Le président égyptien Hosni Moubarak a ordonné mardi l'ouverture du terminal de Rafah avec la bande de Gaza, seul point de passage non contrôlé par Israël, pour l'acheminement de l'aide humanitaire et le passage des malades, a annoncé l'agence égyptienne Mena.
M. Moubarak "a donné des instructions pour ouvrir le terminal de Rafah afin de faire entrer les aides humanitaires et médicales nécessaires pour la bande de Gaza et accueillir les cas humanitaires, les blessés et les malades qui doivent passer par l'Egypte", a indiqué la Mena.
Cette décision a été appliquée en début d'après-midi, selon des sources au sein des services de sécurité.
Aucune durée de temps n'est précisée, alors que d'ordinaire les ouvertures de ce point de passage entre l'Egypte et la bande de Gaza sont limitées à quelques jours par mois.
Cette décision survient au lendemain de l'opération meurtrière menée par les forces israéliennes au large de Gaza contre une flottille internationale qui entendait forcer le blocus israélien de l'enclave palestinienne pour y acheminer de l'aide humanitaire.
Cette mesure "fait partie des efforts de l'Egypte pour alléger les souffrances du peuple palestinien", ajoute la Mena, sans faire état de l'opération militaire israélienne.
La localité frontalière de Rafah est le seul point de passage avec la bande de Gaza qui échappe au contrôle d'Israël, lequel impose un blocus strict à l'enclave depuis sa prise de contrôle par le mouvement islamiste Hamas en 2007, sauf pour les produits de première nécessité.
L'Egypte a entrepris depuis plusieurs mois de renforcer son contrôle de cette frontière longue d'une vingtaine de kilomètres, invoquant notamment la lutte contre les trafics de toutes sortes passant par des tunnels.
Cette politique a tendu les relations entre l'Egypte et le Hamas, à qui le Caire reproche en outre de bloquer la conclusion d'un accord de réconciliation interpalestinien avec l'autorité palestinienne de Mahmoud Abbas.
Mais le verrouillage de la frontière avec Gaza a aussi exposé l'Egypte à des critiques lui reprochant de faire le jeu d'Israël en assumant de fait une partie du blocus.
La décision du président Moubarak a été annoncée quelques heures avant le début d'une réunion des pays de la Ligue arabe au Caire chargée d'étudier une réponse commune à l'opération israélienne.
M. Moubarak "a donné des instructions pour ouvrir le terminal de Rafah afin de faire entrer les aides humanitaires et médicales nécessaires pour la bande de Gaza et accueillir les cas humanitaires, les blessés et les malades qui doivent passer par l'Egypte", a indiqué la Mena.
Cette décision a été appliquée en début d'après-midi, selon des sources au sein des services de sécurité.
Aucune durée de temps n'est précisée, alors que d'ordinaire les ouvertures de ce point de passage entre l'Egypte et la bande de Gaza sont limitées à quelques jours par mois.
Cette décision survient au lendemain de l'opération meurtrière menée par les forces israéliennes au large de Gaza contre une flottille internationale qui entendait forcer le blocus israélien de l'enclave palestinienne pour y acheminer de l'aide humanitaire.
Cette mesure "fait partie des efforts de l'Egypte pour alléger les souffrances du peuple palestinien", ajoute la Mena, sans faire état de l'opération militaire israélienne.
La localité frontalière de Rafah est le seul point de passage avec la bande de Gaza qui échappe au contrôle d'Israël, lequel impose un blocus strict à l'enclave depuis sa prise de contrôle par le mouvement islamiste Hamas en 2007, sauf pour les produits de première nécessité.
L'Egypte a entrepris depuis plusieurs mois de renforcer son contrôle de cette frontière longue d'une vingtaine de kilomètres, invoquant notamment la lutte contre les trafics de toutes sortes passant par des tunnels.
Cette politique a tendu les relations entre l'Egypte et le Hamas, à qui le Caire reproche en outre de bloquer la conclusion d'un accord de réconciliation interpalestinien avec l'autorité palestinienne de Mahmoud Abbas.
Mais le verrouillage de la frontière avec Gaza a aussi exposé l'Egypte à des critiques lui reprochant de faire le jeu d'Israël en assumant de fait une partie du blocus.
La décision du président Moubarak a été annoncée quelques heures avant le début d'une réunion des pays de la Ligue arabe au Caire chargée d'étudier une réponse commune à l'opération israélienne.
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