En tant que jeune sénégalais soucieux de l’avenir de son pays et sensible aux difficultés auxquelles la jeunesse est confrontée depuis belle lurette, je me dois d’interpeller toute personne de bonne foi par rapport à la situation actuelle de notre pays.
D’aucuns seront sans doute surpris de l’expression « jeunesse de bonne foi », mais cela s’explique tout simplement par un fait dont tout le monde est conscient en ce moment et qui est relatif à la montée en puissance depuis 2000 d’une frange de la jeunesse adepte de l’incompétence, la médiocrité et la facilité. Ce qui n’est pas du tout surprenant eu égard au comportement des leaders dont elle s’inspire.
Il est désolant de nos jours de constater que le moyen le plus rapide et simple de réussir dans un pays comme le Sénégal, est de faire de la « politique ». Ce que personnellement je mettrai a l’actif des personnes qui nous dirigent aujourd’hui. Le Président de la république a eu le mérite de promouvoir la jeunesse en nommant le plus jeune ministre de la jeunesse en Afrique comme il a eu à le rappeler dans son décevant discours du 14 Juillet dernier. Par contre, l’histoire retiendra que c’est sous la magistère de celui qui a été élu par la jeunesse, qu’ont été promus les principes d’incompétence et de médiocrité visant a favoriser une jeunesse de « mauvaise foi » parce que tout simplement ils ont choisi de faire de la politique en faisant allégeance au parti de celui qui avait « refusé d’aller au palais en marchant sur des cadavres » et qui laisse penser aujourd’hui de par son comportement qu’il n’hésitera pas a «marcher sur des cadavres pour rester au pouvoir ».
Aujourd’hui, me réveillant avec un statut d’étranger au sein d’un peuple qui a toujours respecté les citoyens sénégalais de par leur attachement aux principes d’éthique et de vertu, j’ai honte de révéler ma nationalité du fait du comportement de nos autorités. Ces gens qui, hier discréditaient l’opposant Wade en le traitant de tous les noms et qui aujourd’hui vénèrent le Président Wade. Vous mettrez sans doute cela sur le compte de la politique mais laquelle : est-ce celle la définie comme l’art de gérer la cité ou la politique telle que pratiquée au Sénégal ?
Messieurs, revenez a la raison pendant qu’il est encore temps. Vous méprisez le peuple Sénégalais et sa jeunesse en particulier tout en oubliant qu’aucun pouvoir n’est eternel si ce n’est celui de Dieu. Les événements du 23 juin devraient vous édifier sur la ferme détermination de la jeunesse Sénégalaise à prendre son destin en main. Sur ce, je salue les entreprises du mouvement Y en A Marre, qui aujourd’hui mobilise plus que les politiciens. Ce qui s’explique tout simplement par le fait que ce mouvement est dirigé par des personnes de bonne foi. Ce qui surprend d’ailleurs certains qui les assimilent à de simples rappeurs qui souffrent du syndrome d’anonymat. C’est alors méconnaitre ce qu’est la mission du mouvement Hip-hop, c’est également méconnaitre les leaders du mouvement Y en A Marre qui depuis les années 90 ont choisi de faire du rap engagé lequel signifie tout simplement dénoncer l’injustice dont le peuple est victime. Face à la crédibilité et force de ses leaders, le mouvement Y en A Marre est sujet a toute sorte de critique de la part de gens de mauvaises foi, jaloux de l’acte d’allégeance dont la jeunesse sénégalaise a fait audit mouvement qui se dit citoyen et apolitique.
Ce qui me ramène à poser la question suivante : par rapport au contexte actuel, suffit-il pour les rappeurs crédibles de se contenter tout simplement d’être les avocats et députés du peuple à travers leur mission qu’est le Hip-hop ? Je répondrai par la négative aux motifs que l’heure de la rupture et non du changement a sonné au Sénégal. La jeunesse Sénégalaise doit elle continuer de laisser son destin entre les mains de ces soi-disant députés qui ont entériné la modification de l’article 27 de la constitution Sénégalaise, laquelle devait se faire par voie référendaire. Cette jeunesse doit elle continuer à être absente des lieux de décisions ou son avenir est constamment hypothéqué par des personnes sans scrupule? Hell no !
Chère jeunesse, comme l’a dit le Président Obama, personne ne viendra changer l’Afrique, le Sénégal à notre place. Il est temps de s’impliquer par le biais de ces leaders d’opinions de bonne foi. Par leaders d’opinions de bonne foi, je fais allusion à ceux qui ont été constants dans leur mission de défense des intérêts du peuple sans bénéficier en contrepartie des faveurs des autorités mais également ceux qui n’ont pas contribué par le biais de leur lyrics et clips vidéos à la dépravation des mœurs. A ceux la, j’inclus les Khuman, Awadi, Bibson, kock 6, Makhetar le Kagoular, Matador, Keyti, Iba, Simon, Thiat, Kiklifeu, Gaston, Nittdoff etc.
Messieurs, vous avez démontré en tant que artistes que vous valez mieux que ces soi-disant députés (PDS et allies) qui ont failli voter la loi sur le Ticket Présidentiel. Alors pourquoi continuer à dénoncer quand vous avez la possibilité d’accéder à ces lieux de décisions ? Pourquoi continuer à sensibiliser, éduquer le peuple, ce qui est extrêmement important, quand on a la possibilité de représenter cette jeunesse à l’Assemblée Nationale ?
D’aucuns me diront sans doute qu’ils ne font pas de la politique. A ceux la, je répondrai qu’une autre façon de faire de la politique est possible au Sénégal et elle s’incarne déjà a travers la personnalité d’un jeune politique et non politicien qui a posé un acte fort à la place Soweto un 23 Juin 2011 dont on se souviendra toujours.
Chers messieurs, l’heure est arrivée pour vous de ne plus laisser l’avenir de la jeunesse sénégalaise, laquelle vous avez toujours défendue, entre les mains des politiciens sénégalais. A ce député qui dit être dérangé par le Slogan Y en A Marre, je répondrai que vous n’avez encore rien vu chère madame.
Moustapha Goumballa
Juriste Chercheur UCAD/ Washington DC
Jolof4life@live.com
D’aucuns seront sans doute surpris de l’expression « jeunesse de bonne foi », mais cela s’explique tout simplement par un fait dont tout le monde est conscient en ce moment et qui est relatif à la montée en puissance depuis 2000 d’une frange de la jeunesse adepte de l’incompétence, la médiocrité et la facilité. Ce qui n’est pas du tout surprenant eu égard au comportement des leaders dont elle s’inspire.
Il est désolant de nos jours de constater que le moyen le plus rapide et simple de réussir dans un pays comme le Sénégal, est de faire de la « politique ». Ce que personnellement je mettrai a l’actif des personnes qui nous dirigent aujourd’hui. Le Président de la république a eu le mérite de promouvoir la jeunesse en nommant le plus jeune ministre de la jeunesse en Afrique comme il a eu à le rappeler dans son décevant discours du 14 Juillet dernier. Par contre, l’histoire retiendra que c’est sous la magistère de celui qui a été élu par la jeunesse, qu’ont été promus les principes d’incompétence et de médiocrité visant a favoriser une jeunesse de « mauvaise foi » parce que tout simplement ils ont choisi de faire de la politique en faisant allégeance au parti de celui qui avait « refusé d’aller au palais en marchant sur des cadavres » et qui laisse penser aujourd’hui de par son comportement qu’il n’hésitera pas a «marcher sur des cadavres pour rester au pouvoir ».
Aujourd’hui, me réveillant avec un statut d’étranger au sein d’un peuple qui a toujours respecté les citoyens sénégalais de par leur attachement aux principes d’éthique et de vertu, j’ai honte de révéler ma nationalité du fait du comportement de nos autorités. Ces gens qui, hier discréditaient l’opposant Wade en le traitant de tous les noms et qui aujourd’hui vénèrent le Président Wade. Vous mettrez sans doute cela sur le compte de la politique mais laquelle : est-ce celle la définie comme l’art de gérer la cité ou la politique telle que pratiquée au Sénégal ?
Messieurs, revenez a la raison pendant qu’il est encore temps. Vous méprisez le peuple Sénégalais et sa jeunesse en particulier tout en oubliant qu’aucun pouvoir n’est eternel si ce n’est celui de Dieu. Les événements du 23 juin devraient vous édifier sur la ferme détermination de la jeunesse Sénégalaise à prendre son destin en main. Sur ce, je salue les entreprises du mouvement Y en A Marre, qui aujourd’hui mobilise plus que les politiciens. Ce qui s’explique tout simplement par le fait que ce mouvement est dirigé par des personnes de bonne foi. Ce qui surprend d’ailleurs certains qui les assimilent à de simples rappeurs qui souffrent du syndrome d’anonymat. C’est alors méconnaitre ce qu’est la mission du mouvement Hip-hop, c’est également méconnaitre les leaders du mouvement Y en A Marre qui depuis les années 90 ont choisi de faire du rap engagé lequel signifie tout simplement dénoncer l’injustice dont le peuple est victime. Face à la crédibilité et force de ses leaders, le mouvement Y en A Marre est sujet a toute sorte de critique de la part de gens de mauvaises foi, jaloux de l’acte d’allégeance dont la jeunesse sénégalaise a fait audit mouvement qui se dit citoyen et apolitique.
Ce qui me ramène à poser la question suivante : par rapport au contexte actuel, suffit-il pour les rappeurs crédibles de se contenter tout simplement d’être les avocats et députés du peuple à travers leur mission qu’est le Hip-hop ? Je répondrai par la négative aux motifs que l’heure de la rupture et non du changement a sonné au Sénégal. La jeunesse Sénégalaise doit elle continuer de laisser son destin entre les mains de ces soi-disant députés qui ont entériné la modification de l’article 27 de la constitution Sénégalaise, laquelle devait se faire par voie référendaire. Cette jeunesse doit elle continuer à être absente des lieux de décisions ou son avenir est constamment hypothéqué par des personnes sans scrupule? Hell no !
Chère jeunesse, comme l’a dit le Président Obama, personne ne viendra changer l’Afrique, le Sénégal à notre place. Il est temps de s’impliquer par le biais de ces leaders d’opinions de bonne foi. Par leaders d’opinions de bonne foi, je fais allusion à ceux qui ont été constants dans leur mission de défense des intérêts du peuple sans bénéficier en contrepartie des faveurs des autorités mais également ceux qui n’ont pas contribué par le biais de leur lyrics et clips vidéos à la dépravation des mœurs. A ceux la, j’inclus les Khuman, Awadi, Bibson, kock 6, Makhetar le Kagoular, Matador, Keyti, Iba, Simon, Thiat, Kiklifeu, Gaston, Nittdoff etc.
Messieurs, vous avez démontré en tant que artistes que vous valez mieux que ces soi-disant députés (PDS et allies) qui ont failli voter la loi sur le Ticket Présidentiel. Alors pourquoi continuer à dénoncer quand vous avez la possibilité d’accéder à ces lieux de décisions ? Pourquoi continuer à sensibiliser, éduquer le peuple, ce qui est extrêmement important, quand on a la possibilité de représenter cette jeunesse à l’Assemblée Nationale ?
D’aucuns me diront sans doute qu’ils ne font pas de la politique. A ceux la, je répondrai qu’une autre façon de faire de la politique est possible au Sénégal et elle s’incarne déjà a travers la personnalité d’un jeune politique et non politicien qui a posé un acte fort à la place Soweto un 23 Juin 2011 dont on se souviendra toujours.
Chers messieurs, l’heure est arrivée pour vous de ne plus laisser l’avenir de la jeunesse sénégalaise, laquelle vous avez toujours défendue, entre les mains des politiciens sénégalais. A ce député qui dit être dérangé par le Slogan Y en A Marre, je répondrai que vous n’avez encore rien vu chère madame.
Moustapha Goumballa
Juriste Chercheur UCAD/ Washington DC
Jolof4life@live.com
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