Les émeutes en Nouvelle-Calédonie ont débuté, hier, lundi 13 mai, en marge des manifestations indépendantistes contre la réforme constitutionnelle sur l'élargissement du corps électoral destinée à permettre à tous les natifs calédoniens, ainsi qu'aux résidents installés depuis au moins dix ans, de voter aux élections provinciales, écrit notre correspondante à Nouméa, Charlotte Mannevy. Des violences qui se sont intensifiés au cours de la nuit, sans que les forces de l’ordre ne parviennent à venir à bout des émeutiers.
Partout dans la ville les mêmes panaches de fumée noires s’échappant des commerces et entreprises incendiées et des affrontements sporadiques avec les forces de l’ordre. Les émeutiers seraient au nombre d’une centaine rien que sur la capitale et selon les gendarmes, ils semblent absolument déterminés à en découdre. Le haut-commissaire de la République en Nouvelle-Calédonie Louis Le Franc a rapporté « des tirs tendus avec des armes de gros calibre, des carabines de grande chasse, sur les gendarmes » lors des violences sur la commune du Mont-Dore, au sud-est de Nouméa. Selon les autorités, 43 gendarmes ont été blessés et 82 personnes interpellées.
Une trentaine d'émeutiers se trouvent d’ailleurs toujours retranchés dans une usine incendiée qui menace d’exploser à tout moment. Un drone a même été envoyé par les forces de l’ordre pour les convaincre malheureusement sans succès de quitter les lieux. Les habitants sont réfugiés chez eux, les établissements scolaires sont pour la plupart fermés et un couvre-feu a été décrété de 18h à 6h. Les pompiers de Nouméa ont dit avoir reçu près de 1 500 appels dans la nuit de lundi à mardi et être intervenus sur environ 200 feux. Selon un regroupement de chefs d'entreprises, une trentaine de commerces, d'usines et d'autres entreprises ont été incendiés.
Les appels au calme se multiplient du côté indépendantiste comme non-indépendantistes. La situation est d’autant plus explosive que dans certains quartiers des milices se sont formées. Des altercations ont déjà été signalées avec des émeutiers. Des renforts de gendarmerie, du GIGN et une compagnie de CRS sont attendus sur place. L'aéroport international est fermé et la compagnie Aircalin a suspendu ses vols pour la journée du mardi 14 mai.
Prônant l'apaisement, le président Emmanuel Macron a promis, dès dimanche 12 mai, de ne pas convoquer le Congrès « dans la foulée » du vote de l'Assemblée, selon son entourage, afin de « privilégier le dialogue ».
Fumées noires
Partout dans la ville les mêmes panaches de fumée noires s’échappant des commerces et entreprises incendiées et des affrontements sporadiques avec les forces de l’ordre. Les émeutiers seraient au nombre d’une centaine rien que sur la capitale et selon les gendarmes, ils semblent absolument déterminés à en découdre. Le haut-commissaire de la République en Nouvelle-Calédonie Louis Le Franc a rapporté « des tirs tendus avec des armes de gros calibre, des carabines de grande chasse, sur les gendarmes » lors des violences sur la commune du Mont-Dore, au sud-est de Nouméa. Selon les autorités, 43 gendarmes ont été blessés et 82 personnes interpellées. Une trentaine d'émeutiers se trouvent d’ailleurs toujours retranchés dans une usine incendiée qui menace d’exploser à tout moment. Un drone a même été envoyé par les forces de l’ordre pour les convaincre malheureusement sans succès de quitter les lieux. Les habitants sont réfugiés chez eux, les établissements scolaires sont pour la plupart fermés et un couvre-feu a été décrété de 18h à 6h. Les pompiers de Nouméa ont dit avoir reçu près de 1 500 appels dans la nuit de lundi à mardi et être intervenus sur environ 200 feux. Selon un regroupement de chefs d'entreprises, une trentaine de commerces, d'usines et d'autres entreprises ont été incendiés.
Appels au calme
Les appels au calme se multiplient du côté indépendantiste comme non-indépendantistes. La situation est d’autant plus explosive que dans certains quartiers des milices se sont formées. Des altercations ont déjà été signalées avec des émeutiers. Des renforts de gendarmerie, du GIGN et une compagnie de CRS sont attendus sur place. L'aéroport international est fermé et la compagnie Aircalin a suspendu ses vols pour la journée du mardi 14 mai. Prônant l'apaisement, le président Emmanuel Macron a promis, dès dimanche 12 mai, de ne pas convoquer le Congrès « dans la foulée » du vote de l'Assemblée, selon son entourage, afin de « privilégier le dialogue ».
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