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Les Progressistes mettent à rude épreuve la moralité de Pape Diop



Les Progressistes mettent à rude épreuve la moralité de Pape Diop
La lettre réponse «indécente» de Pape Diop, Président du Sénat, à l’opposition regroupée au sein de Benno Siggil Senegaal, a occupé pour une grande partie la réunion du Bureau politique des Progressistes.

Toutefois, l’attitude de l’ancien maire de Dakar ne les étonne guère du fait que le boubou de deuxième personnalité qu’il porte semble être plus ample que lui.
«Comment s’étonner que M. Pape Diop, Président du Sénat, nommé par un décret présidentiel, et qui s’est retrouvé, du jour au lendemain, dans les habits trop amples pour lui, de deuxième personnage de l’Etat, adopte un langage ordurier, tiré des bas-fonds de l’indignité, très loin de la rigueur morale inhérente aux traditions et aux exigences de la République ? se demandent les camarades de Moustapha Niass.

Pour eux, il «s’agit de constater, comme le soleil de midi, les comportements inquiétants d’un homme sensé respecter et faire respecter la Constitution, dans son esprit comme dans sa lettre et qui se révèle chaque jour incapable d’accomplir ses missions, en préservant le précieux acquis de la cohésion nationale» a rappelé l’Alliance des forces de progrès (AFP). Car les locataires de la Sicap Sacré cœur estiment qu’en République, « celui qui incarne une institution devrait sacrifier à l’obligation morale de transparence, notamment en matière de bulletin de santé, quand M. Abdoulaye Wade se contente d’annoncer qu’il a la force physique et la forme d’un jeune homme de 28 ans, selon sa propre expression » conseillent les Progressistes.

C’est dans cette logique que le Bureau politique estime que, « malgré la pudeur que charrie ce sujet, nul ne saurait se soustraire à une telle exigence, du fait des conséquences liées à l’intérêt général ». Puisque, ajoute l’AFP « le problème n’est ni privé, ni personnel ». C’est pourquoi « les dérives verbales proches de l’hystérie ne sauraient occulter ces évidences » ont fait clarifié, hier, les camarades de Moustapha Niass avant de rappeler à l’endroit de leur adversaire, Me Wade que « En tout état de cause, Dieu le Tout-Puissant n’a délégué à aucun mortel ses pouvoirs, fût-il un mégalomane qui rêve dangereusement d’Absolu.




Charles Thialice SENGHOR

Jeudi 4 Mars 2010 - 12:19


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