On le dit fatigué, n’ayant plus goût à rien. Jacques Chirac serait-il en pleine déprime ? C’est ce que sous-entendent les proches de l’ancien président français dans le quotidien "Le Parisien" paru ce vendredi. "Il ne s’intéresse guère à la vie politique, ni même à sa fondation [pour le dialogue des cultures]", déclare l'un d'eux sous couvert d'anonymat. Un de ses anciens ministres va même jusqu'à parler de "coup de déprime".
La vie de retraité ne semble guère réussir à l’ancien locataire de l'Élysée. Les médias rappellent régulièrement que Jacques Chirac semble s’ennuyer ferme depuis qu’il a quitté la présidence en 2007. À l'orée de ses 78 ans, qu'il fêtera le 29 novembre prochain, l'ancien chef de l'État vaque entre l’appartement parisien du quai Voltaire prêté par la famille de l'ex-Premier ministre libanais, Rafic Hariri, et son bureau de la rue de Lille. Il fait quelques apparitions à son bureau au Conseil constitutionnel [dont il est membre depuis la fin de son mandat], à sa fondation et aux musées des Arts premiers.
Chirac reste en retrait de la vie politique et ne réagit jamais publiquement sur les faits d’actualité française ou internationale. Concernant sa fondation, il s’est contenté de quelques déplacements en Afrique.
Son actuel emploi du temps est loin de ressembler aux 15 heures de travail consacrées quotidiennement à sa fonction de président. Chirac, qui a publié l’an passé ses mémoires "Chaque pas doit être un but", ponctue aujourd’hui ses journées de rendez-vous et déjeuners avec amis ou collaborateurs. "Le Parisien" rapporte qu’il a récemment rencontré Dominique de Villepin, son ancien Premier ministre, ainsi que Michèle Alliot-Marie, son ancienne ministre de la Défense.
Pas un mot sur ses affaires judiciaires
Son air moribond serait-il dû aux affaires judiciaires dans lesquelles il est impliqué ? Le 7 mars 2011, débutera son procès portant sur les emplois fictifs présumés à la mairie de Paris. "Il n’en parle jamais", rapportent ses proches. Et encore moins du récent accord passé avec l'UMP et la mairie de Paris dans le cadre de cette même affaire. "Cet arrangement, ça ne lui ressemble pas, c’est signé Bernadette [son épouse]", estime l’un de ses anciens collaborateurs dans le quotidien parisien.
Parmi les chefs d’État à la retraite, d’autres ont bien mieux géré leur nouvelle vie. Bill Clinton notamment est devenu conférencier avant de créer sa fondation, la Clinton Foundation, qui s'attache à lutter, entre autres, contre la pauvreté et le réchauffement climatique. Ses interventions lui auraient rapporté plus de 40 millions de dollars depuis qu’il a quitté la Maison Blanche en 2001. Sa fondation a de son côté levé plus de 500 millions de dollars. Pour sa part, l’ancien Premier ministre britannique Tony Blair a été nommé émissaire du Quartet pour le Moyen-Orient à la fin de son mandat. Il s’est aussi lancé dans une activité de conseil, et officie comme consultant. Sa richesse est estimée à 15 millions de livres depuis son départ de Downing Street.
La vie de retraité ne semble guère réussir à l’ancien locataire de l'Élysée. Les médias rappellent régulièrement que Jacques Chirac semble s’ennuyer ferme depuis qu’il a quitté la présidence en 2007. À l'orée de ses 78 ans, qu'il fêtera le 29 novembre prochain, l'ancien chef de l'État vaque entre l’appartement parisien du quai Voltaire prêté par la famille de l'ex-Premier ministre libanais, Rafic Hariri, et son bureau de la rue de Lille. Il fait quelques apparitions à son bureau au Conseil constitutionnel [dont il est membre depuis la fin de son mandat], à sa fondation et aux musées des Arts premiers.
Chirac reste en retrait de la vie politique et ne réagit jamais publiquement sur les faits d’actualité française ou internationale. Concernant sa fondation, il s’est contenté de quelques déplacements en Afrique.
Son actuel emploi du temps est loin de ressembler aux 15 heures de travail consacrées quotidiennement à sa fonction de président. Chirac, qui a publié l’an passé ses mémoires "Chaque pas doit être un but", ponctue aujourd’hui ses journées de rendez-vous et déjeuners avec amis ou collaborateurs. "Le Parisien" rapporte qu’il a récemment rencontré Dominique de Villepin, son ancien Premier ministre, ainsi que Michèle Alliot-Marie, son ancienne ministre de la Défense.
Pas un mot sur ses affaires judiciaires
Son air moribond serait-il dû aux affaires judiciaires dans lesquelles il est impliqué ? Le 7 mars 2011, débutera son procès portant sur les emplois fictifs présumés à la mairie de Paris. "Il n’en parle jamais", rapportent ses proches. Et encore moins du récent accord passé avec l'UMP et la mairie de Paris dans le cadre de cette même affaire. "Cet arrangement, ça ne lui ressemble pas, c’est signé Bernadette [son épouse]", estime l’un de ses anciens collaborateurs dans le quotidien parisien.
Parmi les chefs d’État à la retraite, d’autres ont bien mieux géré leur nouvelle vie. Bill Clinton notamment est devenu conférencier avant de créer sa fondation, la Clinton Foundation, qui s'attache à lutter, entre autres, contre la pauvreté et le réchauffement climatique. Ses interventions lui auraient rapporté plus de 40 millions de dollars depuis qu’il a quitté la Maison Blanche en 2001. Sa fondation a de son côté levé plus de 500 millions de dollars. Pour sa part, l’ancien Premier ministre britannique Tony Blair a été nommé émissaire du Quartet pour le Moyen-Orient à la fin de son mandat. Il s’est aussi lancé dans une activité de conseil, et officie comme consultant. Sa richesse est estimée à 15 millions de livres depuis son départ de Downing Street.
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