Pour Paris, les Africains doivent eux-mêmes trouver une solution. « C’est aux Maliens et aux Africains de prendre l’ensemble des décisions nécessaires avec le soutien de la communauté internationale », a-t-il lancé, avant d’ajouter que la « France ne peut pas se substituer aux Africains ».
Laurent Fabius a estimé que la présence des Islamistes dans le nord du pays est inacceptable. « L’existence de groupes terroristes regroupés sous l’étiquette d’Aqmi dans le nord du Mali ne peut pas être accepté compte tenu de la menace qu’ils posent non seulement sur la sécurité du Mali, mais sur l’ensemble de la région », a-t-il indiqué, avant d’inviter les pays qui partagent l’idée d’une intervention militaire pour libérer le Nord du Mali à se rassembler pour décrocher le soutien de la Communauté internationale avec la France comme pays facilitateur.