Le Professeur d’histoire de l’Université de Columbia aux USA, Mamadou Diouf, a analysé le discours du président de la République, Macky Sall, tenu à la veille du 60e anniversaire de l’indépendance du Sénégal, marqué cette année par la pandémie du coronavirus. Cet intellectuel sénégalais de la diaspora a, dans l’émission « Objection » de Sud Fm de ce dimanche 5 avril 2020, salué le courage du chef de l’Etat qui, selon lui, « a été capable de prendre certaines décisions dans ce pays où il y a une très forte prégnance religieuse ». Toutefois, M. Diouf a déploré le fait que la question de l’éducation, avec la fermeture des écoles, « n’a pas bien été développée dans le discours ».
« Dans le discours, le chef de l'Etat a beaucoup plus insisté sur les questions économiques, que sur les questions humaines. Et, il a parlé des questions de santé mais il n’a pas insisté alors qu’aujourd’hui, je pense que ce que la crise révèle, c’est l’extraordinaire déficit sanitaire et aussi il n’a presque pas parlé d’éducation, ce qui est frustrant». Telle est l'analyse du Pr Mamadou Diouf, enseignant-chercheur à l'université de Columbia, qui s'interroge : « Et l’énorme question, c’est ce qui va se passer aujourd’hui avec la fermeture des écoles et qu’est-ce qu’on va faire à la fin de la crise ? »
Par ailleurs, l’historien sénégalais a souligné qu’ : « Il y a deux choses qu’il faut reconnaître au président de la République du Sénégal qui, après quelques hésitations, a été capable et ça il faut le féliciter pour ça, de prendre des dispositions qui s’imposaient et dans un pays où il y a eu une très forte prégnance religieuse, il a été capable de dire dans la situation actuelle : voilà les dispositions qu’il faut prendre et je pense qu’il a fait preuve d'un certain courage en les prenant ».
Selon M. Diouf, la manière dont l’indépendance au Sénégal a été célébrée cette année, c’était l'une des meilleures. « Dans les conditions actuelles, il ne s’agit pas de célébrer les 60 ans d’indépendance du Sénégal, mais il s’agit de veiller à ce que les Sénégalais conservent une bonne santé, veiller à ce que le Covid-19 ne se répande pas et c’est donné effectivement, les moyens dans le post covid-19 de tirer les leçons. Parce qu’on a énormément de leçon à tirer et énormément de défi à relever : le défi des infrastructures sanitaires, le défi des ressources sanitaires, de la recherche en santé », a-t-il soutenu.
« Dans le discours, le chef de l'Etat a beaucoup plus insisté sur les questions économiques, que sur les questions humaines. Et, il a parlé des questions de santé mais il n’a pas insisté alors qu’aujourd’hui, je pense que ce que la crise révèle, c’est l’extraordinaire déficit sanitaire et aussi il n’a presque pas parlé d’éducation, ce qui est frustrant». Telle est l'analyse du Pr Mamadou Diouf, enseignant-chercheur à l'université de Columbia, qui s'interroge : « Et l’énorme question, c’est ce qui va se passer aujourd’hui avec la fermeture des écoles et qu’est-ce qu’on va faire à la fin de la crise ? »
Par ailleurs, l’historien sénégalais a souligné qu’ : « Il y a deux choses qu’il faut reconnaître au président de la République du Sénégal qui, après quelques hésitations, a été capable et ça il faut le féliciter pour ça, de prendre des dispositions qui s’imposaient et dans un pays où il y a eu une très forte prégnance religieuse, il a été capable de dire dans la situation actuelle : voilà les dispositions qu’il faut prendre et je pense qu’il a fait preuve d'un certain courage en les prenant ».
Selon M. Diouf, la manière dont l’indépendance au Sénégal a été célébrée cette année, c’était l'une des meilleures. « Dans les conditions actuelles, il ne s’agit pas de célébrer les 60 ans d’indépendance du Sénégal, mais il s’agit de veiller à ce que les Sénégalais conservent une bonne santé, veiller à ce que le Covid-19 ne se répande pas et c’est donné effectivement, les moyens dans le post covid-19 de tirer les leçons. Parce qu’on a énormément de leçon à tirer et énormément de défi à relever : le défi des infrastructures sanitaires, le défi des ressources sanitaires, de la recherche en santé », a-t-il soutenu.
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