Le Groupe Intergouvernemental d’Action contre le Blanchiment d’Argent en Afrique de l’Ouest (Giaba) a déclaré mercredi 4 mai 2011 que le montant annuel du blanchiment d’argent dans cette région du continent culminerait à 500 milliards de dollars (337 milliards d’euros) —dont une grande partie proviendrait de fraudes fiscales.
Cet organe de surveillance mis en place par la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao), souligne qu’il s’agit d’un phénomène mondial qui ne doit pas être imputé au seul continent africain.
Ce montant vertigineux annoncé à la presse par le directeur du Giaba, Abdollahi Shehu, en marge d’une réunion tenue à Dakar, se décline sur plusieurs secteurs d’activités plus ou moins vulnérables, comme les institutions financières. Selon Shehu, le blanchiment d’argent reste lié à la corruption, au trafic de drogue, au trafic d’êtres humains et d’armes, ainsi qu'à la contrebande. Mais la fiscalité reste le secteur le plus touché:
«Le montant estimé de la fraude fiscale se situe entre 73 et 74 milliards de dollars», a-t-il ajouté.
Ce dernier souligne le caractère complexe de l’identification de la nature du blanchiment et le Giaba justifiait déjà en 2010 les difficultés d’établir une analyse précise de la situation:
«La complexité de la nature du blanchiment de capitaux et les nombreuses facettes de son fonctionnement dans la pratique font qu’il n’a pas été aisé d’évaluer l’ampleur des torts causés.»
Regroupant les quinze pays membres de la Cédéao (Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Cap-Vert, Gambie, Ghana, Guinée-Bissau, Liberia, Mali, Niger, Nigeria, Sénégal, Sierra Leone et Togo), le Giaba, dont le siège se trouve à Dakar, revient sur l’emprise des syndicats du crime dans tout le continent:
«L’influence et la puissance des syndicats de crimes organisés augmentent alors que, parallèlement, le contrôle et l’intégrité gouvernementale et des principales institutions diminuent.»
Rappelons que l’Afrique compte un milliard d’habitants dont 100.000 millionnaires en dollars. Une dizaine d’africains sont milliardaires et apparaissent dans le classement annuel de Forbes. Parallèlement, l’appauvrissement des populations croît d'année en année.
L’annonce du montant détourné par les organisations criminelles permet enfin de quantifier les sommes qui échappent au contrôle des autorités nationales et, de fait, des poches des Africains. On peut espérer que le travail d'Abdollahi Shehu et du Giaba en dissuade certains, qui réaliseraient qu'ils se trouvent sous étroite surveillance.
Cet organe de surveillance mis en place par la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao), souligne qu’il s’agit d’un phénomène mondial qui ne doit pas être imputé au seul continent africain.
Ce montant vertigineux annoncé à la presse par le directeur du Giaba, Abdollahi Shehu, en marge d’une réunion tenue à Dakar, se décline sur plusieurs secteurs d’activités plus ou moins vulnérables, comme les institutions financières. Selon Shehu, le blanchiment d’argent reste lié à la corruption, au trafic de drogue, au trafic d’êtres humains et d’armes, ainsi qu'à la contrebande. Mais la fiscalité reste le secteur le plus touché:
«Le montant estimé de la fraude fiscale se situe entre 73 et 74 milliards de dollars», a-t-il ajouté.
Ce dernier souligne le caractère complexe de l’identification de la nature du blanchiment et le Giaba justifiait déjà en 2010 les difficultés d’établir une analyse précise de la situation:
«La complexité de la nature du blanchiment de capitaux et les nombreuses facettes de son fonctionnement dans la pratique font qu’il n’a pas été aisé d’évaluer l’ampleur des torts causés.»
Regroupant les quinze pays membres de la Cédéao (Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Cap-Vert, Gambie, Ghana, Guinée-Bissau, Liberia, Mali, Niger, Nigeria, Sénégal, Sierra Leone et Togo), le Giaba, dont le siège se trouve à Dakar, revient sur l’emprise des syndicats du crime dans tout le continent:
«L’influence et la puissance des syndicats de crimes organisés augmentent alors que, parallèlement, le contrôle et l’intégrité gouvernementale et des principales institutions diminuent.»
Rappelons que l’Afrique compte un milliard d’habitants dont 100.000 millionnaires en dollars. Une dizaine d’africains sont milliardaires et apparaissent dans le classement annuel de Forbes. Parallèlement, l’appauvrissement des populations croît d'année en année.
L’annonce du montant détourné par les organisations criminelles permet enfin de quantifier les sommes qui échappent au contrôle des autorités nationales et, de fait, des poches des Africains. On peut espérer que le travail d'Abdollahi Shehu et du Giaba en dissuade certains, qui réaliseraient qu'ils se trouvent sous étroite surveillance.
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