Avec la participation de 35 pays au niveau ministériel, plus de 1 500 parties prenantes et 16 panels, le sommet de Niamey, organisé par la Commission africaine des droits de l'homme et des peuples (CADHP) et du Comité africain sur les droits et le bien-être de l'enfant, a été un succès, rapporte Moussa Kaka. C'est sans tabou que les filles africaines ont crevé certains interdits. « C'est vraiment important pour écouter des femmes et des filles, et les inclure dans toutes les décisions du début à la fin », nous assure une participante du Kenya.
L'appel de Niamey porte sur des engagements pour l'élimination des pratiques traditionnelles néfastes avec des recommandations concrètes, selon Maria de l'Union africaine : « Une autre recommandation porte sur l'accroissement des budgets au niveau des gouvernements et des organisations internationales. »
Ces recommandations s'adressent toujours aux dirigeants africains. Anne-Lise, venue du Sénégal, est confiante : « On espère qu'après ce sommet, toutes ces recommandations arriveront dans les bonnes oreilles et qu'on aura partout en Afrique des filles qui vont à l'école tranquillement et qui seront protégées contre toutes ces pratiques néfastes. »
Des appels pour la mise en place d'un fonds de réparation pour dédommager les filles victimes de mutilations ont également été lancés.
«On pouvait sentir un incroyable esprit d'engagement durant ce sommet»
Karin Heissler, conseillère régionale d'Unicef spécialisée dans la protection des enfants, s'est confiée à Nadia Ben Mahfoudh juste après la cérémonie de clôture du sommet : « La tenue de ce sommet dans ce pays, en ce moment et dans cette région du continent, a été l'opportunité de pointer du doigt les difficultés auxquelles beaucoup de femmes ont été confrontées dernièrement. Il y a le Covid-19, les changements climatiques, les conflits, les fermetures d'écoles, la pauvreté... Beaucoup de défis restent à relever, mais malgré tout, on pouvait sentir un incroyable esprit d'engagement durant ce sommet. »
« Le continent africain compte presque 315 millions de filles de moins de 18 ans. Et d'ici 2030, il y en aura 365 millions. C'est une incroyable ressource de dirigeantes, d'entrepreneuses, de femmes qui peuvent faire la différence. C'est pour cela qu'il est primordial de les reconnaître comme étant des membres fondamentaux de la société. Elles ont besoin qu'on investisse plus pour elles et pour leur droits », a-t-elle poursuivi.
« Durant ce sommet, il y avait trois générations de femmes et de filles rassemblées pour dire clairement qu'il était urgent d'accélérer la cadence. C'est un appel que nous devons entendre et auquel nous devons répondre. Il en va de notre responsabilité », a conclu Karin Heissler.
L'appel de Niamey porte sur des engagements pour l'élimination des pratiques traditionnelles néfastes avec des recommandations concrètes, selon Maria de l'Union africaine : « Une autre recommandation porte sur l'accroissement des budgets au niveau des gouvernements et des organisations internationales. »
Ces recommandations s'adressent toujours aux dirigeants africains. Anne-Lise, venue du Sénégal, est confiante : « On espère qu'après ce sommet, toutes ces recommandations arriveront dans les bonnes oreilles et qu'on aura partout en Afrique des filles qui vont à l'école tranquillement et qui seront protégées contre toutes ces pratiques néfastes. »
Des appels pour la mise en place d'un fonds de réparation pour dédommager les filles victimes de mutilations ont également été lancés.
«On pouvait sentir un incroyable esprit d'engagement durant ce sommet»
Karin Heissler, conseillère régionale d'Unicef spécialisée dans la protection des enfants, s'est confiée à Nadia Ben Mahfoudh juste après la cérémonie de clôture du sommet : « La tenue de ce sommet dans ce pays, en ce moment et dans cette région du continent, a été l'opportunité de pointer du doigt les difficultés auxquelles beaucoup de femmes ont été confrontées dernièrement. Il y a le Covid-19, les changements climatiques, les conflits, les fermetures d'écoles, la pauvreté... Beaucoup de défis restent à relever, mais malgré tout, on pouvait sentir un incroyable esprit d'engagement durant ce sommet. »
« Le continent africain compte presque 315 millions de filles de moins de 18 ans. Et d'ici 2030, il y en aura 365 millions. C'est une incroyable ressource de dirigeantes, d'entrepreneuses, de femmes qui peuvent faire la différence. C'est pour cela qu'il est primordial de les reconnaître comme étant des membres fondamentaux de la société. Elles ont besoin qu'on investisse plus pour elles et pour leur droits », a-t-elle poursuivi.
« Durant ce sommet, il y avait trois générations de femmes et de filles rassemblées pour dire clairement qu'il était urgent d'accélérer la cadence. C'est un appel que nous devons entendre et auquel nous devons répondre. Il en va de notre responsabilité », a conclu Karin Heissler.
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