En Espagne, le Premier ministre Pedro Sánchez se trouve dans une position délicate, jonglant entre les attentes internationales et les tensions internes au sein de sa coalition. Alors que l'Europe redoute un éventuel retrait du soutien militaire américain sous l'ère Trump, l'Espagne, dont les dépenses militaires sont les plus faibles de tous les membres de l'Otan, est confrontée à une pression croissante pour augmenter ses dépenses de défense. Bien que le pays soit en quatrième position en termes militaires au niveau de l'Union européenne, il peine toujours à répondre aux exigences budgétaires de l’Otan.
L'Organisation du traité de l'Atlantique nord (Otan) impose en effet à ses membres un objectif de 2 % du produit intérieur brut consacré à la défense. Mais l’Espagne, dont ce taux n'atteint que 1,28 % de son PIB en 2024, reste bien en deçà. Ce chiffre la place en queue de peloton des pays de l’Alliance, à l'instar de la Slovénie, du Luxembourg et de la Belgique et loin de la Pologne (à 4,12 %), le pays le plus dépensier.
Ce retard provoque des critiques, notamment de la part de médias internationaux. Le magazine britannique The Economist exprimait par exemple le 13 mars dernier des préoccupations quant au retard de l'Espagne dans l'atteinte de cet objectif. « L'Espagne est très faible », déclarait quant à lui le président américain Donald Trump aux journalistes peu après son investiture.
Si le contexte international oblige l'Espagne à revoir sa position et à réévaluer sa politique de défense, cette question reste une source de tensions internes pour le gouvernement espagnol. Pedro Sánchez ne possède pas la majorité et est appuyé par plusieurs partis indépendantistes catalans et basques. Ces derniers sont peu enclins à augmenter les dépenses militaires et à renforcer l'armée espagnole. À gauche, le parti Podemos ou la coalition Sumar s'opposent également à un renforcement militaire. Seule l’opposition de droite se montre favorable à une augmentation du budget de la défense du pays.
L'Organisation du traité de l'Atlantique nord (Otan) impose en effet à ses membres un objectif de 2 % du produit intérieur brut consacré à la défense. Mais l’Espagne, dont ce taux n'atteint que 1,28 % de son PIB en 2024, reste bien en deçà. Ce chiffre la place en queue de peloton des pays de l’Alliance, à l'instar de la Slovénie, du Luxembourg et de la Belgique et loin de la Pologne (à 4,12 %), le pays le plus dépensier.
Ce retard provoque des critiques, notamment de la part de médias internationaux. Le magazine britannique The Economist exprimait par exemple le 13 mars dernier des préoccupations quant au retard de l'Espagne dans l'atteinte de cet objectif. « L'Espagne est très faible », déclarait quant à lui le président américain Donald Trump aux journalistes peu après son investiture.
Si le contexte international oblige l'Espagne à revoir sa position et à réévaluer sa politique de défense, cette question reste une source de tensions internes pour le gouvernement espagnol. Pedro Sánchez ne possède pas la majorité et est appuyé par plusieurs partis indépendantistes catalans et basques. Ces derniers sont peu enclins à augmenter les dépenses militaires et à renforcer l'armée espagnole. À gauche, le parti Podemos ou la coalition Sumar s'opposent également à un renforcement militaire. Seule l’opposition de droite se montre favorable à une augmentation du budget de la défense du pays.
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