Classé désormais hôpital de niveau 2, l’établissement reçoit encore une subvention correspondant à son ancien statut de niveau 1. Pourtant, les hôpitaux de niveau 2 bénéficient généralement de financements allant de 500 millions à 1 milliard de francs CFA.
Selon Yoro Diagne, « cette augmentation est essentielle pour assurer un fonctionnement optimal et répondre aux besoins d’un personnel de 300 employés, y compris de nombreux médecins spécialisés. « Il estime que l’hôpital a besoin d’une enveloppe comprise entre 800 millions et 1 milliard de francs CFA pour mieux faire face aux charges croissantes et améliorer les services.
« Le montant de la subvention actuelle ne nous donne pas beaucoup de marge de manœuvre, surtout avec les nombreuses spécialités médicales que nous proposons », a-t-il précisé au journal Libération.
Des infrastructures vétustes et dangereuses
Le directeur a également exprimé ses inquiétudes concernant l’état des installations électriques, qu’il juge dangereuses. Il a notamment souligné que «le rez-de-chaussée de la maternité et le bloc obstétrical ne sont plus fonctionnels, obligeant à des délocalisations temporaires dans d’autres services.
« Le risque de court-circuit est bien réel, ce qui pourrait entraîner des incidents graves à tout moment », a-t-il averti. Pour éviter de telles catastrophes, Yoro Diagne appelle à une remise aux normes des installations électriques et à la construction d’un grand bâtiment moderne. Ce dernier permettrait de regrouper des services essentiels comme la chirurgie, le bloc opératoire, la réanimation, ainsi que les urgences dans un même espace fonctionnel et sécurisé.
Défis
Malgré les difficultés, M. Diagne a salué le soutien du Khalife général des Tidianes, Serigne Babacar Sy Mansour, et de son épouse, Sokhna Aïda Sy, qui offrent régulièrement des repas aux patients et leurs accompagnants.
Il a également remercié Serigne Habib Sy et Mame Alpha Sy Dabakh, engagés dans la création d’un centre d’hémodialyse au sein de l’hôpital.
« Ces soutiens sont phénoménaux et contribuent énormément au bien-être des malades », a-t-il affirmé.
En revanche, Yoro Diagne a dénoncé l’inaction des entreprises extractives de la région en matière de responsabilité sociétale. Seules les Industries Chimiques du Sénégal (ICS) ont investi 3 millions de francs CFA pour rénover deux cabines, un montant jugé dérisoire au vu de leurs capacités financières.
« Les sociétés doivent assumer leur rôle et participer activement à la modernisation de l’hôpital », a-t-il insisté. Pour répondre aux défis croissants, le directeur propose une approche globale incluant « l’augmentation de la subvention annuelle pour répondre aux besoins logistiques et humains. La rénovation des infrastructures électriques et sanitaires pour éliminer les risques et moderniser les équipements. La construction d’un bâtiment centralisé pour améliorer l’organisation des services médicaux. Une mobilisation accrue des acteurs privés pour soutenir les efforts d’amélioration dans le cadre de la responsabilité sociétale des entreprises (RSE). »
Yoro Diagne conclut en appelant les autorités et les partenaires au développement à prêter une oreille attentive aux besoins de cet hôpital stratégique pour la région de Tivaouane. Pour lui la santé publique « mérite des investissements à la hauteur des attentes des populations. »
Selon Yoro Diagne, « cette augmentation est essentielle pour assurer un fonctionnement optimal et répondre aux besoins d’un personnel de 300 employés, y compris de nombreux médecins spécialisés. « Il estime que l’hôpital a besoin d’une enveloppe comprise entre 800 millions et 1 milliard de francs CFA pour mieux faire face aux charges croissantes et améliorer les services.
« Le montant de la subvention actuelle ne nous donne pas beaucoup de marge de manœuvre, surtout avec les nombreuses spécialités médicales que nous proposons », a-t-il précisé au journal Libération.
Des infrastructures vétustes et dangereuses
Le directeur a également exprimé ses inquiétudes concernant l’état des installations électriques, qu’il juge dangereuses. Il a notamment souligné que «le rez-de-chaussée de la maternité et le bloc obstétrical ne sont plus fonctionnels, obligeant à des délocalisations temporaires dans d’autres services.
« Le risque de court-circuit est bien réel, ce qui pourrait entraîner des incidents graves à tout moment », a-t-il averti. Pour éviter de telles catastrophes, Yoro Diagne appelle à une remise aux normes des installations électriques et à la construction d’un grand bâtiment moderne. Ce dernier permettrait de regrouper des services essentiels comme la chirurgie, le bloc opératoire, la réanimation, ainsi que les urgences dans un même espace fonctionnel et sécurisé.
Défis
Malgré les difficultés, M. Diagne a salué le soutien du Khalife général des Tidianes, Serigne Babacar Sy Mansour, et de son épouse, Sokhna Aïda Sy, qui offrent régulièrement des repas aux patients et leurs accompagnants.
Il a également remercié Serigne Habib Sy et Mame Alpha Sy Dabakh, engagés dans la création d’un centre d’hémodialyse au sein de l’hôpital.
« Ces soutiens sont phénoménaux et contribuent énormément au bien-être des malades », a-t-il affirmé.
En revanche, Yoro Diagne a dénoncé l’inaction des entreprises extractives de la région en matière de responsabilité sociétale. Seules les Industries Chimiques du Sénégal (ICS) ont investi 3 millions de francs CFA pour rénover deux cabines, un montant jugé dérisoire au vu de leurs capacités financières.
« Les sociétés doivent assumer leur rôle et participer activement à la modernisation de l’hôpital », a-t-il insisté. Pour répondre aux défis croissants, le directeur propose une approche globale incluant « l’augmentation de la subvention annuelle pour répondre aux besoins logistiques et humains. La rénovation des infrastructures électriques et sanitaires pour éliminer les risques et moderniser les équipements. La construction d’un bâtiment centralisé pour améliorer l’organisation des services médicaux. Une mobilisation accrue des acteurs privés pour soutenir les efforts d’amélioration dans le cadre de la responsabilité sociétale des entreprises (RSE). »
Yoro Diagne conclut en appelant les autorités et les partenaires au développement à prêter une oreille attentive aux besoins de cet hôpital stratégique pour la région de Tivaouane. Pour lui la santé publique « mérite des investissements à la hauteur des attentes des populations. »
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