C'est le fruit de plus d'une décennie de négociations qui a été ratifié ce vendredi à Marrakech. Désormais, les ouvrages pour aveugles - fichiers audio ou livres en braille -, pourront être distribués dans le monde entier sans autorisation de l’éditeur.
Jusqu’à présent, un livre en braille édité en France, par exemple, ne pouvait pas être importé au Togo. Il fallait d’abord l’autorisation de l’écrivain ou de la maison d’édition d’origine. Un vrai labyrinthe administratif préjudiciable aux aveugles, en particulier dans les pays en voie de développement où habitent 90% des 314 millions de malvoyants qu'on compte dans le monde. En Afrique et en Asie, donc, ils sont ainsi écartés de la possibilité d’accéder au savoir.
La situation devrait donc changer avec cette libre circulation prévue par l'accord, mais aussi avec l’alignement au prix raisonnable d’un livre classique pour le public malvoyant. Reste la question de la traduction. Les pays africains ont plaidé pour une adaptation libre de droits dans toutes les langues pour les aveugles. Un point qui ne figure pas dans le traité.
Ce traité doit maintenant être mis en application. Un long processus de ratification des 186 pays membres commence. Il pourrait bien durer des mois.
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Depuis le premier JETP, un plan d’investissement a vu le jour, estimant à plus de 90 milliards d’euros les besoins afin de réaliser une transition énergétique d’ici à 2027. Outre que la somme du partenariat initial est donc loin du compte, et qu’elle