Le 17 décembre 1962, l’Assemblée nationale dirigée à l’époque par Lamine Guèye s’apprête à voter une motion de censure contre le président du Conseil, Mamadou Dia, (chef du gouvernement). Jugeant cette mesure illégale et illégitime, Dia tente d'empêcher son examen par l’Assemblée nationale. Il fait évacuer l’Assemblée empêchant son accès par les gendarmes. Les députés Magatte Lô, Moustapha Cisse, Abdoulaye Fofana et Ousmane Ngom sont arrêtés. La motion de censure est tout de même votée dans l'après-midi au domicile du président de l'Assemblée nationale, Lamine Guèye. Le reste se passe comme lettre à la poste. Mamadou Dia, Valdiodio Ndiaye, Ibrahima Sarr, Joseph Mbaye et Alioune Tall sont arrêtés.
L’on se rappelle également les échanges verbales entre Ousmane Ngom, à l’époque député du PDS et Abdourahim Agne, député socialiste. C’était du temps de la gouvernance d’Abdou Diouf, dans les années 90. A ceux-là, l’on peut quand même reconnaitre la hauteur du débat même si le ton était parfois violent.
Dans les années 2000 survient l’alternance. L’opposant charismatique, Abdoulaye accède au pouvoir. Donc un nouveau régime, avec de nouvelles institutions s'installe. Durant les législatures du gouvernement de Wade, l’Assemblée nationale a été émaillée par des violences tant verbales que physiques. L’on se rappelle, les coups de poing de Famara Senghor portés sur Maître Elhadji Diouf au sein du Parlement, en 2011. Egalement Doudou Wade neveu d’Abdoulaye Wade et tout puissant président groupe parlementaire liberté démocratique avait giflé Aliou Sow, actuel ministre de la culture. Doudou Wade avait accusé, le ministre de la jeunesse, d'alors d’avoir violé ses instructions en convoquant une réunion de la commission des affaires étrangères.
Dans un communiqué en date du 19 mai 2005, le PDS avait exclu les douze députés dits « frondeurs » démissionnaires du groupe parlementaire Libéral et démocratique de l'Assemblée nationale pour fonder un autre groupe parlementaire appelé Forces de l'alternance. Ces élus dont à leur tête Oumar Sarr, avait apportaient leur soutien indéfectible à Idrissa, alors en disgrâce avec Me Wade. A cette époque, ces parlementaires avaient fait l’objet de railleries et calomnies de toutes sortes. De telles pratiques avaient fini par dégoûté les populations. Celles-ci s'étaient jurées de ne plus élire des députés de cette trempe.
Coup de pied au ventre d’une député
Les images qui ont circulé en boucle sont très largement perçues comme montrant Massata Samb gifler la parlementaire et Mamadou Niang lui décocher un coup de pied au ventre, en pleine session et en public. Les deux parlementaires reprochaient à la députée Ndiaye d’avoir tenu des propos irrespectueux contre le chef religieux du parti de l'unité et du rassemblement (PUR), Sérigne Moustapha Sy, un influent marabout. Mais ils ont nié l’avoir frappée. « Amy Ndiaye a insulté mon marabout et s’est attaquée à son honneur », a déclaré Massata Samb à la barre. « Je ne l’ai pas giflée. J’ai essayé d’arracher son foulard », a-t-il dit. « Amy Ndiaye passe son temps à nous injurier », a-t-il ajouté dans un tribunal placé sous protection renforcée et devant de nombreux fidèles du marabout.
Dans l'histoire, le Sénégal a connu des violences au sein de l'hémicycle. Au point qu'aujourd'hui, les parlementaires "portent en bandoulière la violence". Un avis que partagent largement les populations.
L’on se rappelle également les échanges verbales entre Ousmane Ngom, à l’époque député du PDS et Abdourahim Agne, député socialiste. C’était du temps de la gouvernance d’Abdou Diouf, dans les années 90. A ceux-là, l’on peut quand même reconnaitre la hauteur du débat même si le ton était parfois violent.
Dans les années 2000 survient l’alternance. L’opposant charismatique, Abdoulaye accède au pouvoir. Donc un nouveau régime, avec de nouvelles institutions s'installe. Durant les législatures du gouvernement de Wade, l’Assemblée nationale a été émaillée par des violences tant verbales que physiques. L’on se rappelle, les coups de poing de Famara Senghor portés sur Maître Elhadji Diouf au sein du Parlement, en 2011. Egalement Doudou Wade neveu d’Abdoulaye Wade et tout puissant président groupe parlementaire liberté démocratique avait giflé Aliou Sow, actuel ministre de la culture. Doudou Wade avait accusé, le ministre de la jeunesse, d'alors d’avoir violé ses instructions en convoquant une réunion de la commission des affaires étrangères.
Dans un communiqué en date du 19 mai 2005, le PDS avait exclu les douze députés dits « frondeurs » démissionnaires du groupe parlementaire Libéral et démocratique de l'Assemblée nationale pour fonder un autre groupe parlementaire appelé Forces de l'alternance. Ces élus dont à leur tête Oumar Sarr, avait apportaient leur soutien indéfectible à Idrissa, alors en disgrâce avec Me Wade. A cette époque, ces parlementaires avaient fait l’objet de railleries et calomnies de toutes sortes. De telles pratiques avaient fini par dégoûté les populations. Celles-ci s'étaient jurées de ne plus élire des députés de cette trempe.
Coup de pied au ventre d’une député
Les images qui ont circulé en boucle sont très largement perçues comme montrant Massata Samb gifler la parlementaire et Mamadou Niang lui décocher un coup de pied au ventre, en pleine session et en public. Les deux parlementaires reprochaient à la députée Ndiaye d’avoir tenu des propos irrespectueux contre le chef religieux du parti de l'unité et du rassemblement (PUR), Sérigne Moustapha Sy, un influent marabout. Mais ils ont nié l’avoir frappée. « Amy Ndiaye a insulté mon marabout et s’est attaquée à son honneur », a déclaré Massata Samb à la barre. « Je ne l’ai pas giflée. J’ai essayé d’arracher son foulard », a-t-il dit. « Amy Ndiaye passe son temps à nous injurier », a-t-il ajouté dans un tribunal placé sous protection renforcée et devant de nombreux fidèles du marabout.
Dans l'histoire, le Sénégal a connu des violences au sein de l'hémicycle. Au point qu'aujourd'hui, les parlementaires "portent en bandoulière la violence". Un avis que partagent largement les populations.
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