encore Ousmane Gaoual Diallo. Cela ne sert à rien de mettre le pays à feu et à sang, parce que ce n'est pas à ce moment-là que la liberté de la presse peut s'exercer. Il faut aussi que les uns et les autres considèrent que la liberté de la presse va avec la responsabilité. Pour le reste, ce sont les accusations qui n'ont aucun fondement, et moi je ne je ne prête pas attention à ça. S'ils veulent manifester, qu'ils manifestent. Moi, cela ne me dérange absolument pas. »
Autres articles
-
Cameroun: le ministère de l'Administration territoriale interdit tout débat sur la santé de Paul Biya
-
Niger: des proches de l'ex-président Mohamed Bazoum déchus de leur nationalité
-
L'Égypte dément avoir mené des frappes aériennes au Soudan, pays voisin en guerre
-
Crises de 2002 et 2010 en Côte d’Ivoire: «Le résultat des enquêtes de la CPI est vraiment fondamental»
-
Soudan: un chef paramilitaire sanctionné par les États-Unis pour trafic d'armes