Ces neuf personnes sont fichées comme étant parmi les plus dangereux terroristes du pays. Parmi elles, on retrouve l'un des plus recherchés de Tunisie : Loqman Abou Sakhr. Le Premier ministre tunisien Habib Essid a confirmé sa mort ce dimanche. Ce combattant d'une trentaine d'années était l'émir de la brigade tunisienne d'Aqmi (al-Qaïda au Maghreb islamique) baptisée Okba ibn Nafa du nom du fondateur de la mosquée de Kairouan, chef militaire et propagateur de l'islam au VIIème siècle.
Avec huit autres jihadistes, Loqman Abou Sakhr a été tué dans une zone montagneuse du gouvernorat de Gafsa, dans le sud de la Tunisie, à une cinquantaine de kilomètres de la frontière algérienne. Depuis plus de deux ans, sa brigade inflige des dizaines de morts à l'armée tunisienne avec des mines artisanales, des accrochages et parfois des opérations spectaculaires en ville comme le mitraillage de la maison du ministre de l'Intérieur à Kasserine ou l'égorgement d'une dizaine de soldats sur le mont Chambi, à la frontière algérienne, en juillet 2013. Okba ibn Nafa compte une soixantaine de combattants.
C'est d'ailleurs à cette brigade d'Aqmi que Tunis attribue la responsabilité de l'attentat du musée du Bardo qui a fait vingt-deux morts dont quatre Français. Et pourtant cet attentat a été revendiqué par le groupe Etat islamique et jusqu'à maintenant Aqmi s'est toujours attaqué à des cibles sécuritaires et non civiles en Tunisie. Mais Tunis présente Loqman Abou Sakhr comme le cerveau de l'attentat du Bardo.
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