En économie, les mots façonnent les perceptions et orientent les décisions. Pendant des décennies, l’Afrique a vécu sous le prisme de concepts imposés de l’extérieur : ajustement structurel et austérité. Ces termes, loin d’être neutres, ont conditionné nos politiques publiques et nos trajectoires économiques.
L’ajustement structurel a été le symbole d’une soumission à des prescriptions dictées par des institutions financières internationales. Il a signifié des coupes budgétaires drastiques, des privatisations forcées et un recul de l’État dans des secteurs clés du développement. L’austérité, quant à elle, a souvent été synonyme de restrictions brutales, de contraction de l’investissement et d’une asphyxie des capacités productives. Ces politiques ont fragilisé nos économies sans véritablement les transformer.
Aujourd’hui, nous devons reprendre la main sur notre destin économique et, pour cela, repenser le langage que nous utilisons. Nous ne parlons plus d’austérité ni d’ajustement structurel. Nous parlons désormais de transition économique.
La transition économique, c’est la capacité à réorienter nos économies de manière réfléchie, progressive et maîtrisée. Elle ne repose pas sur la contrainte, mais sur la volonté d’engager un changement profond. Il ne s’agit plus de subir des réformes imposées, mais de conduire une mutation stratégique qui nous mène d’un point de départ – celui des limites du modèle hérité – vers un objectif ambitieux : l’émergence de nations souveraines, compétitives et résilientes.
L’Afrique ne peut plus se contenter de concepts importés qui ne tiennent pas compte de ses réalités et de ses ambitions. Il est temps de nommer nous-mêmes nos politiques, de les inscrire dans notre propre récit économique et de bâtir une vision qui nous appartient.
La transition économique n’est pas un sacrifice, c’est une construction. Elle n’est pas une restriction, c’est une projection. Elle n’est pas une contrainte, c’est une opportunité.
Nous tournons une page. Ce que nous écrivons aujourd’hui définira l’avenir de nos nations.
Ce vendredi 21 février, le Sénégal franchit un cap historique en choisissant de s’engager sur une voie résolument audacieuse, quoique semée d’embûches. Conscient des défis qui accompagnent cette transition, le pays opte pour une stratégie économique innovante visant à restaurer ses équilibres et sa souveraineté et à stimuler une croissance endogène. En renonçant aux schémas imposés par l’extérieur, le Sénégal affirme avec force que, malgré la difficulté du chemin, cette orientation représente bel et bien la voie assurée pour un avenir de prospérité et de résilience.
Magaye GAYE
L’ajustement structurel a été le symbole d’une soumission à des prescriptions dictées par des institutions financières internationales. Il a signifié des coupes budgétaires drastiques, des privatisations forcées et un recul de l’État dans des secteurs clés du développement. L’austérité, quant à elle, a souvent été synonyme de restrictions brutales, de contraction de l’investissement et d’une asphyxie des capacités productives. Ces politiques ont fragilisé nos économies sans véritablement les transformer.
Aujourd’hui, nous devons reprendre la main sur notre destin économique et, pour cela, repenser le langage que nous utilisons. Nous ne parlons plus d’austérité ni d’ajustement structurel. Nous parlons désormais de transition économique.
La transition économique, c’est la capacité à réorienter nos économies de manière réfléchie, progressive et maîtrisée. Elle ne repose pas sur la contrainte, mais sur la volonté d’engager un changement profond. Il ne s’agit plus de subir des réformes imposées, mais de conduire une mutation stratégique qui nous mène d’un point de départ – celui des limites du modèle hérité – vers un objectif ambitieux : l’émergence de nations souveraines, compétitives et résilientes.
L’Afrique ne peut plus se contenter de concepts importés qui ne tiennent pas compte de ses réalités et de ses ambitions. Il est temps de nommer nous-mêmes nos politiques, de les inscrire dans notre propre récit économique et de bâtir une vision qui nous appartient.
La transition économique n’est pas un sacrifice, c’est une construction. Elle n’est pas une restriction, c’est une projection. Elle n’est pas une contrainte, c’est une opportunité.
Nous tournons une page. Ce que nous écrivons aujourd’hui définira l’avenir de nos nations.
Ce vendredi 21 février, le Sénégal franchit un cap historique en choisissant de s’engager sur une voie résolument audacieuse, quoique semée d’embûches. Conscient des défis qui accompagnent cette transition, le pays opte pour une stratégie économique innovante visant à restaurer ses équilibres et sa souveraineté et à stimuler une croissance endogène. En renonçant aux schémas imposés par l’extérieur, le Sénégal affirme avec force que, malgré la difficulté du chemin, cette orientation représente bel et bien la voie assurée pour un avenir de prospérité et de résilience.
Magaye GAYE
Autres articles
-
La sortie du franc CFA par le Sénégal est un sujet complexe qui suscite de nombreux débats (Par Babacar Bitèye)
-
Trump défilé de la démocratie : les contre-pouvoirs au bord de la rupture (Par Magaye GAYE)
-
Propositions pour une consolidation de l’Etat de droit au Sénégal : nécessité d’une responsabilité pénale effective du Chef de l’Etat, des membres du Gouvernement, des députés et des magistrats
-
Et si nous repensions la notion d'employabilité?
-
De la prison à la présidence...pour une nouvelle aube salvatrice (?) Par Gilles Eric FOADEY