Sa Gracieuse Majesté Élisabeth II, reine d’Angleterre, d'Écosse et d’Irlande du Nord, va envoyer ses sujets à Benghazi pour initier au maniement des armes les pieds nickelés incapables de manier un mousquet et qui veulent faire la révolution en Libye. De son côté, en plus de l'envoi en Libye de conseillers militaires auprès de la rébellion, la France de Nicolas Sarkozy va intensifier ses tirs aveugles au sein de populations servant de chair à canon (bouclier humain) à un régime qu’elles adorent malgré elles.
L’Organisation de l’Atlantique nord, cette Otan- « machin » de de Gaulle, se désole ainsi de ne pouvoir faire plus auprès d’otages humains qu'elle ne voudrait pas inutilement massacrer ; car, dans leur aveuglement paradigmatique, les croisés n'ont aucune culture pour faire le départ entre un campement, un camp militaire, une caserne, un cercle mess, un État-major, un poste de commandement, une résidence privée, un bivouac, ... Enfin, l’Organisation des Nations-Unies (Onu) vient de reconnaître l’illégalité des activités menant à la résolution 1973 en négociant avec le Premier ministre d’un État membre, la Libye, un corridor humanitaire pour exfiltrer les étrangers pris entre deux feux sur le terrain des opérations ; elle s'était subrogée de facto à l'autorité libyenne dans la jouissance de sa souveraineté nationale en fermant le ciel, la mer et la terre à Khadafi et à certains chefs d'États africains interdits de vol dans l'air, un mois plus tôt. Tous refusent cependant d'être fou à la place des aliénés en tergiversant sur la nécessité ou pas d'envoyer des troupes au sol, ce qui serait purement et simplement assimilé à une invasion, à tout le moins à une guerre de reconquête de la part d'anciens spécialistes de l'occupation de territoires extérieurs.
Il n'empêche que le vaudeville actuel aboutit à une partition de fait de la Libye séparée d'est en ouest, avec Benghazi comme capitale libérée et unique ville, Misrata, au pire, et Ajdabiya, avec quelques enclaves confiées aux traditionnels chefs de guerre qui peuplent le désert libyen.
La soudanisation de la Libye répond à une logique d'asservissement sans fin des anciennes colonies ; elle consistera à renforcer les chefferies guerrières traditionnelles qui occuperont chacune une portion de terre, comme dans le Moyen-âge. La Somalie post-Siad Barré, le Soudan de l'après-Nimeiry en sont les exemples africains les plus patents où l'on se guerroie depuis plus de vingt ans, en plus de cette guerre oubliée de l’Ogaden. La même technique est mise en branle en Afghanistan. Le procédé est vieux qui est connu en Afrique avec les protectorats qui ont précédé la conquête de la fin du XIX ème siècle précédés qu’ils ont été par des « accords » qui étaient en fait le mariage de la carpe et du lapin.
Mais l'Occident chrétien en lutte ainsi en terres islamisées ne se rend pas compte que cette vassalisation n'est pas sans conséquence sur la déstructuration du tissu socio-économique local avec ce cycle de crises sans fin accentuées par les difficultés de cohabitation religieuse de ce nid des entropies sociales qu'est le Proche-Orient. L'Europe en voie de dislocation avec la crise de l’euro caractérisée par les difficultés économiques de la Grèce, du Portugal, de l'Irlande, de l'Espagne, doit être nécessairement la porte d'entrée de démunis du pourtour méditerranéen appauvris par cette sempiternelle guerre de reconquête revêtue du sceau des Nations-unies qui vaut couverture pour pays du Nord dans leur recolonisation du Tiers-monde de naguère revenu sous une nouvelle forme de pays émergents et autres préciosités. Autrement dit, à la violence féroce et aveugle d’hommes à la recherche de la force, du sang des pauvres à aspirer tels des vampires, répondra l’intelligence nègre qui laissera alors l’émotion à l’Hélène dominé dans ses propres terres.
Les réflexions stratégiques entamées depuis plus de cinquante ans ont abouti ces derniers jours à cette Arlésienne de la reconnaissance, par une partie de l'Europe, d'un État palestinien. Mahmoud Abbas en a discuté le 21 avril à Paris, dans la tournée qu'il a entamée à cet effet, et qui devrait nous amener au tournant d'Auteuil dans ce saut d'obstacles autour d'une terre balkanisée, morcelée, emmurée, détachée de cette logique d'occupation des sols avec une bande à part, une capitale divisée en Jérusalem Est et Ouest et sans cohérence d'ensemble autre que des limites évanescentes de 1967 et dont les populations seront les éternels serfs des domaines des seigneurs juifs.
Le Soudan anglo-saxon était surtout connu par la belligérance anglo-saxonne avec la rencontre de Fachoda ; il n'est pas l'histoire du Soudan français (actuel Mali) rendu célèbre en 1655 par Abd al-Sadi à propos de l'empire Songhaï. La chronique de ce nouveau Soudan que sont la Libye et l'hypothétique État palestinien n'est pas encore achevée.
L’Organisation de l’Atlantique nord, cette Otan- « machin » de de Gaulle, se désole ainsi de ne pouvoir faire plus auprès d’otages humains qu'elle ne voudrait pas inutilement massacrer ; car, dans leur aveuglement paradigmatique, les croisés n'ont aucune culture pour faire le départ entre un campement, un camp militaire, une caserne, un cercle mess, un État-major, un poste de commandement, une résidence privée, un bivouac, ... Enfin, l’Organisation des Nations-Unies (Onu) vient de reconnaître l’illégalité des activités menant à la résolution 1973 en négociant avec le Premier ministre d’un État membre, la Libye, un corridor humanitaire pour exfiltrer les étrangers pris entre deux feux sur le terrain des opérations ; elle s'était subrogée de facto à l'autorité libyenne dans la jouissance de sa souveraineté nationale en fermant le ciel, la mer et la terre à Khadafi et à certains chefs d'États africains interdits de vol dans l'air, un mois plus tôt. Tous refusent cependant d'être fou à la place des aliénés en tergiversant sur la nécessité ou pas d'envoyer des troupes au sol, ce qui serait purement et simplement assimilé à une invasion, à tout le moins à une guerre de reconquête de la part d'anciens spécialistes de l'occupation de territoires extérieurs.
Il n'empêche que le vaudeville actuel aboutit à une partition de fait de la Libye séparée d'est en ouest, avec Benghazi comme capitale libérée et unique ville, Misrata, au pire, et Ajdabiya, avec quelques enclaves confiées aux traditionnels chefs de guerre qui peuplent le désert libyen.
La soudanisation de la Libye répond à une logique d'asservissement sans fin des anciennes colonies ; elle consistera à renforcer les chefferies guerrières traditionnelles qui occuperont chacune une portion de terre, comme dans le Moyen-âge. La Somalie post-Siad Barré, le Soudan de l'après-Nimeiry en sont les exemples africains les plus patents où l'on se guerroie depuis plus de vingt ans, en plus de cette guerre oubliée de l’Ogaden. La même technique est mise en branle en Afghanistan. Le procédé est vieux qui est connu en Afrique avec les protectorats qui ont précédé la conquête de la fin du XIX ème siècle précédés qu’ils ont été par des « accords » qui étaient en fait le mariage de la carpe et du lapin.
Mais l'Occident chrétien en lutte ainsi en terres islamisées ne se rend pas compte que cette vassalisation n'est pas sans conséquence sur la déstructuration du tissu socio-économique local avec ce cycle de crises sans fin accentuées par les difficultés de cohabitation religieuse de ce nid des entropies sociales qu'est le Proche-Orient. L'Europe en voie de dislocation avec la crise de l’euro caractérisée par les difficultés économiques de la Grèce, du Portugal, de l'Irlande, de l'Espagne, doit être nécessairement la porte d'entrée de démunis du pourtour méditerranéen appauvris par cette sempiternelle guerre de reconquête revêtue du sceau des Nations-unies qui vaut couverture pour pays du Nord dans leur recolonisation du Tiers-monde de naguère revenu sous une nouvelle forme de pays émergents et autres préciosités. Autrement dit, à la violence féroce et aveugle d’hommes à la recherche de la force, du sang des pauvres à aspirer tels des vampires, répondra l’intelligence nègre qui laissera alors l’émotion à l’Hélène dominé dans ses propres terres.
Les réflexions stratégiques entamées depuis plus de cinquante ans ont abouti ces derniers jours à cette Arlésienne de la reconnaissance, par une partie de l'Europe, d'un État palestinien. Mahmoud Abbas en a discuté le 21 avril à Paris, dans la tournée qu'il a entamée à cet effet, et qui devrait nous amener au tournant d'Auteuil dans ce saut d'obstacles autour d'une terre balkanisée, morcelée, emmurée, détachée de cette logique d'occupation des sols avec une bande à part, une capitale divisée en Jérusalem Est et Ouest et sans cohérence d'ensemble autre que des limites évanescentes de 1967 et dont les populations seront les éternels serfs des domaines des seigneurs juifs.
Le Soudan anglo-saxon était surtout connu par la belligérance anglo-saxonne avec la rencontre de Fachoda ; il n'est pas l'histoire du Soudan français (actuel Mali) rendu célèbre en 1655 par Abd al-Sadi à propos de l'empire Songhaï. La chronique de ce nouveau Soudan que sont la Libye et l'hypothétique État palestinien n'est pas encore achevée.
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