Babacar Ba, Coordonnateur du PASCIJ
Les acteurs de la Société civile ont procédé ce samedi 5 janvier 2019 à la cérémonie de lancement de la ¨Plateforme pour l’Indépendance de la Justice. Un programme qui va porter le plaidoyer des justiciables, veiller à l’application des réformes judiciaires proposées par l’Union des magistrats du Sénégal (Ums), mais également à la mise en place d’une commission de modernisation des instituions judiciaires et revoir le statut du parquet.
«Aujourd’hui nous savons tous qu’il y’a un malaise profond au sein de la justice. Donc il est nécessaire qu’on réforme l’appareil judiciaire », explique le Coordonnateur du mouvement Babacar Ba, par ailleurs coordonnateur du Forum du justiciable.
La présence du chef de l'Etat au Conseil supérieur de magistrature (Csm) dérange au sein de l'Union des magistrats du Sénégal.
« Nous voulons plus d'un Conseil supérieur de la magistrature présidé par le président de la République, mais également plus de ministre de la Justice comme vice-président. Et je pense qu’on peut le concevoir. Car quand vous allez dans les grandes démocraties vous allez vous rendre compte qu’on a un Conseil supérieur de la magistrature qui n’est plus présidé par le Président de la République, mais également par le ministre de la justice. Et la France est un exemple », poursuit le juriste.
Les candidats à la Présidentielle invités à signer la charte des réformes
Toutefois les candidats à l’élection présidentielle de 2019 sont invités à consolider leur engagement envers la justice. Et pour ce faire, un document leur sera fournie, enregistrer leur signature pour qu’une fois à la magistrature, ses réformes soient appliquées dans la rigueur. « Nous avons largement écouté certains candidats à la candidature formuler des propositions et y en a même qui ont pris l’engagement qu'une fois à la magistrature suprême, ils ne feront pas partie du Conseil supérieur de la magistrature et d’autres ont même promis que le ministre de la justice ne fera pas de la politique. Donc nous allons les inviter, dans un premier temps à décliner leur programme en ce qui concerne la justice, nous leur ferons signer un engagement qui va consolider les différentes réformes proposées par l’Union des magistrats du Sénégal. Un engagement qu’ils vont prendre et une fois à la magistrature appliquer dans toute sa rigueur », explique Babacar Ba.
Ces réformes concernent également le principe de l’inamovibilité, qui aujourd’hui garantit aux magistrats une indépendance absolue. Car, avec ça on ne peut pas affecter le magistrat sans son consentement. Même si ce principe est contourné, car au lieu de nommer le magistrat comme titulaire dans un poste, il est intérimaire, regrette le juriste.
«Aujourd’hui nous savons tous qu’il y’a un malaise profond au sein de la justice. Donc il est nécessaire qu’on réforme l’appareil judiciaire », explique le Coordonnateur du mouvement Babacar Ba, par ailleurs coordonnateur du Forum du justiciable.
La présence du chef de l'Etat au Conseil supérieur de magistrature (Csm) dérange au sein de l'Union des magistrats du Sénégal.
« Nous voulons plus d'un Conseil supérieur de la magistrature présidé par le président de la République, mais également plus de ministre de la Justice comme vice-président. Et je pense qu’on peut le concevoir. Car quand vous allez dans les grandes démocraties vous allez vous rendre compte qu’on a un Conseil supérieur de la magistrature qui n’est plus présidé par le Président de la République, mais également par le ministre de la justice. Et la France est un exemple », poursuit le juriste.
Les candidats à la Présidentielle invités à signer la charte des réformes
Toutefois les candidats à l’élection présidentielle de 2019 sont invités à consolider leur engagement envers la justice. Et pour ce faire, un document leur sera fournie, enregistrer leur signature pour qu’une fois à la magistrature, ses réformes soient appliquées dans la rigueur. « Nous avons largement écouté certains candidats à la candidature formuler des propositions et y en a même qui ont pris l’engagement qu'une fois à la magistrature suprême, ils ne feront pas partie du Conseil supérieur de la magistrature et d’autres ont même promis que le ministre de la justice ne fera pas de la politique. Donc nous allons les inviter, dans un premier temps à décliner leur programme en ce qui concerne la justice, nous leur ferons signer un engagement qui va consolider les différentes réformes proposées par l’Union des magistrats du Sénégal. Un engagement qu’ils vont prendre et une fois à la magistrature appliquer dans toute sa rigueur », explique Babacar Ba.
Ces réformes concernent également le principe de l’inamovibilité, qui aujourd’hui garantit aux magistrats une indépendance absolue. Car, avec ça on ne peut pas affecter le magistrat sans son consentement. Même si ce principe est contourné, car au lieu de nommer le magistrat comme titulaire dans un poste, il est intérimaire, regrette le juriste.
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