Elle soulève bien des questions cette loi d’amnistie. Si elle suit sa logique, Ousmane Sonko et Bassirou Diomaye Faye devrait être parmi les bénéficiaires. Mais là où les choses coincent et font grincer des dents, "ce sont les criminelles que l’on veut frayer un chemin", a confié cet analyste politique.
Dans cette loi d’amnistie l’on s’interroge également sur les intérêts des futurs bénéficiaires. En quelque sorte l’on assiste à l’immolation de la justice pour satisfaire des clients politiques. C’est à cela que des analystes et autres observateurs assimilent cette loi d’amnistie. Qui plus est, servira plus aux gens du pouvoir actuel qu’il n’en parait.
Jamais une loi d’amnistie n’a connu autant de controverses. Au lieu que certains s’en réjouissent, ils la rouent dans les brancards. « Une loi bancale », selon les opposants et les défenseurs des droits humains. De tout bord, sauf dans la majorité présidentielle, cette loi est perçue comme une dérobade faite à des criminelles politiques, économiques et autres. Car, il faut le rappeler, des tueries étaient commises lors de manifestations. Et ces actes restent à élucider.
En amnistiant des faits commis dans la période 2021-2024 s’ouvre une voie à l’impunité. Dans le texte préliminaire de la loi d’amnistie, il est fait mention que : « certaines poursuites engagées devant les juridictions ont abouti à des condamnations ayant entrainé des incapacités et des déchéances liées aux droits de vote et d'élection. Et que c'est dans cet esprit que le présent projet de loi intervient pour amnistier les infractions commises tant au Sénégal qu'à l'étranger et couvrant une période allant de 2021 à 2024. ».
Parmi les plus farouches pourfendeurs de cette loi d’amnistie, l’opposant, Thierno Alassane Sall. Ce dernier reste très virulent à cet égard. D’où ces rudes paroles sur cette loi d’amnistie. Monsieur Sall voit à travers cette loi une « farce et un piège ». « Balles réelles, femmes brûlées vives à bord de bus, jeunes handicapés à vie, avenirs calcinés, université saccagée, biens publics et privés détruits. Des forces présentées comme occultes par des représentants de l'Etat, contredits ensuite par les médias », s'est-il indigné. Ainsi, a-t-il ajouté, « beaucoup de nos compatriotes porteront, à vie, les stigmates de ces événements. Nous avons tous été directement ou indirectement meurtris ». L’ancien parlementaire, Thierno Bocoum reste autant virulent que Thierno Alassane Sall. D’après le leader d’Agir, « le président de la République cherche ainsi à faire table rase sur les crimes ignobles et délits qui ont secoué ce pays durant toute la période visée et sur lesquels d’innocentes victimes espèrent que la lumière jaillisse afin de panser leurs blessures ». Des propos qui se prêtent bien à des commentaires.
Autant dire que la machine est en branle. Le vendredi premier mars, le président Macky Sall a signé le décret ordonnant sa présentation à l’Assemblée nationale. A l’instant, les parlementaires sont en commission technique pour épier les contours de la loi d’amnistie.
Dans cette loi d’amnistie l’on s’interroge également sur les intérêts des futurs bénéficiaires. En quelque sorte l’on assiste à l’immolation de la justice pour satisfaire des clients politiques. C’est à cela que des analystes et autres observateurs assimilent cette loi d’amnistie. Qui plus est, servira plus aux gens du pouvoir actuel qu’il n’en parait.
Jamais une loi d’amnistie n’a connu autant de controverses. Au lieu que certains s’en réjouissent, ils la rouent dans les brancards. « Une loi bancale », selon les opposants et les défenseurs des droits humains. De tout bord, sauf dans la majorité présidentielle, cette loi est perçue comme une dérobade faite à des criminelles politiques, économiques et autres. Car, il faut le rappeler, des tueries étaient commises lors de manifestations. Et ces actes restent à élucider.
En amnistiant des faits commis dans la période 2021-2024 s’ouvre une voie à l’impunité. Dans le texte préliminaire de la loi d’amnistie, il est fait mention que : « certaines poursuites engagées devant les juridictions ont abouti à des condamnations ayant entrainé des incapacités et des déchéances liées aux droits de vote et d'élection. Et que c'est dans cet esprit que le présent projet de loi intervient pour amnistier les infractions commises tant au Sénégal qu'à l'étranger et couvrant une période allant de 2021 à 2024. ».
Parmi les plus farouches pourfendeurs de cette loi d’amnistie, l’opposant, Thierno Alassane Sall. Ce dernier reste très virulent à cet égard. D’où ces rudes paroles sur cette loi d’amnistie. Monsieur Sall voit à travers cette loi une « farce et un piège ». « Balles réelles, femmes brûlées vives à bord de bus, jeunes handicapés à vie, avenirs calcinés, université saccagée, biens publics et privés détruits. Des forces présentées comme occultes par des représentants de l'Etat, contredits ensuite par les médias », s'est-il indigné. Ainsi, a-t-il ajouté, « beaucoup de nos compatriotes porteront, à vie, les stigmates de ces événements. Nous avons tous été directement ou indirectement meurtris ». L’ancien parlementaire, Thierno Bocoum reste autant virulent que Thierno Alassane Sall. D’après le leader d’Agir, « le président de la République cherche ainsi à faire table rase sur les crimes ignobles et délits qui ont secoué ce pays durant toute la période visée et sur lesquels d’innocentes victimes espèrent que la lumière jaillisse afin de panser leurs blessures ». Des propos qui se prêtent bien à des commentaires.
Autant dire que la machine est en branle. Le vendredi premier mars, le président Macky Sall a signé le décret ordonnant sa présentation à l’Assemblée nationale. A l’instant, les parlementaires sont en commission technique pour épier les contours de la loi d’amnistie.
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