En fin d'après-midi, la délégation du gouvernement malien n'était toujours pas arrivée dans la capitale du Burkina Faso.
Arrivé à 2 heures du matin de Bamako, le ministre burkinabè des Affaires étrangères Djibril Bassolé, a reçu dans la matinée des délégués du MNLA et du HCUA, pour faire le point sur la position de Bamako, avant un déjeuner avec des représentants de la communauté internationale.
Dans le hall de l'hôtel qui abrite les rencontres, l'ambiance n'était pas vraiment à l’optimisme.
Certains partenaires internationaux du Mali avaient du mal à cacher leur dépit.
Le faux bond de la délégation gouvernementale malienne, dont l’arrivée était initialement annoncée pour 13h, n’a pas amélioré les choses.
Nombres d’observateurs se demandent si le processus de médiationon n’est pas de retour à la case départ.
Lancées le 8 juin par le président burkinabè Blaise Compaoré, médiateur régional, les négociations ont pour objectif de permettre un retour de l'armée malienne dans la ville de Kidal dans la perspective de la présidentielle prévue le 28 juillet dans tout le Mali.
Selon des participants, les négociations bloquent surtout, du côté des autorités maliennes, sur le cantonnement et le désarmement des combattants touareg, et sur la question des poursuites engagées contre des chefs rebelles, que Bamako refuse de lever.
Daniel Tessougué, procureur général de la République auprès la cour d'appel de Bamako, a exclu la levée des mandats d'arrêt lancés: “Les politiques ont leur calendrier, nous à la justice, nous disons qu’il faut respecter l'état de droit”.
“Si on veut faire prospérer l’impunité, nous reviendrons aux mêmes effets”, a-t-il déclaré à BBC Afrique.
BBC Afrique
Arrivé à 2 heures du matin de Bamako, le ministre burkinabè des Affaires étrangères Djibril Bassolé, a reçu dans la matinée des délégués du MNLA et du HCUA, pour faire le point sur la position de Bamako, avant un déjeuner avec des représentants de la communauté internationale.
Dans le hall de l'hôtel qui abrite les rencontres, l'ambiance n'était pas vraiment à l’optimisme.
Certains partenaires internationaux du Mali avaient du mal à cacher leur dépit.
Le faux bond de la délégation gouvernementale malienne, dont l’arrivée était initialement annoncée pour 13h, n’a pas amélioré les choses.
Nombres d’observateurs se demandent si le processus de médiationon n’est pas de retour à la case départ.
Lancées le 8 juin par le président burkinabè Blaise Compaoré, médiateur régional, les négociations ont pour objectif de permettre un retour de l'armée malienne dans la ville de Kidal dans la perspective de la présidentielle prévue le 28 juillet dans tout le Mali.
Selon des participants, les négociations bloquent surtout, du côté des autorités maliennes, sur le cantonnement et le désarmement des combattants touareg, et sur la question des poursuites engagées contre des chefs rebelles, que Bamako refuse de lever.
Daniel Tessougué, procureur général de la République auprès la cour d'appel de Bamako, a exclu la levée des mandats d'arrêt lancés: “Les politiques ont leur calendrier, nous à la justice, nous disons qu’il faut respecter l'état de droit”.
“Si on veut faire prospérer l’impunité, nous reviendrons aux mêmes effets”, a-t-il déclaré à BBC Afrique.
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