Est-ce une manière pour le gouvernement israélien de se préparer à la paix ? C'est la question faussement naïve qu'a posée le négociateur palestinien Saëb Erekat. Une manière d'exiger de Benyamin Netanyahu qu'il condamne les propos du rabbin Ovadia Yossef, chef spirituel du parti Shass. Ce parti orthodoxe appartient à la coalition gouvernementale. Samedi 28 août au soir, le rabbin a affirmé : « puisse nos ennemis et nos adversaires être détruits ». Un voeu tiré de la Torah et exprimé à l'occasion du Nouvel An. Mais c'est son adaptation à la situation actuelle qui a déclenché la colère des Palestiniens. Le chef spirituel du Shass a souhaité la mort du président Mahmoud Abbas et la disparition des Palestiniens.
Un parti incontournable pour la majorité gouvernementale
Ce rabbin séfarade n'en est pas à sa première déclaration polémique. Il s'en est pris à plusieurs reprises violemment à ses adversaires que sont tout à la fois les Arabes, les juifs laïques ou encore les homosexuels. Le bureau du Premier ministre israélien, a déclaré que les propos du rabin « ne reflètent pas la conception de Benyamin Netanyahu ni la position du gouvernement ». Le Shass, avec ses onze députés, est incontournable pour la majorité gouvernementale. Le Premier ministre israélien doit déjà faire face à l'hostilité de ce parti à la reprise, mercredi 1er septembre à Washington, des pourparlers directes avec les Palestiniens.
Le département d’Etat condamne les propos incendiaires du rabbin Yosef
« Nous regrettons et condamnons les propos incendiaires du rabbin Yosef. Nous prenons note de la déclaration du gouvernement israélien dans laquelle il indique que les commentaires du rabbin ne reflète pas les vues du Premier ministre Netanyahu », écrit dans un communiqué Philipp Crowley, porte-parole du département d’Etat américain. Il ajoute que ce genre de remarques ne peut que nuire à la cause de la paix et il invite les deux parties à faire progresser les pourparlers de paix, au lieu de les entraver.
La prompte réaction du gouvernement américain souligne le souci de ne pas jeter de l’huile sur le feu, à la veille de la reprise des négociations directes entre Benyamin Netanyahu et Mahmoud Abbas, sous les auspices de Barack Obama. En cas d’échec, le président américain, qui s’est impliqué personnellement pour amener les deux dirigeants à reprendre le dialogue, risque d’entamer son prestige. Mais le représentant de l’autorité palestinienne à Washington estime que l’intervention ferme de la Maison Blanche est nécessaire pour progresser.
Les analystes, toutefois, ne sont guère optimistes, et jugent peu réaliste le délai d’un an demandé par Mahmoud Abbas, pour parvenir à une solution. Nombreux sont ceux qui pensent que si Israël ne prolonge pas le moratoire sur la construction de nouveaux logements qui expire le 26 septembre, les pourparlers seront mort-nés.
Un parti incontournable pour la majorité gouvernementale
Ce rabbin séfarade n'en est pas à sa première déclaration polémique. Il s'en est pris à plusieurs reprises violemment à ses adversaires que sont tout à la fois les Arabes, les juifs laïques ou encore les homosexuels. Le bureau du Premier ministre israélien, a déclaré que les propos du rabin « ne reflètent pas la conception de Benyamin Netanyahu ni la position du gouvernement ». Le Shass, avec ses onze députés, est incontournable pour la majorité gouvernementale. Le Premier ministre israélien doit déjà faire face à l'hostilité de ce parti à la reprise, mercredi 1er septembre à Washington, des pourparlers directes avec les Palestiniens.
Le département d’Etat condamne les propos incendiaires du rabbin Yosef
« Nous regrettons et condamnons les propos incendiaires du rabbin Yosef. Nous prenons note de la déclaration du gouvernement israélien dans laquelle il indique que les commentaires du rabbin ne reflète pas les vues du Premier ministre Netanyahu », écrit dans un communiqué Philipp Crowley, porte-parole du département d’Etat américain. Il ajoute que ce genre de remarques ne peut que nuire à la cause de la paix et il invite les deux parties à faire progresser les pourparlers de paix, au lieu de les entraver.
La prompte réaction du gouvernement américain souligne le souci de ne pas jeter de l’huile sur le feu, à la veille de la reprise des négociations directes entre Benyamin Netanyahu et Mahmoud Abbas, sous les auspices de Barack Obama. En cas d’échec, le président américain, qui s’est impliqué personnellement pour amener les deux dirigeants à reprendre le dialogue, risque d’entamer son prestige. Mais le représentant de l’autorité palestinienne à Washington estime que l’intervention ferme de la Maison Blanche est nécessaire pour progresser.
Les analystes, toutefois, ne sont guère optimistes, et jugent peu réaliste le délai d’un an demandé par Mahmoud Abbas, pour parvenir à une solution. Nombreux sont ceux qui pensent que si Israël ne prolonge pas le moratoire sur la construction de nouveaux logements qui expire le 26 septembre, les pourparlers seront mort-nés.
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