Les deux camps se réunissent donc ce vendredi pour un nouveau round de tractations. Les groupes du nord du Mali restent fidèles à leur position des derniers jours et sont donc toujours prêts à signer l'accord dès que possible dans sa version actuelle. « Cet accord fait la part belle à Bamako, nous l'acceptons surtout pour l'intérêt de la paix », estime un cadre du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA).
Du côté des autorités maliennes, l'émissaire Tiébilé Dramé est revenu de Bamako en compagnie de trois officiers supérieurs de l'armée. Ils devraient évoquer les modalités concrètes et les conditions du retour de l'armée à Kidal. Par orgueil, par désir de s'affirmer face aux touaregs, le pouvoir de transition de Bamako semble vouloir un redéploiement très rapide, quasiment dès la signature de l'accord-cadre. Or, c'est un retour progressif qui est prévu pour le moment. Encadré par la Minusma et l'armée française, il se ferait d'ailleurs en parallèle du désarmement et du cantonnement des combattants du nord.
Bamako voudrait également supprimer l’article prévoyant la suspension des poursuites judiciaires engagées contre des leaders du MNLA et du HCUA (Haut Conseil pour l’unité de l’Azawad). Autant de points très complexes à mettre en forme. Si certains accusent Bamako de faire preuve de mauvaise volonté, les autorités maliennes estiment au contraire que ces articles, qui sont le cœur de l'accord, sont encore trop flous.
Source: RFI
Du côté des autorités maliennes, l'émissaire Tiébilé Dramé est revenu de Bamako en compagnie de trois officiers supérieurs de l'armée. Ils devraient évoquer les modalités concrètes et les conditions du retour de l'armée à Kidal. Par orgueil, par désir de s'affirmer face aux touaregs, le pouvoir de transition de Bamako semble vouloir un redéploiement très rapide, quasiment dès la signature de l'accord-cadre. Or, c'est un retour progressif qui est prévu pour le moment. Encadré par la Minusma et l'armée française, il se ferait d'ailleurs en parallèle du désarmement et du cantonnement des combattants du nord.
Bamako voudrait également supprimer l’article prévoyant la suspension des poursuites judiciaires engagées contre des leaders du MNLA et du HCUA (Haut Conseil pour l’unité de l’Azawad). Autant de points très complexes à mettre en forme. Si certains accusent Bamako de faire preuve de mauvaise volonté, les autorités maliennes estiment au contraire que ces articles, qui sont le cœur de l'accord, sont encore trop flous.
Source: RFI
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