Deux des députés dont l’immunité a été levée sont candidats à la présidentielle, dont le premier tour est fixé au 28 juillet prochain. La justice malienne veut les entendre dans le cadre de deux affaires. La première s’est déroulée il y a quelques mois sur le campus de l’université nationale de Bamako où il y a eu mort d’homme. Quant au second élu, il s’agit d’une histoire de gros sous. Un troisième député est poursuivi pour un litige l’opposant à plusieurs autres personnes.
Reste le cas de six autres députés, tous Touaregs, tous élus du nord du Mali, essentiellement des régions de Gao et de Kidal. Parmi eux, Mohamed Ibrahim Ag Assaleh du Mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA) et Alghabass Ag Intalla du Haut conseil pour l’unité de l’Azawad (HCUA). Il y a quelques mois, la justice malienne avait lancé contre eux un mandat d’arrêt international pour association de malfaiteurs ou soutien à la rébellion, ou encore trafic de drogue.
La levée de l’immunité de ces élus ne signifie pas pour autant qu’ils sont coupables. Cette mesure permet en revanche à la justice de les entendre. Les rebelles touaregs vont-ils faire appel ou remettre en cause le processus de paix en cours ?
Source: RFI
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