Le Professeur en sciences politiques à l’Université Gaston Berger (Ugb) de Saint-Louis, n’est pas du même avis que certains partis de l’opposition qui appellent à la violence suite à l’affichisage de la liste des candidats retenus pour la présidentielle de 2019 par Conseil constitutionnel. Pr Moussa Diaw dit ne pas croire à l’épreuve de force, ce, «même si cette décision a créé un traumatisme au sein des leaders qui sont concernés et à leurs militants».
«Il faut se ressaisir et faire en sorte que la politique reprenne les lettres de noblesses, c’est-à-dire réfléchir sur cette nouvelle réalité, cette nouvelle donne, quand il s’agit d’élimination de leaders politiques, surtout des leaders du Parti démocratique sénégalais (Pds)», déclare le Pr Moussa Diaw qui souligne que «des élections se déroulent par la compétition entre appareils, le Pds c’est un appareil et il a ajoué un rôle important dans le renforcement de la démocratique par sa présence».
«La situation actuelle mérite qu’on y réfléchisse un peu plus : revoir les rapports de force sur la situation qui a été créée; comment prendre des décisions politiques en réfléchissant par rapport au rapport de force, par rapport à la nouvelle configuration et il revient à l’oppositon de resserer ses rangs et de se positionner par rapport à la nouvelle configuration», a-t-il indiqué.
«Le combat commence dès maintenant»
Et, ajoute-t-il sur la Rfm, «cela permettrait d’abords de dépasser les querelles des personnes, de dépasser le problème des leadership, de s’engager dans une lutte de politique qui consiste à déployer des stratégies consistants à renforcer la coalition au niveau de l’oppositon et aussi concevoir des programmes politiques et qu’il faudra soumettre aux Sénégalais. Donc, le combat commence dès maintenant».
«Il faut se ressaisir et faire en sorte que la politique reprenne les lettres de noblesses, c’est-à-dire réfléchir sur cette nouvelle réalité, cette nouvelle donne, quand il s’agit d’élimination de leaders politiques, surtout des leaders du Parti démocratique sénégalais (Pds)», déclare le Pr Moussa Diaw qui souligne que «des élections se déroulent par la compétition entre appareils, le Pds c’est un appareil et il a ajoué un rôle important dans le renforcement de la démocratique par sa présence».
«La situation actuelle mérite qu’on y réfléchisse un peu plus : revoir les rapports de force sur la situation qui a été créée; comment prendre des décisions politiques en réfléchissant par rapport au rapport de force, par rapport à la nouvelle configuration et il revient à l’oppositon de resserer ses rangs et de se positionner par rapport à la nouvelle configuration», a-t-il indiqué.
«Le combat commence dès maintenant»
Et, ajoute-t-il sur la Rfm, «cela permettrait d’abords de dépasser les querelles des personnes, de dépasser le problème des leadership, de s’engager dans une lutte de politique qui consiste à déployer des stratégies consistants à renforcer la coalition au niveau de l’oppositon et aussi concevoir des programmes politiques et qu’il faudra soumettre aux Sénégalais. Donc, le combat commence dès maintenant».
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