Le prix du riz non parfumé est passé de 350 à 280 FCfa ; celui du riz parfumé ordinaire de 500 à 435 FCfa. Le prix du sucre cristallisé passe de 750 à 580 FCfa tandis que celui du litre d’huile en fût se situe à 960 FCfa contre 1.200 FCfa précédemment. Mais ça, jusqu’à récemment, c’était sur le papier. Sur le marché, c’était le black out. Beaucoup de commerçants se sont réfugié, comme à chaque fois qu’il est question de baisser les prix, derrière l’argument massue du stock à écouler, quand d’autres déclaraient que la baisse des prix doit d’abord commencer chez les grossistes tandis que certains s’entêtent à ne pas perdre leur bénéfice. Il semblerait que ces mesures de baisse des prix serait effective et dans les régions où l’écart de prix avec Dakar se situe entre 15 FCfa (Ziguinchor au Sud du pays) et 5 FCfa (Sédhiou au Sud) à cause du coût du transport, la tendance baissière des prix des denrées de première nécessité serait d’autant plus consolidée qu’elle serait presque la même à Tambacounda, Kaolack, Thiès, entre autres régions du pays que dans la capitale sénégalaise. Ousmane Sy Ndiaye, Secrétaire permanent de l’Unacois, que nous avons joint au téléphone sur la question, nous a confié que le ministre du Commerce revient, dans ce cadre-là, d’une tournée nationale pour en faire le constat.
Aussi, les quelques poches de résistance constatées récemment ici et là, chez certains commerçants, étaient elles le fait du syndrome de la marge bénéficiaire sur laquelle se sont arc-bouté les commerçants. Il y a également que le problème de l’effectivité de la baisse du prix du sucre s’est posé, mais la baisse de la TVA de 18% à 6% est passée par là pour débloquer la situation, comme l’assure Ousmane Sy Ndiaye qui confirme que les commandes sur ce produit ont même été lancées.
Restons sur le sucre pour dire que, selon M. Ndiaye qui au passage salue la démarche gouvernementale, « le sucre importé n’avait pas de problème d’écoulement et pouvait se vendre à 550 000 FCfa la tonne. Mais dans le cadre de nos concertations avec le gouvernement, nous avons refusé d’exposer ainsi la compagnie sucrière et afin que celle-ci puisse s’aligner sur nos prix, nous avons accepté que l’Etat procède à cette baisse de la TVA.
Rappelons que depuis toujours, la CSS connaît un déficit de production de l’ordre de 80 000 tonnes qui annuellement l’objet d’importation.
Si ce n’est pas une subvention, c’est bien une forme de subvention… indirecte. Qu’à cela ne tienne.
Si l’effectivité des mesures de baisse est réelle, le défi, dans l’immédiat, reste, comme le suggère d’ailleurs le Secrétaire permanent de l’Unacois, « l’effectivité de la surveillance et du contrôle du marché. » Tout en mettant en place un système de normalisation de l’activité de la micro distribution, en plaçant les commerçants grossistes devant leur responsabilité.
Par ailleurs, une réorganisation structurelle du mode d’approvisionnement du marché notamment du riz apparaît, pour M. Sy, comme « un impératif » et selon lui, « il faut profiter de la coopération internationale pour procéder à des achats groupés et faire ainsi des économies d’échelle. » Somme toute, pour le court et moyen terme, la vraie solution reste une relance des filières locales « en mettant en place un mécanisme de régulation qui permette aux opérateurs de s’y activer. », suggère encore M. Sy.
Source : Sudonline
Aussi, les quelques poches de résistance constatées récemment ici et là, chez certains commerçants, étaient elles le fait du syndrome de la marge bénéficiaire sur laquelle se sont arc-bouté les commerçants. Il y a également que le problème de l’effectivité de la baisse du prix du sucre s’est posé, mais la baisse de la TVA de 18% à 6% est passée par là pour débloquer la situation, comme l’assure Ousmane Sy Ndiaye qui confirme que les commandes sur ce produit ont même été lancées.
Restons sur le sucre pour dire que, selon M. Ndiaye qui au passage salue la démarche gouvernementale, « le sucre importé n’avait pas de problème d’écoulement et pouvait se vendre à 550 000 FCfa la tonne. Mais dans le cadre de nos concertations avec le gouvernement, nous avons refusé d’exposer ainsi la compagnie sucrière et afin que celle-ci puisse s’aligner sur nos prix, nous avons accepté que l’Etat procède à cette baisse de la TVA.
Rappelons que depuis toujours, la CSS connaît un déficit de production de l’ordre de 80 000 tonnes qui annuellement l’objet d’importation.
Si ce n’est pas une subvention, c’est bien une forme de subvention… indirecte. Qu’à cela ne tienne.
Si l’effectivité des mesures de baisse est réelle, le défi, dans l’immédiat, reste, comme le suggère d’ailleurs le Secrétaire permanent de l’Unacois, « l’effectivité de la surveillance et du contrôle du marché. » Tout en mettant en place un système de normalisation de l’activité de la micro distribution, en plaçant les commerçants grossistes devant leur responsabilité.
Par ailleurs, une réorganisation structurelle du mode d’approvisionnement du marché notamment du riz apparaît, pour M. Sy, comme « un impératif » et selon lui, « il faut profiter de la coopération internationale pour procéder à des achats groupés et faire ainsi des économies d’échelle. » Somme toute, pour le court et moyen terme, la vraie solution reste une relance des filières locales « en mettant en place un mécanisme de régulation qui permette aux opérateurs de s’y activer. », suggère encore M. Sy.
Source : Sudonline
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