Si certains commentateurs y voient une incohérence avec la position du Maroc de lutte contre le terrorisme, d’autres estiment qu’il s’agit d’un prétexte avancé dans un contexte de tensions diplomatique.
Le climat entre Paris et Rabat est glacial depuis près d’un an, après une enquête lancée à Paris visant le patron du contre -espionnage marocain. La coopération sécuritaire a minima entre les deux pays a été régulièrement déplorée par Rabat notamment après l’arrestation de jihadistes franco-marocains.
Une polémique récemment relancée par l’ancien ministre de l’Intérieur français. Charles Pasqua a estimé que l’absence de coopération avec le Maroc était préjudiciable pour la France dans la lutte contre le terrorisme.
Comme pour conforter cette posture, la presse reprend depuis hier des documents confidentiels faisant état d’une collaboration entre la France et le Maroc dans la traque de jihadistes au Yémen.
Enfin, la position intransigeante du Maroc sur la question des représentations du prophète pourrait aussi trouver aussi une explication intrinsèque à la Constitution marocaine. Le roi Mohamed VI y est désigné comme commandeur des croyants, et descendant du prophète Mahomet.
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