Le Premier ministre, Ousmane Sonko, s'est exprimé ce lundi devant les députés concernant les récentes arrestations et convocations de journalistes et chroniqueurs. Il a nié toute implication personnelle dans ces affaires, avant d'avertir qu'il ferait face à "ces individus instrumentalisés par l'opposition pour diffamer".
En préambule, le chef du gouvernement a rappelé l'article 10 de la Constitution garantissant la liberté d'expression, tout en précisant ses limites : "Chacun a le droit d'exprimer et de diffuser librement ses opinions par la parole, la plume, l'image ou la marche pacifique, pourvu que l'exercice de ces droits ne porte atteinte ni à l'honneur et à la considération d'autrui, ni à l'ordre public."
M. Sonko a fermement rejeté les accusations le liant à ces arrestations : "On associe mon nom à tout ce qui se passe dans ce pays. Qu'un journaliste soit arrêté, on dit 'C'est Sonko'. Une arrestation pour motifs financiers ? On me l'impute encore. Je n'ai jamais ordonné l'arrestation de qui que ce soit."
Le Premier ministre a affirmé avoir été informé de ces affaires en même temps que le public, prenant à témoin le ministre de la Justice, Ousmane Diagne, présent dans l'hémicycle.
Sur ce dossier sensible, Sonko a adopté une position sans concession : "Désormais, j'assume. Tout ce que j'entreprendrai sera connu de tous." Et d'ajouter : "Nous ne laisserons pas ce pays sombrer. Nous réglerons le problème de ces individus instrumentalisés par l'opposition pour diffamer."
Concernant l'arrestation du rédacteur en chef de D-Média, le Premier ministre a rappelé la responsabilité éditoriale : "La loi est claire : le rédacteur en chef ou directeur de publication est le premier responsable des contenus publiés."
M. Sonko a fustigé certaines pratiques : "Le journalisme consiste à contrôler et vérifier l'information. Certains dirigent des médias tout en ayant des partis politiques qui n'atteignent pas 1% aux élections, puis importent ces méthodes dans leurs rédactions pour attaquer des personnes. Cela relève de la politique, qu'ils l'assument !"
Face à ces dérives, le chef du gouvernement a plaidé pour une application ferme de la loi, tout en réaffirmant son attachement aux libertés publiques.
En préambule, le chef du gouvernement a rappelé l'article 10 de la Constitution garantissant la liberté d'expression, tout en précisant ses limites : "Chacun a le droit d'exprimer et de diffuser librement ses opinions par la parole, la plume, l'image ou la marche pacifique, pourvu que l'exercice de ces droits ne porte atteinte ni à l'honneur et à la considération d'autrui, ni à l'ordre public."
M. Sonko a fermement rejeté les accusations le liant à ces arrestations : "On associe mon nom à tout ce qui se passe dans ce pays. Qu'un journaliste soit arrêté, on dit 'C'est Sonko'. Une arrestation pour motifs financiers ? On me l'impute encore. Je n'ai jamais ordonné l'arrestation de qui que ce soit."
Le Premier ministre a affirmé avoir été informé de ces affaires en même temps que le public, prenant à témoin le ministre de la Justice, Ousmane Diagne, présent dans l'hémicycle.
Sur ce dossier sensible, Sonko a adopté une position sans concession : "Désormais, j'assume. Tout ce que j'entreprendrai sera connu de tous." Et d'ajouter : "Nous ne laisserons pas ce pays sombrer. Nous réglerons le problème de ces individus instrumentalisés par l'opposition pour diffamer."
Cas Simon Faye, rédacteur en chef de D-média, arrêté suite à une reprise d'un article
Concernant l'arrestation du rédacteur en chef de D-Média, le Premier ministre a rappelé la responsabilité éditoriale : "La loi est claire : le rédacteur en chef ou directeur de publication est le premier responsable des contenus publiés."
M. Sonko a fustigé certaines pratiques : "Le journalisme consiste à contrôler et vérifier l'information. Certains dirigent des médias tout en ayant des partis politiques qui n'atteignent pas 1% aux élections, puis importent ces méthodes dans leurs rédactions pour attaquer des personnes. Cela relève de la politique, qu'ils l'assument !"
Face à ces dérives, le chef du gouvernement a plaidé pour une application ferme de la loi, tout en réaffirmant son attachement aux libertés publiques.
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