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La journée mondiale contre le travail des enfants

Le 12 juin est la journée mondiale pour l'élimination du travail des enfants. Si le travail des moins de 17 ans a reculé en Asie ou en Amérique Latine, il reste dramatiquement présent en Afrique subsaharienne. C’est le constat dressé par l’Organisation internationale du travail.



La journée mondiale contre le travail des enfants
Le rapport sur lequel s’appuie la Confédération internationale syndicale est formel. Malgré l’engagement pris il y a 13 ans par la FIFA, de « nettoyer le secteur ». Il y a encore des enfants employés dans la fabrication des ballons de football. Pour Christine Bloom de la Confédération internationale syndicale, beaucoup de travail reste à faire.

« Ce sont les parents qui, en fait obtiennent le travail. Mais ils fabriquent, ils cousent les ballons de football dans leur maison et comme ils travaillent sur des contrats, plus ils produisent, plus ils gagent. Alors ils prennent l’aide de tous les membres de la famille pour les aider. Alors ça aussi, c’est la cause de beaucoup de travail des enfants.

Le problème c’est que c’est aussi difficile de savoir qui fait quoi. Et c’est pour ça qu’il y a un très grand nombre d’enfants qui travaillent… et on n’est pas sûr de combien, qui en fait sont impliqués dans la production des ballons de football. »

Ce genre de violation se produit au Pakistan, en Inde, en Chine et en Thaïlande ; les pays où sont cousus les ballons ronds.

Pour le moment, la FIFA n’a pas réagi à l’appel lancé par la Confédération internationale syndicale.

« L’Afrique reste le continent où l’on compte le plus grand nombre d’enfants au travail », observe Jean-François Troglic, directeur du bureau français de l'OIT pour la France.

« Un enfant sur quatre est au travail dans l’Afrique subsaharienne, ce qui est un chiffre énorme. C’est toujours le travail agricole qui constitue le secteur le plus important du travail, avec en particulier une participation à l’agriculture familiale, à la subsistance en quelque sorte, qui rend d’ailleurs très, très difficiles les moyens à prendre pour faire face à ce besoin de main d’œuvre.

Mais nous avons aussi beaucoup de gamins, de gamines, qui sont dans les formes les plus dures de travail des enfants. Quelque 115 millions d’enfants à travers le monde, travaillent dans des formes extrêmes. C’est-à- dire des formes où ils sont soumis à des conditions physiques tout à fait déplorables : manipulations d’objets lourds, d’objets dangereux, épandages d’engrais dans les champs, etc. ou alors dans des formes les plus extrêmes qui sont les formes d’exploitations sexuelles.

La grande pauvreté, la misère, l’absence d’activité, le travail informel, sont les causes premières qui expliquent le travail des enfants ».

Rfi

Samedi 12 Juin 2010 - 18:24


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